mercredi 21 avril 2021

Faire de l'élection du 7 novembre à Montréal, un électrochoc Québécois!

 

Montréal le 21 avril 2021

Montréal en élections...qui s'en viennent rapidement.


Le parti ''Action Montréal'' sera présent sur la scène municipale au 7 novembre prochain. Pour le moment je vous suggère de le parcourir, et de faire connaissance avec ses principaux candidat-es. Plus tard, selon vos réactions, je ferai des commentaires, et répondrai à vos questions.


Je souhaiterais qu'Action-Montréal prenne pour slogan... s'il en faut absolument un...celui de ''Montréal Français mur-à-mur!''...intention ferme et inspirante, susceptible de nous rallier tous les francophones de Montréal, qui s'inquiètent de cette dérive ahurissante de la Métropole du Québec, vers un bilinguisme envahissant.

Parce que oui, disons-le, une Ville de Montréal bilingue, c'est une ville anglicisée. C'est du suicide culturel collectif. Les francophones à Montréal représentent la majorité écrasante des électeurs-trices, toutes origines confondues. 

Cependant avec ses 45% de votants qui s'expriment, cette majorité boude les urnes, au moment des votes. C'est cette inertie qu'il faut conjurer. Pourquoi faire compliqué, quand on peut faire les choses simplement? Pourquoi prendre le risque de perdre nos élections... autant les gagner non? Sachez bien que ceux et celles qui veulent un Montréal bilingue ont déjà choisis leur camp, et ce ne sera pas le nôtre. Suivez mon regard..........un retour vers le passé.


Questions patrimoniales? J'ai plein d'idées. La statue de John A. Mcdonald ? Érigée il y a plus de cent vingt ans en l'honneur d'un dirigeant du Canada toujours controversé...pour rester poli. Ce monument a subit beaucoup d'outrages, récemment jeté en bas de son socle (en 2020) et décapité pour faire bonne mesure. Toutefois c'est un personnage historique. Les affronts qui lui ont été infligés au cours des décennies, sont parties de l'Histoire. Il ne faut pas réparer cette sculpture... la dénaturer, en lui redonnant l'éclat du neuf. Encore moins la remettre sur son podium. Un demi million pour restaurer ce machin? Pas question! Il faut la donner telle quelle au Musée McCord, ou tout autre musée. Puis on y met une plaque expliquant pourquoi elle est si cabossée. Parce que ça aussi c'est de l'Histoire. De plus, c'est de l'Histoire récente.


Quant à la statue de l'Amiral Nelson en haut de sa colonne Place Jacques Cartier, je me demande depuis toujours, qu'est-ce que cela a à voir avec notre histoire? Allez zou, au musée. Me semble qu'une statue de Jacques Cartier serait plus appropriée non? Autrement je n'ai pas besoin de vous dire ce que je pense des statues de la Reine Victoria, des crucifix, des icônes de la vierge et des saints. Et que personne ne vienne salir mon paysage, avec une statue de Pierre Elliot Trudeau.


Tant qu'à faire mesquin, en refusant de nommer un bout de trottoir en l'honneur du Dr Camille Laurin, comme vient de le faire la Mairesse de Montréal, je fais une contre-proposition qui soit à la hauteur de la reconnaissance que l'on doit à notre Grand Homme. Nonobstant le refus de la mairesse dans ce dossier, et surtout ses arguments rapportés par les médias (?), il n'en demeure pas moins que pour le Père de la Loi 101, on peut faire mieux qu'une promenade de quelques mètres. La ville de Sherbrooke rend déjà hommage à un de ses citoyens fondateurs. Ainsi il y a à Montréal une rue Sherbrooke, et une station de métro Sherbrooke. C'est comme qui dirait redondant, surtout pour un illustre inconnu, sans vouloir offenser mes amis de Sherbrooke. On a dénommé le Boulevard Dorchester pour y mettre celui de René Lévesque. La rue Sherbrooke traverse quasiment toute l'île de Montréal à partir de Ville Saint-Pierre jusqu'à loin vers l'Est. En fait c'est plus un grand boulevard qu'une simple artère. Renommer ce chemin important du nom de Camille Laurin, cela aurait comme on dit... de la classe.


