jeudi 28 décembre 2017

Du nouveau à la Mairie de Montréal



Montréal le 28 décembre 2017

Du nouveau à la mairie de Montréal

Les jeux sont faits pour les 4 prochaines années. Mme Valérie Plante ayant bousculé le trop confiant Denis Coderre, hérite des problèmes et des défis de la ville.

Entre autres :

Tâcher, je dis bien tâcher, de mettre un début d’ordre dans le fouillis de la circulation cauchemardesque de la ville. Mettre du bon sens dans les chantiers de construction, tout en poursuivant l’effort de son prédécesseur, quant à la mise aux normes des infrastructures. Dont les routes à repaver, les égouts à réparer, les aqueducs à colmater.

Vient aussi le très grave problème du service de police, le SPVM, maintenant sous tutelle gouvernementale, alors qu’il y règne des jeux de factions, des chicanes de pouvoir internes, incompatibles avec la mission de paix et d’ordre d’un tel service.

Maintenant que la Course Électrique est terminée, Mme Plante va devoir faire face aux poursuites qui seront engagées contre la ville. On se doute bien que la ville ayant son contentieux, que cette mésaventure ne coûtera en fin de compte que les salaires de ses avocats, qui de toute façon sont payés pour s’occuper de tels dossiers. On avance ici et là que ce dossier mal foutu va nuire à la réputation internationale de Montréal, chose qui m’apparait comme parfaitement incongrue.
Quant à la promotion de la voiture électrique, celle-ci n’a nullement besoin d’une course de formule Électrique pour faire valoir sa prochaine nécessité. Tous les constructeurs prennent d’ores et déjà le virage électrique. Il y a d’autres façons que cette course, pour faire valoir le tout électrique dans les transports. À commencer par les transports en commun.
Je remarque ici et là certains déchainements contre Mme Plante, qui sont d’une indécence et d’une virulence scandaleuse. Sans doute qu’il ne s’agit que de quelques énergumènes qui vocifèrent des grossièretés mais tout de même. Il va falloir réagir, surtout sur les réseaux sociaux devenus incontournables dans les débats.
Il faut reconnaître que pour ce qui est du principe ‘’transports en commun’’ que la Mairesse de Montréal a quelques idées bien arrêtées. Ce n’est pas tant la facture qui me gêne, de l’argent on s’en plaint toujours et il y en a toujours plus. Les grands travaux surtout, sont de puissant incitatifs à l’économie globale. C’est surtout leur pertinence qui pose quelques inquiétudes. La ligne rose et le REM, puis les travaux d’aménagements de lignes d’autobus spéciales, l’achat de 300 autobus de plus, on peut penser que tout cela est prometteur, mais les gens les utiliseront-ils ces moyens de transport en commun? Il faut surtout mettre en place de puissants incitatifs à leur utilisation.
J’ai noté au cours de la campagne cette proposition de rendre les transports publics gratuits aux aînés et aux jeunes enfants, ainsi qu’offrir des tarifs régressifs pour les moins nantis de même que pour les étudiants. Je pense que ce sont là de bonnes idées, mais leur mise en place sera couteuse et compliquera tout. Le plus simple et le plus efficace serait d’abolir tous les tarifs de tous les transports en commun publics, et de les remplacer par une taxe généralisée, dont la manne serait ensuite répartie au prorata des besoins.
 
Ainsi ces transports ne seraient pas gratuits vraiment, mais seraient défrayés par toute la population. C’est à dire celle de tout le Québec. Parce que tout le monde utilise et utilisera tous ces transports peu importe leur âge, leur statut.
C’est bon pour l’économie, le tourisme, le désencombrement des rues. Une telle approche n’a que des vertus. Cela abolirait toute cette macédoine de tarifs compliqués, de gestion de cette paperasserie administrative, avec tout ce que cela implique de machinerie de comptabilité, de panoplies électroniques mécanisées, pour gérer des choses de toute façon ingérables, si déficitaires que les gestionnaires doivent continuellement modifier leurs grilles et finalement ajouter au désordre.
Dans une telle perspective, et cela en vue de dégager les rues de tous ces bouchons aux heures de pointes, il faudra bien refiler une bonne partie de ces frais aux automobilistes qui préféreront quoi qu’il en soit, utiliser leurs voitures.
Ce n’est pas d’aujourd’hui que de telles solutions sont étudiées. Il entre en considération que la seule gestion de ces complications, implique des emplois qu’il faudra abandonner, si on se décide à changer de méthode. Ne nous alarmons pas, des emplois il s’en crée tout le temps et il en disparait tout le temps. Un jour viendra qui n’est pas loin, où une politique de revenu garanti règlera une bonne partie de ces inconvénients. Aussi bien s’y mettre tout de suite.



