lundi 25 août 2014

La Loi (3) et l'Ordre !





Montréal le lundi 25 août 2014

La loi (3) et l’ordre.


On n’arrête pas ces jours-ci de nous abreuver, nous, pauvres et misérables contribuables de menaces de catastrophes qui nous pendouillent au nez, avec ces fichues retraites de fonctionnaires, cols blancs, cols bleus, pompiers et policiers, qui en plus de ça, par-dessus le marché, comme si les choses pouvaient encore aller plus mal, promettent ces derniers, de tout casser si on change quoi que ce soit à leurs sinécures.


Alors ils foutent le feu à la rue. Bousculent les élus avec un grand courage, puisqu’ils saccagent l’Hôtel de Ville le visage masqué, et portant des déguisements d'Halloween. 

''Céty pas un scandale ça monsieur, madame, qu’ils veulent ainsi nous dire...que ces foutus élus veuillent fourrager dans nos pensions, à nous, serviteurs publics si dévoués ? Hein que vous le savez tous vous autres bons citoyens, à quel point on est dévoués et qu’on adore vous servir ?

On veut nous obliger à payer 50% des cotisations de nos pensions futures.
Et pourtant hein ...nous aussi on a voté libéral."


Le Ministre Pierre Moreau qui tient tête au Président de la Fraternité des Policiers de Montréal et qui le rappelle à l’ordre. Du jamais vu ! Quelle audace ! Yves Francoeur est l’homme le plus puissant de la planète, et on ose le contredire, lui faire la leçon ? Hey garez-vous les gugusses, ça va barder, vous n'avez encore rien vu. Nous à la Police on est armés je vous signale. Faut pas nous faire c….


Ça donne une idée du ton qui sous-tend ces fameuses négociations qui n’en sont pas, alors que matamores et grandes gueules d’un coté comme de l’autre, s’affrontent au finish, dans une entreprise de démolition de la démocratie comme on en voit rarement.
Et le règlement P6 qui interdit les manifestations spontanées sans que les protestataires ne déposent leur itinéraire ?

L’ont-ils déposé leur itinéraire avant d’envahir l’Hôtel de Ville ? Et les masques, les foulards pour se cacher ? Et tout ça sous l’œil rigolard des policiers en service qui n’ont rien fait parait-il ?


Deux poids deux mesures me dites-vous ?

Mais voyons donc ! Depuis quand ? Il n’y a pas deux poids deux mesures, il y a la réalité, point à la ligne.

Et la réalité est que les étudiants sont des voyous en puissance qui manifestent (paisiblement) par dizaines de milliers et qu’il faut bien matraquer un peu, histoire de garder la forme. 
Alors que les policiers eux sont les gardiens de l’ordre ! Quel ordre me direz-vous ? Mais le leur ! Le reste c’est de la littérature pour les gogos.


Voulez-vous gager ici avec moi que Pierre Moreau va se déculotter lorsque cet automne les policiers, les pompiers, les cols blanc, les cols bleus et avec eux leurs marmailles, leurs femmes leurs maitresses et leurs amants, vont envahir les rues en vociférant des slogans vengeurs ?


Bien sur qu’il faut mettre de la raison dans le fouillis administratif. Mais c’est pas avec des parlottes plus ou moins intelligentes que ça se fait…ben non…c’est à grands coups d’éclats…avec des menaces, et éventuellement des coups bas. De la démolition de mobilier urbain, de désordre dans les rues, et de la perturbation économique que ça va se faire.
Le but poursuivit dans tout ça ?


‘’C’est ben simple si vous pensez économiser de l’argent en balisant nos fonds de pension, nous on va tout casser. On va niaiser au lieu de travailler, et ça va vous couter ben plus cher que ce que vous pensez économiser sur notre dos, qu’ils vont nous dire les fonctionnaires.’’

