jeudi 5 septembre 2019

La rentrée de 2019

Pour 2019 déjà bien entamé, se profile sur le recommandation d'ami(e)s et de coopérants qui me sont chers, le projet de fonder pour les prochaines élections à Montréal un parti politique qui serait  plus crédible et nettement plus efficace que la simple candidature de votre serviteur.

Il y a toujours place en politique pour  de la bonne volonté et la pluralité des participations favorise une démocratie en santé.

Cette réflexion ne fait que commencer. J'aurai l'occasion dans ces pages d'élaborer un programme susceptible de faire éclore de nouvelles vocations politiques. Trois aspect seront considérés.

Y intégrer à titre de participants dynamiques les plus jeunes entre 18 et 30 ans qui poussent la société aux changements. En second lieu aller chercher les gens déjà munis d'expérience significative ayant des idées et la volonté d'agir au mieux du bien public. Je sais bien  que des cyniques nous diront que c'est une notion quelque peu désuète, mais foin des éteignoirs, faisons notre possible le reste suivra.

Puis il faudra faire une large place aux plus vieux et ce peu importe leur âge. Il  existe une sorte de condescendance larvée à l'égard des plus vieux qui ressemble presque à du mépris qui ne porte pas son nom. Or on sait que l'expérience réelle qui s'appuie sur une existence ouverte, curieuse, dynamique, représente un réservoir de savoir qui doit être utilisé. J'y reviendrai, d'autant plus qu'à
mon âge je suis concerné directement.

On se reparle, le plus tôt sera le mieux. Nous avons deux ans. C'est peu... c'est beaucoup!

Clément Sauriol

jeudi 16 mai 2019

À propos du vieux pont Champlain!

On a parlé dernièrement, à propos du sort réservé au pont Champlain, d'une sorte de consultation populaire, autour de ce qu'il conviendrait de faire avec cette structure, que l'on dit vouée maintenant aux pics des démolisseurs.

Évidemment que si le lit du gouvernement (fédéral) est fait, et que le sort du pont est déjà déterminé, ces consultations ne seront que cosmétiques. On parlera de valorisation de l'acier des structures, du béton, qu'il faudra concasser et réutiliser avec du béton frais. Puis de l'utilisation des espaces dégagés, lorsque les bretelles auront été enlevées, ainsi que les terrains sur lesquels reposent les piliers.

Cette consultation aura quelques effets, mais l’essentiel demeure.

Par exemple, compte tenu des coûts de cette déconstruction annoncée, qui se situe dans une fourchette de plus de 400 millions de dollars, et va très certainement monter au fil de l'avancement des travaux. 

Personnellement, j'anticipe du seul fait des expériences passées, que cette somme de 400 millions pour démolir le pont, va vraisemblablement doubler. Pourquoi? Parce que c'est comme ça que les choses se passent dans les gros chantiers. Les dépassements de coûts sont intrinsèques aux devis, travaux, impondérables. Et des impondérables, ne serait-ce qu'à propos de la pollution du fleuve, il va y en avoir des centaines.

Or pour le moment, cette somme annoncée de 400 millions de dollars c'est tout-de-même quelque chose.

Avant de décider de construire un nouveau pont, on a fait des études au sujet de la réparation du pont plutôt que de le remplacer.

Ce qui a décidé du remplacement, est que dans l'état de la circulation sur ce pont... la plus intense au Canada... qu'il n'était pas possible de le  réformer à neuf, tout en gardant la circulation. Il aurait fallu une période de fermeture complète, et cela aurait été catastrophique pour l'économie. Sans parler du cauchemar de cette circulation. 

La ville de Montréal est grevée de chantiers, et la circulation y est apocalyptique.
Alors va pour un nouveau pont. Cette décision est elle aussi un cauchemar d'organisation, mais c'est un cauchemar moins pire.

Mais maintenant que le nouveau pont est complété, le vieux pont sera complètement libre de toute circulation. Je pense donc qu'il serait plus approprié et plus sage de garder ce lien, et d'en entreprendre la réfection totale avec ces 400 millions, qu'il va falloir débourser pour le démolir. Puisque cette somme à dépenser est disponible, et ce sur plusieurs années que dureront les travaux de déconstruction, il serait beaucoup plus indiqué de refaire le pont, de le consolider, pour qu'il dure encore 50 ans, et qu'en somme dépense pour dépense, une rénovation serait plus utile qu'une démolition. Une fois les travaux terminés, même dans dix ans, le vieux pont Champlain pourrait aider comme structure d'appoint, à décongestionner la circulation, et pourrait être réservé à du transport en commun, aux urgences, peut-être y ajouter un monorail, un train rapide, que sais-je ?