Finalement, faisant volte-face (mardi 20 avril 2020) l'administration de Montréal accordera au Dr Camille Laurin son bout de trottoir commémoratif. C'est comme qui dirait minimaliste, pour un humaniste de la stature du Dr Laurin. Cela fait obole dans la sébile de toute une population, ayant été outragée d'un ignoble traitement, teinté d'ignorance et de parti-pris à base de politicaillerie mesquine. J'aurais préféré que cette consécration minable ne fut pas. On aurait ainsi eu l'occasion plus tard, de faire un geste qui soit à la hauteur d'un citoyen dont l'importance est si grande pour la nation Québécoise. On y reviendra. On s'en souviendra!

Clément Sauriol


 

jeudi 8 avril 2021

La Langue Française à Montréal, une affaire de bon sens!

 

Montréal le mercredi 7 avril 2021
 
MONTRÉAL en pré-campagne électorale!
 
Je pense aux prochaines élections à Montréal, le 7 novembre. Élections auxquelles j'entends bien participer activement, en me présentant dans Villeray- Parc Extension- Saint Michel-François-Perrault.
À propos de la Langue Française, voici à quelle enseigne je me loge.
                                                 ***
Le Français à Montréal, c’est d’abord du bon sens!
 
Sans le Français, Montréal est une ville ordinaire, banale, conformiste, pâle, à la limite, insignifiante. Personne ne veut pour cette Ville magnifique, si différente, si originale, une telle déchéance.
 
Les inquiétudes au sujet de l’anglais, qui menace le Français dans les commerces, les lieux de travail, est une rengaine à laquelle il faut mettre fin. Ces perpétuelles dénonciations ne font qu'irriter les montréalais, au même titre que les abus des commerçants et ceux des universités et collèges de Montréal, surtout anglophones, qui se spécialisent dans le sport malsain de mettre les francophones du Québec sur une perpétuelle défensive.
 
Le Gouvernement de M. Legault déposera bientôt sa réforme de la Loi 101. On craint ici et là que le gouvernement caquiste, ne s'en tienne qu'à du revampage cosmétique. Des ajustements à base de compromis spécieux (mot puissant qui veut dire douteux au cube). 
 
Déjà que ce gouvernement se prépare à donner presque 700 millions de nos dollars au Collège Dawson, afin qu'il s'agrandisse. On voit qu'il y a dans la politique linguistique de M. Legault de ces hérésies financières, qui confondent les analystes les plus tolérants.
 
L'abolition (c'est-à-dire leurs conversions au Français) de tous les CEGEP anglophones est la voie à suivre. Parce que bien entendu dans ces collège francisés, on y fera à l'anglais sa place au prorata de son utilité dans le Monde. Sans plus.
Compter pour que des institutions anglophones au Québec, et à fortiori à Montréal, fassent la promotion du Français comme langue de travail et de communication, c'est rêver en noir d'encre.
 
Restera bien sur ces quelques arrondissements anglicisés, ayant à leurs têtes des anglophones particulièrement haineux, qui ne se gênent jamais pour nous couvrir d'opprobre. 
 
La Loi 101 y sera imposée dans toute sa rigueur. Cela donnera à ces retardataires, l'occasion de faire preuve encore une fois de cette intolérance viscérale qui les anime, face aux québécois. Ce qui les conduira à leurs pertes.
 
Ces confrontations autour de la langue seront aussi autant d'occasions de tester la sincérité de ces politiciens fédéraux qui, la main sur le cœur, en périodes pré-électorales, font de grandes envolées en faveur du Français qu'il faut protéger.... bla bla bla! Ces simagrées ne trompent plus personne.
 
À Action-Montréal…3e voie politique tant espérée, attendue et nécessaire…notre politique de la Langue Française en est la note prépondérante. Le Français est la langue officielle du Québec. Il n’y a donc pas lieu de s’insurger, encore moins d'en défendre l'usage, comme si nous étions contraints d'expliquer au Monde Entier notre culture, ou encore d'en justifier la nécessité. 
 