À suivre…

Clément Sauriol

samedi 29 avril 2017

mercredi 22 mars 2017

Une chorale pour le 375e de Montréal



Montréal le 14 mars 2017
375e anniversaire.
Une chorale pour la Ville de Montréal
Admettons que je sois Maire de Montréal, j’aurais à cœur de créer une chorale de la ville. Celle-ci serait composée d’exécutants (bien entendu hommes et femmes, de préférence à parité de représentation) qui seraient obligatoirement employés de la ville.
Cols bleus, cols blancs, cadres, pompiers, policiers. Cette chorale serait doublée d’accompagnateurs (trices) sachant jouer d’un instrument de musique quelconque. On y trouverait aussi des gens capables de mettre en scène cette chorale. Exception...advenant que l’on ne trouve pas dans ses effectifs une ou des personnes capables de former et de diriger une telle chorale...la ville en embaucherait.
À des prix ne dépassant pas le salaire horaire des employés de la ville. Pas question de payer ces gens à coups de centaines de milliers de dollars, alors que les choristes eux sont volontaires et ne touchent que leur salaire usuel.
Les membres de cette chorale, ne seraient pas payés pour en faire partie. Cela devrait se faire sur une base volontaire, bénévole. Ils auraient comme privilège de pouvoir s’entrainer sur leurs heures de travail. À partir d’un nombre d’heures déterminées par leurs talents. Bien évidemment la ville fournirait le local et les rafraichissements, ainsi que les repas si nécessaire. La ville a probablement dans ses ressources, des services capables d’assumer normalement cette responsabilité.

La chorale aurait l’obligation de ‘’chanter toujours en français’’, qui est la langue officielle du Québec. Sauf comme exceptions, de s’adresser au public dans une autre langue, lors de réceptions officielles. Comme par exemple, lorsque la ville reçoit un ou une invité(e) qu’il conviendrait d’honorer en lui chantant un air de son pays.
Hors de ces exceptions, tout devrait se faire en français. Bien évidemment les traductions françaises de chansons composées dans une autre langue seraient admises. Cette chorale deviendrait au fil des ans, une marque de représentation de la ville. La ville paierait les droits d’auteurs aux compositeurs et artistes, dont les œuvres seraient choisies cela va de soi. Au tarif normal prévu par les conventions qui règlent les droits d’auteurs.
Advenant des déplacements, ou des performances en dehors des heures de travail, les membres de cette chorale seraient véhiculés aux frais de la ville, qui leur offrirait selon les circonstances le gîte et le couvert. Plus un per-diem modeste, uniquement si la prestation se fait en-dehors des heures de travail. Autrement les membres de cette chorale touchent leur salaire normal comme à l’accoutumée.
Cette chorale pourrait aussi parfois n’être composée que d’hommes ou de femmes, dépendant du répertoire ou de l’événement souligné.

J’insiste pour que l’orchestre qui accompagnerait les choristes soit aussi composé d'employés de la ville. Auquel cas il faudrait adjoindre un chef d’orchestre embauché ailleurs, s’il n’était pas possible d’en trouver un dans les rangs de la ville. Les uniformes et costumes seraient fournis par la ville. Ils pourraient être fabriqués à partir de commandites.
Le chef de la chorale et ses assistants formeraient une petite brigade qui aurait une rémunération additionnelle modeste, qui leur permettrait de se former en-dehors des services de la ville si nécessaire. Cette rémunération pourrait ne pas être assujettie à l’impôt, une sorte de prime au talent en somme. Du moment que la chose soit faisable légalement. Cela encouragerait les vocations si je puis dire.

En tous temps, les déplacements de cette chorale se feraient à même les ressources de la ville, qui fournirait les autobus, et pourrait en peindre un (ou deux) aux couleurs de cette chorale. Au cas où la chorale devrait prendre l’avion (après tout c’est possible et il faut tout prévoir) la ville assumerait ces frais. Même chose pour le train. Ou le bateau!
La chorale recevrait aussi des invités qui s’y joindraient le temps d’une performance. Ces invités ne seraient pas obligatoirement des professionnels de la chanson ou d’un instrument, mais pourraient être des citoyen(e)s capables de représenter la ville. Chanteurs, chanteuses ou musiciens musiciennes, ils se verraient offrir un cachet d’invités. Ceci pour éviter d’embaucher des vedettes qui exigeraient des montants fabuleux pour se joindre à la chorale.
Je fais ici cette suggestion en espérant que même si je ne deviens jamais maire, ce qui est fort possible (rire) que la ville s’empare de cette suggestion et la fasse sienne.

On dit que la musique adoucit les mœurs. Voilà une façon de rapprocher les gens, et de les stimuler dans leur travail. Cela leur donnerait beaucoup de fierté de pouvoir représenter ainsi leur ville.
Le tout devrait se faire sur une base bénévole, exception faite du salaire versé, en autant que les répétitions soient faites durant les quarts de travail officiels de la ville.

La ville pourrait aussi demander du financement pour cette chorale auprès des contribuables, sous forme de crédits d’impôt, de taxes, ou de toute autre formule qui permettrait à cette chorale de devenir éventuellement financièrement autonome.
Clément Sauriol