Mais allez-y que je leur réponds, moi le citoyen qu’on insulte par tant de fureur bravache. Au moins quand vous ferez la grève du zèle, on aura un semblant de paix, au lieu de se faire continuellement apostropher par des grossiers de bureaux, des tracassiers de la paperasse, des illuminés du ticket et des provocateurs qui nous menacent sans cesse des tribunaux pour des riens insignifiants.


Faites-la donc votre grève, et quelle dure assez longtemps qu’on ne s’aperçoive plus que vous existez. Il y en a plein d’autres, des plus jeunes, qui ne demandent qu’à prendre vos places. La roue tourne !


Je les regarde aller, je les écoute rager, et je me dis qu’ils font vraiment tout pour se faire aimer du public ces grands incompris. Continuez, continuez, on vous a parfaitement compris. Mais pour la compassion et la solidarité vous repasserez mes bougres.
Et moi je n'ai pas voté libéral. Quelque part ça me fait un petit quelque chose de vous voir tous vous entredéchirer. Les loups mangent les loups, et les hyènes en font tout autant !
.................................et puis zut !



Montréal le 24 août 2014


Bien entendu nous ne sommes ni pauvres ni misérables nous les citoyens. C'est une façon de parler qui veut se mettre au diapason de ces ''serviteurs'' publics qui s'ingénient très mal, à vouloir se faire prendre en pitié par la population. Manque de pudeur, de fierté, de décence...un peu tout ça. Quant au débat lui-même il ne m'en vient que des bribes, perdues dans la clameur des vociférations, des menaces, des grossièretés.

Et dans ce vacarme calamiteux, on cherche en vain un début de raison, un quelque chose qui ressemblerait à de la responsabilité sociale, civique.


''Une loi spéciale avec ça pour interdire aux policiers les manifestations ?''
Les obliger à remettre leurs uniformes ? Et leur interdire formellement, ainsi qu'aux pompiers, d'utiliser le matériel (autos, camions) tout ce qui appartient à la ville, pour intimider la population.


Avec aussi, bien évidemment, l'obligation pour le gouvernement de négocier de bonne foi, en y incluant des arbitres, des analystes qui ne seront pas partie prenante ni d'un bord ni de l'autre. Ce n'est pas trop demander, ça s'impose ! Mais pour cela il faut du courage. Mettons que ce n'est pas gagné !


Quant aux droits des policiers entre autres, laissez-moi vous dire que des droits ils en ont plus que tout le monde ! Y compris une capacité abusive de pouvoir et vouloir intimider les élus, quand les choses n'évoluent pas en leur faveur. Et ça ce n'est pas du droit, c'est de l'abus, de la désobéissance, de la nuisance.

À ne pas confondre avec cette autre forme de désobéissance civile qui est le fait de citoyens qui s'insurgent parfois avec raison, contre des lois illégitimes. Dans le cas des fonctionnaires, on a affaire à des groupes de pression puissants, qui ont une énorme capacité de nuire chaque fois qu'une loi les contrarient. Il est certain qu'il y a dans le projet de loi 3 des éléments choquant pour ces braves gens, mais cette loi ne contient rien d'illégitime. 
Nous sommes en face de constats financiers qui doivent êtres mis à jour. La loi n'est pas illégitime, sauf que la discussion qui l'entoure est empoisonnée par des abus de langage, et une mauvaise foi évidente caractérisée de part et d'autre.



D’ailleurs. Comme je l’ai écrit plus haut, je ne connais pas assez les données de la problématique de ces mises à jour de régimes de pensions. J’ai regardé ici et là, tenté de saisir un fil conducteur, ça ne marche pas. Il faudrait que je sois à la table des négociations et que j’aie en main toutes les données.

Comme tout le monde, je comprends que les villes ont d’énormes déficits actuaires à combler, et que dans ce bras de fer entre les gouvernements et les syndicats, il y a beaucoup plus de choses conflictuelles que de points de convergence.

De toute évidence les deux clans ne parlent pas la même langue. Ce qui frappe toutefois c’est l’argumentaire féroce d’un coté comme de l’autre, au sujet de transferts de sommes considérables sur des décennies. Si on veut que les parties s’entendent, il faut absolument que les uns comme les autres, mettent de coté leur rhétorique égoïste, et qu’ils considèrent le bien commun, en tenant compte du point de vu des citoyens qui à la fin vont payer la note.