En Scandinavie il y a au moins trois pays, dont les populations sont égales ou moindres que celle du Québec. La Suède, la Norvège et la Finlande, qui ont leurs propres langues, et qui les imposent partout sans complexes.
 
Oui mais ce sont des pays, pas des provinces me direz-vous? Cette question d'un Québec provincial, qui doit devenir un pays depuis le temps qu'on le dit, est une affaire à conclure, et le plus tôt sera le mieux. En attendant, puisque le Québec a déjà au sein de la fédération canadienne, proclamé que le Français y était sa langue officielle, il faut tout simplement agir dans ce sens, et cesser d'espérer des ''autres'' qu'ils se convertissent par magie aux joies du Français. Ça n’arrivera jamais.
 
Le Français langue officielle du Québec, même la Cour Suprême du Canada qui y a imposé des restrictions, en reconnaît le bien fondé et la légalité. Le reste est affaire de cuisine qui nous regarde.
 
Action-Montréal, devant le large consensus au sujet de l’utilisation du Français, en fera la langue officielle dans tous ses arrondissements, et à l’Hôtel de Ville bien évidemment.
 
Les services en anglais resteront quelque part pour les urgences. Cette manie d’offrir des services bilingues sera corrigée. Pratique contre productive, qui coûte très cher.
Considérez les coûts de traduire toutes les communications de la Ville en deux langues. Il faut y mettre bon ordre. Cela entretient la confusion. Lorsque l’on utilise deux langues, il y en a une qui a force légale. 
 
Au cas où deux langues auraient le même statut juridique, cela crée deux populations, ayant ses droits, vivant en parallèle, chacune dans son ghetto linguistique. C’est ce qui se passe actuellement. Il faut s’en tenir à la Loi 101, en exigeant du Gouvernement du Québec,de faire preuve de responsabilité.
 
Le temps des accommodements qui émiettent les liens entre les citoyens, doit prendre fin. Le Français doit être le liant collectif de l’administration de Montréal.
 
Il n’y a pas lieu de faire de Montréal un espace d’accommodements, tous plus incongrus et inconvenants, les uns que les autres.
 
La métropole du Québec, doit donner l’exemple. Passés les premiers hauts cris des contestataires... toujours les mêmes... le Français, notre langue, s’imposera avec le temps, comme la voie de la Raison.
 
De récentes études font ressortir que plus de 85% de la population estime que le Français doit être revalorisé. Qu’il doit être le lien de confiance généralisé.
 
Pas d’affichage extérieur en anglais. Services en Français dans tous les commerces, et les lieux de travail. Pas besoin d'être une intelligence supérieure, pour comprendre que les commerçants pourront accommoder les touristes, mais seulement après s'être assurés qu'ils ne parlent pas notre si belle langue. Les Bonjour-Hi seront carrément interdits.
 
C'est: '' Bonjour, soyez les bienvenus, comment puis-je vous aider ?'' La suite est affaire de bon sens, sur lequel il faut constamment insister.
 
Dans ce domaine il sera souhaitable que la Ville de Montréal, qui fait sa propre promotion au Canada anglais et aux USA, insiste dans ses pamphlets publicitaires, pour clamer haut et fort (et en français aussi bien sur) que Montréal est une ville francophone, et que c'est le Français qui fait son attrait, sa spécificité. Ainsi les visiteurs viendront nous voir en connaissance de cause.
 
Dans les cas des commerçants délinquants, Action-Montréal préférera de ne pas avoir à sévir. L’Office de la Langue Française devra faire ses devoirs et assumer sa responsabilité.
Cependant, devant les abus et le manque de discipline, la ville agira résolument. Des avertissements d'abord, puis ensuite des sanctions pour les récidivistes impénitents.
Puisque la très vaste majorité est d’accord…il convient d’en prendre acte!
 
Action Montréal, le Parti (pris) des Montréalais (es).
Par Clément Sauriol
Candidat