On peut certainement le rénover, tout se rénove. On va refaire à coups de milliards, une cathédrale vieille de 800 ans, et on ne pourrait pas réhabiliter un pont vieux d'à peine 60 ans ?
Voyons donc!
Clément Sauriol 

Note du 23 mai 2021: Cette proposition n'a pas été retenue et je garde cet article à titre d'archive, aux fins d'études prochaines.

mercredi 17 avril 2019

Montréal et la Loi 21 sur la laïcité!


Montréal et la loi 21



Vous noterez que Denis Coderre, récemment invité à la télévision du dimanche, au sujet d'une levée de fonds dont il faisait la promotion, a lui aussi répondu, lorsque interrogé sur le sujet, qu'il était contre la loi 21, pour des raisons qui s'apparentent à la rhétorique des élus de Montréal, Mme Plante en tête. À force d'insister sur le prétendu caractère particulier de Montréal, on en vient sans trop de subtilité, à faire de notre métropole un contre-pouvoir généralement en porte-à-faux avec le reste du pays. D'un côté les citoyens de la ville de Montréal, sophistiqués, citadins modernes, intellectuels branchés (etc) et de l'autre, ces ruraux plus ou moins attardés, égarés dans les limbes d'une tradition plus ou moins passéiste. Or ceux qui disent que c'est à Montréal que la Loi 21 sur la laïcité à le plus de motifs d’être, ont parfaitement raison. Montréal et ses environs c'est la moitié de la population du Québec. C'est le lieu qui, s'il veut se distinguer, doit donner l'exemple, et non pas s'enfermer dans un statut particulier qui veut en faire un état dans l'État. La motion des élus de Montréal contre la loi 21 est doublement erronée. D'abord pour les raisons que j'invoque plus haut, et plus encore par son caractère d'unanimité plus que suspect. Zéro de dissidence pour une motion qui s'affiche comme dissidente des souhaits de la majorité, est non seulement inconvenante, mais parfaitement ridicule.


Clément Sauriol à propos de la loi 21, le mercredi 17 avril 2019

dimanche 4 novembre 2018

Le remboursement de la taxe de Bienvenue!

Montréal le 4 novembre 2018

L'administration Plante-Dorais de Projet Montréal a décidé de rembourser aux nouveaux arrivant, les montants de la taxe de bienvenue, instaurée du temps du premier gouvernement de René Lévesque en 1976. Cette taxe dite de mutation, accompagne toutes les transactions immobilières en se calculant par tranches de valeurs, selon le site Wikipédia.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Taxe_de_bienvenue

On se rappellera que l'abolition de cette taxe faisait partie de mon programme lorsque je me suis présenté à la Mairie de Montréal en 2013. J'avais pensé que cette taxe étant l'effet d'une loi émanant de Québec, ne pouvait pas être effacée par une administration municipale. J'avais trouvé plus simple moi aussi de la charger aux nouveaux arrivants, et ensuite de la leur rembourser à partir d'un programme conçu comme tel par la ville. On prend d'une main parce que la loi nous y oblige, puis on rembourse parce que telle est la volonté de l'administration municipale.

À sa façon dont j'ignore les détails, c'est cette avenue que Mme Plante a choisie afin de stimuler, plutôt que de décourager, les nouveaux arrivants désireux de s'installer à Montréal. C'est une excellente décision que j'approuve.
Il manque toutefois à l'administration Plante, bien des coups de ce genre si la mairesse veut garder sa popularité. Quelques gaffes comme l'augmentation de la taxe foncière, mitigée d'un quiproquo avec la taxe d'eau, ont rendu les montréalais amer d'avoir dû avaler cette pilule, après que Valérie Plante eut promis en campagne que  les taxes n'augmenteraient pas plus que l'inflation. Déjà que ces augmentations à répétitions ne se justifient pas vraiment, un pareil revirement a en quelque sorte plombé la réputation de cette administration, dont on attendait beaucoup plus que des trucages administratifs.
Quant à la gestion des chantiers, afin de faciliter la circulation on en attend toujours les effets. Montréal n'est plus qu'un vaste chantier, et il est bien loin le jour où cette circulation sera plus fluide, avec la disparition des cônes oranges et des nids de poules. 

