jeudi 8 avril 2021

La Langue Française à Montréal, une affaire de bon sens!

 

Montréal le mercredi 7 avril 2021
 
MONTRÉAL en pré-campagne électorale!
 
Je pense aux prochaines élections à Montréal, le 7 novembre. Élections auxquelles j'entends bien participer activement, en me présentant dans Villeray- Parc Extension- Saint Michel-François-Perrault.
À propos de la Langue Française, voici à quelle enseigne je me loge.
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Le Français à Montréal, c’est d’abord du bon sens!
 
Sans le Français, Montréal est une ville ordinaire, banale, conformiste, pâle, à la limite, insignifiante. Personne ne veut pour cette Ville magnifique, si différente, si originale, une telle déchéance.
 
Les inquiétudes au sujet de l’anglais, qui menace le Français dans les commerces, les lieux de travail, est une rengaine à laquelle il faut mettre fin. Ces perpétuelles dénonciations ne font qu'irriter les montréalais, au même titre que les abus des commerçants et ceux des universités et collèges de Montréal, surtout anglophones, qui se spécialisent dans le sport malsain de mettre les francophones du Québec sur une perpétuelle défensive.
 
Le Gouvernement de M. Legault déposera bientôt sa réforme de la Loi 101. On craint ici et là que le gouvernement caquiste, ne s'en tienne qu'à du revampage cosmétique. Des ajustements à base de compromis spécieux (mot puissant qui veut dire douteux au cube). 
 
Déjà que ce gouvernement se prépare à donner presque 700 millions de nos dollars au Collège Dawson, afin qu'il s'agrandisse. On voit qu'il y a dans la politique linguistique de M. Legault de ces hérésies financières, qui confondent les analystes les plus tolérants.
 
L'abolition (c'est-à-dire leurs conversions au Français) de tous les CEGEP anglophones est la voie à suivre. Parce que bien entendu dans ces collège francisés, on y fera à l'anglais sa place au prorata de son utilité dans le Monde. Sans plus.
Compter pour que des institutions anglophones au Québec, et à fortiori à Montréal, fassent la promotion du Français comme langue de travail et de communication, c'est rêver en noir d'encre.
 
Restera bien sur ces quelques arrondissements anglicisés, ayant à leurs têtes des anglophones particulièrement haineux, qui ne se gênent jamais pour nous couvrir d'opprobre. 
 
La Loi 101 y sera imposée dans toute sa rigueur. Cela donnera à ces retardataires, l'occasion de faire preuve encore une fois de cette intolérance viscérale qui les anime, face aux québécois. Ce qui les conduira à leurs pertes.
 
Ces confrontations autour de la langue seront aussi autant d'occasions de tester la sincérité de ces politiciens fédéraux qui, la main sur le cœur, en périodes pré-électorales, font de grandes envolées en faveur du Français qu'il faut protéger.... bla bla bla! Ces simagrées ne trompent plus personne.
 
À Action-Montréal…3e voie politique tant espérée, attendue et nécessaire…notre politique de la Langue Française en est la note prépondérante. Le Français est la langue officielle du Québec. Il n’y a donc pas lieu de s’insurger, encore moins d'en défendre l'usage, comme si nous étions contraints d'expliquer au Monde Entier notre culture, ou encore d'en justifier la nécessité. 
 
En Scandinavie il y a au moins trois pays, dont les populations sont égales ou moindres que celle du Québec. La Suède, la Norvège et la Finlande, qui ont leurs propres langues, et qui les imposent partout sans complexes.
 
Oui mais ce sont des pays, pas des provinces me direz-vous? Cette question d'un Québec provincial, qui doit devenir un pays depuis le temps qu'on le dit, est une affaire à conclure, et le plus tôt sera le mieux. En attendant, puisque le Québec a déjà au sein de la fédération canadienne, proclamé que le Français y était sa langue officielle, il faut tout simplement agir dans ce sens, et cesser d'espérer des ''autres'' qu'ils se convertissent par magie aux joies du Français. Ça n’arrivera jamais.
 
Le Français langue officielle du Québec, même la Cour Suprême du Canada qui y a imposé des restrictions, en reconnaît le bien fondé et la légalité. Le reste est affaire de cuisine qui nous regarde.
 
Action-Montréal, devant le large consensus au sujet de l’utilisation du Français, en fera la langue officielle dans tous ses arrondissements, et à l’Hôtel de Ville bien évidemment.
 
Les services en anglais resteront quelque part pour les urgences. Cette manie d’offrir des services bilingues sera corrigée. Pratique contre productive, qui coûte très cher.
Considérez les coûts de traduire toutes les communications de la Ville en deux langues. Il faut y mettre bon ordre. Cela entretient la confusion. Lorsque l’on utilise deux langues, il y en a une qui a force légale. 
 
Au cas où deux langues auraient le même statut juridique, cela crée deux populations, ayant ses droits, vivant en parallèle, chacune dans son ghetto linguistique. C’est ce qui se passe actuellement. Il faut s’en tenir à la Loi 101, en exigeant du Gouvernement du Québec,de faire preuve de responsabilité.
 
Le temps des accommodements qui émiettent les liens entre les citoyens, doit prendre fin. Le Français doit être le liant collectif de l’administration de Montréal.
 
Il n’y a pas lieu de faire de Montréal un espace d’accommodements, tous plus incongrus et inconvenants, les uns que les autres.
 
La métropole du Québec, doit donner l’exemple. Passés les premiers hauts cris des contestataires... toujours les mêmes... le Français, notre langue, s’imposera avec le temps, comme la voie de la Raison.
 
De récentes études font ressortir que plus de 85% de la population estime que le Français doit être revalorisé. Qu’il doit être le lien de confiance généralisé.
 
Pas d’affichage extérieur en anglais. Services en Français dans tous les commerces, et les lieux de travail. Pas besoin d'être une intelligence supérieure, pour comprendre que les commerçants pourront accommoder les touristes, mais seulement après s'être assurés qu'ils ne parlent pas notre si belle langue. Les Bonjour-Hi seront carrément interdits.
 
C'est: '' Bonjour, soyez les bienvenus, comment puis-je vous aider ?'' La suite est affaire de bon sens, sur lequel il faut constamment insister.
 
Dans ce domaine il sera souhaitable que la Ville de Montréal, qui fait sa propre promotion au Canada anglais et aux USA, insiste dans ses pamphlets publicitaires, pour clamer haut et fort (et en français aussi bien sur) que Montréal est une ville francophone, et que c'est le Français qui fait son attrait, sa spécificité. Ainsi les visiteurs viendront nous voir en connaissance de cause.
 
Dans les cas des commerçants délinquants, Action-Montréal préférera de ne pas avoir à sévir. L’Office de la Langue Française devra faire ses devoirs et assumer sa responsabilité.
Cependant, devant les abus et le manque de discipline, la ville agira résolument. Des avertissements d'abord, puis ensuite des sanctions pour les récidivistes impénitents.
Puisque la très vaste majorité est d’accord…il convient d’en prendre acte!
 
Action Montréal, le Parti (pris) des Montréalais (es).
Par Clément Sauriol
Candidat