mercredi 22 mars 2017

Une chorale pour le 375e de Montréal



Montréal le 14 mars 2017
375e anniversaire.
Une chorale pour la Ville de Montréal
Admettons que je sois Maire de Montréal, j’aurais à cœur de créer une chorale de la ville. Celle-ci serait composée d’exécutants (bien entendu hommes et femmes, de préférence à parité de représentation) qui seraient obligatoirement employés de la ville.
Cols bleus, cols blancs, cadres, pompiers, policiers. Cette chorale serait doublée d’accompagnateurs (trices) sachant jouer d’un instrument de musique quelconque. On y trouverait aussi des gens capables de mettre en scène cette chorale. Exception...advenant que l’on ne trouve pas dans ses effectifs une ou des personnes capables de former et de diriger une telle chorale...la ville en embaucherait.
À des prix ne dépassant pas le salaire horaire des employés de la ville. Pas question de payer ces gens à coups de centaines de milliers de dollars, alors que les choristes eux sont volontaires et ne touchent que leur salaire usuel.
Les membres de cette chorale, ne seraient pas payés pour en faire partie. Cela devrait se faire sur une base volontaire, bénévole. Ils auraient comme privilège de pouvoir s’entrainer sur leurs heures de travail. À partir d’un nombre d’heures déterminées par leurs talents. Bien évidemment la ville fournirait le local et les rafraichissements, ainsi que les repas si nécessaire. La ville a probablement dans ses ressources, des services capables d’assumer normalement cette responsabilité.

La chorale aurait l’obligation de ‘’chanter toujours en français’’, qui est la langue officielle du Québec. Sauf comme exceptions, de s’adresser au public dans une autre langue, lors de réceptions officielles. Comme par exemple, lorsque la ville reçoit un ou une invité(e) qu’il conviendrait d’honorer en lui chantant un air de son pays.
Hors de ces exceptions, tout devrait se faire en français. Bien évidemment les traductions françaises de chansons composées dans une autre langue seraient admises. Cette chorale deviendrait au fil des ans, une marque de représentation de la ville. La ville paierait les droits d’auteurs aux compositeurs et artistes, dont les œuvres seraient choisies cela va de soi. Au tarif normal prévu par les conventions qui règlent les droits d’auteurs.
Advenant des déplacements, ou des performances en dehors des heures de travail, les membres de cette chorale seraient véhiculés aux frais de la ville, qui leur offrirait selon les circonstances le gîte et le couvert. Plus un per-diem modeste, uniquement si la prestation se fait en-dehors des heures de travail. Autrement les membres de cette chorale touchent leur salaire normal comme à l’accoutumée.
Cette chorale pourrait aussi parfois n’être composée que d’hommes ou de femmes, dépendant du répertoire ou de l’événement souligné.

J’insiste pour que l’orchestre qui accompagnerait les choristes soit aussi composé d'employés de la ville. Auquel cas il faudrait adjoindre un chef d’orchestre embauché ailleurs, s’il n’était pas possible d’en trouver un dans les rangs de la ville. Les uniformes et costumes seraient fournis par la ville. Ils pourraient être fabriqués à partir de commandites.
Le chef de la chorale et ses assistants formeraient une petite brigade qui aurait une rémunération additionnelle modeste, qui leur permettrait de se former en-dehors des services de la ville si nécessaire. Cette rémunération pourrait ne pas être assujettie à l’impôt, une sorte de prime au talent en somme. Du moment que la chose soit faisable légalement. Cela encouragerait les vocations si je puis dire.

En tous temps, les déplacements de cette chorale se feraient à même les ressources de la ville, qui fournirait les autobus, et pourrait en peindre un (ou deux) aux couleurs de cette chorale. Au cas où la chorale devrait prendre l’avion (après tout c’est possible et il faut tout prévoir) la ville assumerait ces frais. Même chose pour le train. Ou le bateau!
La chorale recevrait aussi des invités qui s’y joindraient le temps d’une performance. Ces invités ne seraient pas obligatoirement des professionnels de la chanson ou d’un instrument, mais pourraient être des citoyen(e)s capables de représenter la ville. Chanteurs, chanteuses ou musiciens musiciennes, ils se verraient offrir un cachet d’invités. Ceci pour éviter d’embaucher des vedettes qui exigeraient des montants fabuleux pour se joindre à la chorale.
Je fais ici cette suggestion en espérant que même si je ne deviens jamais maire, ce qui est fort possible (rire) que la ville s’empare de cette suggestion et la fasse sienne.

On dit que la musique adoucit les mœurs. Voilà une façon de rapprocher les gens, et de les stimuler dans leur travail. Cela leur donnerait beaucoup de fierté de pouvoir représenter ainsi leur ville.
Le tout devrait se faire sur une base bénévole, exception faite du salaire versé, en autant que les répétitions soient faites durant les quarts de travail officiels de la ville.