Personnellement, ayant habité Montréal toute ma vie, sauf certains épisodes de voyages prolongés, je n'ai jamais vu de circulation fluide à Montréal, surtout aux heures de pointes, là où elle est le plus nécessaire. Montréal n'est pas la seule ville des bouchons de circulation... dans ce domaine elle ne fait pas mieux que les autres grandes villes. 

La réélection de Mme Plante aux prochaines élections serait compromise, si l'Opposition avait de son côté une vision plus claire et rassembleuse des choses. Ce qui n'est pas le cas. Mme Plante pourra compter sur  l'absence de cette vision chez ses adversaires pour se gagner un second mandat.
À moins que...? 

Mme Plante pourra sans doute améliorer son image si elle parvient à mettre en place, sa promesse de gratuité des transports en commun pour les étudiants et les ainés. Pour le moment on étudie cette question. Attendons donc.

Clément Sauriol

dimanche 11 février 2018

Nos autobus et notre argent.

Montréal le 11 février 2018
Les autobus de la STM comme tous les transports publics, sont d’une autre nature que les autobus scolaires. Les deux sont robustes et de qualité, mais ceux des villes sont d’une facture qui s’apparente aux exigences aéronautiques.
Les autobus scolaires qui valent plus ou moins $100,000.00, sont déclassés obligatoirement aux 12 ans. Pourtant ils n’ont alors atteint que le tiers de leur vie utile. Ce qui est un premier gaspillage de fonds public. Ils pourraient facilement avec un bon entretien durer 25 ans, et on ne s’en porterait pas plus mal bien au contraire.
Alors les autobus de ville vous pensez ? Ils coutent entre $500,000.00 et un million et demi chaque. Selon qu’ils sont équipés et configurés pour des tâches différentes. Par exemple les plus chers sont ceux qui sont articulés. Ces autobus travaillent beaucoup plus fort et plus longtemps que les autobus scolaires, qui ne rodent qu’aux heures de ramassages des enfants soir et matin. Ceux des villes font des circuits de presque 24 heures sur 24 avec des pauses d’entretien, et des réductions d’horaires quand l’achalandage baisse.
Quoi qu’il en soit, leur construction est autrement plus robuste qu’un autobus scolaire. C’est fait pour durer 40 ans au moins. Or j’ai entendu dire par quelqu’un de l’entourage de Mme Plante, qu’il fallait changer les vieux autobus qui arrivaient en fin de vie utile, après 12 ans sur leurs circuits. Alors là minute ! D’abord c’est probablement faux. Les exigences de Québec en matière de transport en commun doivent aller beaucoup plus loin, compte tenu des investissements. Sinon on prendrait des autobus scolaires.
De plus, lorsque des autobus atteignent dix ans (15 ou 20), rien n’empêche de les rénover à neuf. Ce qui coute pas mal moins cher que de les remplacer. Avec un entretien de haute qualité permanent, ces autobus-là peuvent facilement faire leurs 30 ans, et au-delà. Comme les voitures du Métro qui je vous l’accorde, ne roulent pas dans la neige et le sel. Mais ça c’est une autre histoire. Les autobus de ville en surface, sont conçus en tenant compte des abrasifs, du sel et des nids de poule.
Leur durée doit forcément excéder celle des autobus scolaires. À un million l’unité sur vingt ans, on ne parle pas de réguines à rabais ou de bazous rafistolés. Ces autobus-là sont construits de façon modulaire, et sont souples quant à leurs configurations. On peut et on doit tenir comptes des améliorations qui font parties des progrès, de nouvelles exigences, comme le fait de devoir éventuellement les climatiser. Y mettre des écrans plats pour informer les passagers, puis y installer le Wi-Fi, enfin ces sortes de choses. Raison de plus quant à leur durée éventuelle, si on passe bientôt au tout à l’électricité.
Non Mme Plante, un autobus ça ne dure pas 12 ans, c’est fait pour un minimum de 25 ans. Et ça pourrait être 40 ans, voire 50 ans. Si vous voulez que l’on vous prenne au sérieux, il faut cesser de dire n’importe quoi. Quand on paye un million de dollars pour un autobus, on est en droit de vouloir en avoir pour son argent. La STM a tout l’outillage et les professionnels, pour être en mesure d’entretenir son matériel roulant pendant des décennies.

Clément Sauriol

jeudi 8 février 2018

Montréal en vrac!



Montréal le 8 février 2018

Commençons par la mairesse, Mme Valérie Plante, dont on dit que la lune de miel…les fameux cent jours… s'est terminée avant son échéance. Certes Mme la mairesse a fait une gaffe en augmentant au moyen de traficotages comptables, les taxes des citoyens et des commerçants, au-delà de l’inflation. Cette configuration à base d’expédients, genres taxe d’eau qui n’est pas la vraie taxe foncière, puis ces arguties au sujet de la réparation des rues, des aqueducs, d’un supposé trou financier, c’est du déjà-vu.
 
Bref c’est comme le disait Luc Ferrandez, de l’amateurisme. Ce qui a fait se crisper Valérie. Puis ces augmentations délirantes de frais de stationnements, et surtout ces quelques 20 millions additionnels au budget du SPVM qui est en pleine décadence, et sous tutelle gouvernementale. Maire de la Ville, je leur en aurais coupé au moins 50 de ces millions à ces brutes, dont l’incompétence est telle qu’il faut les mettre en tutelle. Ils venaient juste de commettre un nouveau meurtre, et pour les récompenser il fallait augmenter les budgets de formation. Je vous en ficherais moi de la formation, bande de fous furieux.

Bon d’accord elle est mal partie Mme Plante. Mais les ténors de la critique de Valérie Plante, ceux qui  embouchent la trompette des dénonciations, sont pour l’essentiel les élus rescapés de l'Équipe Coderre, qui, refoulés dans l’Opposition, ne le prennent tout simplement pas d’avoir perdus le pouvoir. Et ils le font savoir. Du train où vont les choses, on va bientôt voir resurgir Denis Coderre, que l’on prétend déjà que la majorité le regrette. Foutaise!... personne ne s’ennuie de Denis Coderre. Mis à part certains  mauvais coucheurs, et puis c’est tout.

Je ne me prononcerai pas sur les gaffes de Mme Plante. On va dire que c’est le métier qui rentre. Gardons l’œil ouvert. Le pouvoir c’est comme la nitroglycérine, c’est instable et explosif, surtout sur les esprits.

Maintenant les bons coups prometteurs. L’abandon de la Formule Électrique. Une vision différente quant aux transports en commun. Les pistes cyclables. À ce sujet, j’ai quelques réticences à propos de ces 300 nouveaux autobus. J’y reviendrai.
Sa ligne rose est une idée valable, qui ne se réalisera pas de sitôt. Il faut d’abord terminer la ligne bleue. Quant au REM ce n’est pas son affaire. Ça regarde Ottawa. Québec, et la CDPQ.

Autre bon coup, l’abandon du délire baseball de Denis Coderre. Pas de stade pas de retour des Expos. C’est ben d’valeur, mais ça n’empêche personne de dormir. Question priorités, il y a mieux à faire.

Curieusement cette question de l’enlèvement de la neige ne me pose pas de problème. 2017-18 est un hiver comme dans l’bon vieux temps. Beaucoup de froid, de la neige en veux-tu en v’la. Valérie Plante ne peut pas être tenue responsable des chutes de neige à répétition. Et les ajustements cosmétiques au système de ramassage, ne changent pas grand chose au fait que l’hiver c’est l’hiver.

Elle va mettre plus d’efforts dans la réfection des aqueducs, des égouts, des chaussées, et on a décidé de reprendre le dossier de la rue Sainte Catherine. Cette artère importante tombe en décrépitude depuis plus de 30 ans. Il était temps que l’on s’y mette. On verra comment l’administration va agir envers les commerçants. La réfection de la rue Saint Laurent a été une catastrophe pour les affaires, celle de la rue Saint Denis n'est pas meilleure, rue Mont Royal c'est très contesté, et il reste encore beaucoup à faire sur Jarry, sur la Plaza, et ainsi de suite.

Il y a une politique prometteuse quant à l’aménagement de nouveaux circuits cyclistes, comme ces axes prioritaires, tant Nord-Sud qu’Est-Ouest. Grave problème de sécurité, de partage des rues, de décongestions. Mais l'idée n'est pas mauvaise. La bicyclette c'est sain, ça coûte pas cher, et surtout c'est efficace.