La ville pourrait aussi demander du financement pour cette chorale auprès des contribuables, sous forme de crédits d’impôt, de taxes, ou de toute autre formule qui permettrait à cette chorale de devenir éventuellement financièrement autonome.
Clément Sauriol

dimanche 4 septembre 2016

Tout n'est que mensonges et manipulations dans le projet Énergie Est de Transcanada pipeline!



Montréal le 2 août 2016
Énergie Est, Transcanada pipeline, Office National de l'Énergie (O.N.É.)
Magouilles, mensonges, triturage du processus. Tout est faux dans ce débat.
Commencez par lire le texte qui suit, et rejoignez-moi en dessous.
De toute évidence les dés sont pipés. Le jupon de la malhonnêteté dépasse. Dans l'approche maintenant préconisée, il apparait évident que pour faire passer le projet, pour le faire accepter, qu'il faut récuser les 2 commissaires fautifs et reprendre tout le processus depuis le début. C'est bien ce que l'on comprend. Écoutez les tons des promoteurs qui se déchainent contre toutes les oppositions.

'' Le but de ces manœuvres est de rétablir la confiance du public... pourquoi ? Pour que le projet soit déclaré acceptable. Il est clair pour quiconque qui comprend ce qui se passe, que ce projet-là doit passer et on le fera passer.
 
Quitte à inventer toutes sortes d'entourloupettes.
Quant aux dénonciations et l'opposition des élus du Québec, des citoyens, des groupes environnementalistes, il faut absolument leur imposer silence. Il n'est pas question que l'Office National de l'Énergie dise à la fin des audiences que le projet est refusé, qu'il est inacceptable, qu'il ne passe aucun des tests. Ce projet-là doit passer et il passera... de force.''
 
À moins que l'indignation générale provoque de telles turbulences sociales, que les promoteurs finissent par se rendre compte que leur projet est totalement irrecevable, et que les élus, notamment le gouvernement de Justin Trudeau, qui n'a pas d'appuis dans l'Ouest, prenne la décision de l'interdire... point final.
Après tout son siège est à Montréal, et sa députation du Québec y est majoritaire. Il faut donc oublier l'examen du projet par l'O.N.É. et l'enterrer immédiatement puisqu'il dérange tout le monde, et ne pourra être qu'une source d'ennuis et de catastrophes couteuses tôt ou tard.
 
Si l'O.N.É. reprend ses audiences avec de nouveaux commissaires, on y verra simplement et cyniquement que le pouvoir réel appartient aux grands conglomérats, et que la démocratie est assujettie à des promoteurs menteurs, magouilleurs, prêts à tout pour faire passer leurs désirs et besoins avant l'intérêt du public. Ce n'est pas nouveau, mais il y dans ce dossier un tel gouffre de malhonnêteté, qu'on n'en revient pas que cela puisse se faire ainsi au grand jour.
 
Remarquez tout de même qu'ainsi on ne se fait pas rouler par de sombres pratiques qui, si elles étaient occultées derrière des portes closes, nous mettraient devant le fait accompli. On se doute bien que ces fourbes-là vont tenter de nous submerger sous leur mauvaise foi, mais nous avons le pouvoir de répliquer, et nous l'exerçons.
Il faut sortir de cette affreuse dynamique de manipulations abjectes, et revenir à de la saine politique (cela existe) et au droit des gens.
J’ajoute ici qu’au cas où je me représenterais aux élections municipales, au poste de maire de Montréal, que je mettrais à mon programme mon entière opposition au passage de ce pipeline sur le territoire de Montréal, et que me servant de la notoriété du poste que j’occuperais, je ferais campagne afin de l’interdire partout au Québec, dussé-je pour cela entreprendre une guérilla judiciaire qui forcerait les promoteurs jusqu’en Cour Suprême. Avec une telle approche, nous aurions devant nous de nombreuses années sans doute plus que suffisantes, pour faire la démonstration du danger que représente le pipeline Trans-Canada d’Énergie-Est.
Non non et non à Énergie-Est.
Clément Sauriol
https://external-yyz1-1.xx.fbcdn.net/safe_image.php?d=AQC1D7wJ35twCWYQ&w=487&h=255&url=http%3A%2F%2Fimages.lpcdn.ca%2F924x615%2F201608%2F31%2F1254623-grabuge-manifestants-plus-symptome-cause.jpg&cfs=1&upscale=1&sx=0&sy=0&sw=923&sh=483

Les audiences de l'Office national de l'énergie (ONE) sur le projet Énergie Est ne peuvent plus continuer ainsi. Pour rétablir la confiance du public, les deux...
lapresse.ca