On a refait le  Biodôme, et partiellement décentralisé les pouvoirs vers les arrondissements. Puis il faut endiguer la grogne des villes périphériques que l’on n’aurait jamais dû dé-fusionner. Mais ça c’est la faute à Jean Charest. Pas celle de Denis Coderre, et encore moins celle de Valérie Plante.

Reste l’épouvantable problème de la congestion automobile aux heures de pointes. Gestions des chantiers, il est bien trop tôt pour juger des effets de politiques qui ne sont pas en harmonie. Cela va prendre au moins un autre mandat avant que l’on puisse passer un jugement éclairé. 
 
À la 3e année du mandat de Mme Plante, l'impression générale à propos de la gestion de ces chantiers est que c'est brouillon. Que ça demeure improvisé, et qu'il manque sérieusement de concertation entre ceux qui relèvent d'Ottawa, comme par exemple les ponts Champlain, puis ceux de Québec comme l'échangeur Turcôt, ou le tunnel Lafontaine ou la Métropolitaine. Bref la Ville de Montréal a sa part de blâme dans ce fouillis, mais autant pour Québec et Ottawa. Et les travaux du REM de la Caisse de Dépôt n'arrangent rien, pas plus que les abords de l'aéroport, les travaux de la ligne bleue du métro. Dans ces dossiers je pense que la Ville de Montréal fait son possible, même si ce n'est pas suffisant. En plus de 40 ans je n'ai jamais vue Montréal sans chantiers, et jamais avec une circulation fluide aux heures de pointe, travaux ou pas.

Parlant d’éclairage, je voudrais bien savoir ce que la ville compte faire avec ces histoires de changement de réverbères, qui vont passer aux DEL. Économies, peut-être sur le long terme, mais question sécurité avec le changement des couleurs, chose importante quant au climat psychologique? Enfin, attendons.

Il y a aussi la question de la gestion des déchets, du recyclage, de la consignation, des chiens méchants, des abrasifs d’hiver qu’il faut changer, si on ne veut pas dans 20 ans refaire tout le réseau des drains pluviaux,  celui des aqueducs, et des égouts.

Il y a du pain sur la planche on le voit. Je m’abstiendrai donc après ces trois années, de clouer au pilori une administration qui a beaucoup promis, et qui a encore à faire ses devoirs. Surtout ses preuves. L'électorat jugera dans un an.

Clément Sauriol

samedi 13 janvier 2018

Faux pas!

Montréal le samedi 13 janvier 2017

Mme Valérie Plante...

Et voilà que par sa première prestation de pouvoir vraiment significative, soit le budget de la ville, la Mairesse de Montréal Mme Valérie Plante, se plante littéralement.
Lever de boucliers, arrogance d'un pouvoir nouveau genre, qui dans le fond selon des chroniqueurs vite à la détente, n'est rien d'autre que du pareil au même.

Les augmentations, les maudites augmentations inscrites au budget chaque année au fil de l'inflation. Cette façon de voir les choses fait qu'au finish, l'inflation justifie l'inflation et nourrit l'inflation.

On a raison de dire que ces augmentations, dans le contexte d'une promesse de faire les choses différemment, sont pour le moins agaçantes.
Cependant je trouve que dans la critique de cette nouvelle administration, qui n'a pas 100 jours, on y va pas mal fort.
Est-ce encore une fois parce que Valérie Plante est une femme qu'on lui tape dessus avec un tel consensus qui frise la hargne?

D'autant plus que devant cette charge généralisée, la pauvre se défend très mal. Manque d'expérience? Peut-être dans l'exercice du pouvoir, mais Mme Plante est une politicienne qui a fait ses classes dans l'opposition depuis bien des années. Elle en sait pas mal.

Pour le moment je la blâme d'avoir manqué de jugement. Je lui accorde un cinq sur dix avec son budget. Je souhaite et lui propose de revenir en arrière, de faire amende honorable, et en même temps je conseillerais aux chroniqueurs de ne pas tous se déchainer contre elle en même temps. Nous avons besoin à Montréal d'une période de saine gestion dans un climat de confiance et de respect réciproque.

Messieurs-dames de la critique, soyez vigilants mais mettez-y une sourdine quand vous vous indignez. Des fois le jupon de la prévention suspecte dépasse.

Clément Sauriol