C’est assez remarquable ça cette absence de sensibilité vis-à-vis du contribuable qui est considéré comme partie insignifiante. Quoi qu’il en soit, pour le moment les citoyens n’arrivent pas à saisir les enjeux réels qui sont en cause.

Autant on a l’impression que les fonctionnaires se conduisent en enfants gâtés, autant on a le sentiment que les autorités (entendre les gouvernements) se conduisent en potentats, qui tentent de s’imposer par la force plutôt que par la persuasion raisonnée. 
Avec un tel climat, je doute que l’on arrive à quoi que ce soit de probant. En définitive on accouchera d’un compromis boiteux, qui laissera les protagonistes sur leur faim, et le tout sera remis à une prochaine chicane, alors que pendant ce temps-là les rancœurs fermenteront jusqu’à la prochaine conflagration.

Clément Sauriol

mercredi 18 juin 2014

Propagande anti Québec? Ce n'est pas la première fois ! Ni la dernière !


Montréal le 17 juin 2014
LE PROJET D’INDÉPENDANCE SERAIT FAIBLE ?
Pauvre ? Dépassé ? Moribond ?
Et quoi encore ?
Quand de telles platitudes, qui ne sont que de la propagande anti Québec, sont véhiculées par La Presse, Le Soleil et consorts…ou encore quand ces niaiseries-là sont répétées et commentées par des fédéralistes plus ou moins notoires, on comprend qu’il y a là une volonté de saper le moral des troupes indépendantistes. 
Cependant il faut bien admettre que les fédéralistes étant de toute évidence opposés au projet d'indépendance du Québec, il va de soi qu'ils vont tout faire pour le discréditer ce projet.

Mais alors on peut et on doit se poser la question au sujet de ces indépendantistes plus ou moins notoires, plus ou moins mous et/ou engagés, qui se laissent subjuguer par une telle propagande, et qui s’aplatissent en répondant mollement à ces provocations ? Au lieu de faire une vigoureuse contre-attaque envers un fédéralisme envahissant, qui viole depuis toujours sa propre constitution, piétine sans vergogne les champs de responsabilités provinciales, et entretient un climat débilitant de peurs inventées, à coups de mensonges chroniques, et de politiques aberrantes?

Ce n’est pas seulement le propos débilitant qui fait fausse note dans le discours politique ambiant…mais bel et bien l’intention sournoise de discréditer constamment une approche politique absolument et parfaitement légitime. Et ce à coups de mensonges si énormes (‘’un’’ sondage insignifiant de 500 personnes commandé par La Presse, et 3 douzaines de commentaires affligeants), qu’on se demande comment il se fait que malgré tout, le mouvement indépendantiste, prend de l’ampleur ? Il y a 35 ans il n’y avait qu’un seul parti indépendantiste, le Parti Québécois. Il y en avait 3 dix ans avant, en y ajoutant le R.I.N. de Pierre Bourgault, ainsi que le Rassemblement National de Gilles Grégoire. Les indépendantistes ne représentaient alors que quelques 6 ou 8 % de l'électorat.


Aujourd’hui il y a au moins 4 partis indépendantistes à l'Assemblée Nationale et à Ottawa. Sur la scène provinciale ils colligent ensemble plus de 56% des votes exprimés (71% de l’électorat) lors de la dernière élection. Les Libéraux de Philippe Couillard en ont récolté 42%. 
Je l’ai dit, tout le monde le constate, c’est l’éparpillement du vote souverainiste qui a favorisé les Libéraux, et par ricochet un fédéralisme dont l'agonie s'étire au point de lasser la patience des honnêtes gens, qui n'en peuvent plus des sempiternelles chicanes et magouilles de ce panier de crabes qu'est la Chambre des Communes. 
Il n’y a pas une province qui ne souhaite sa disparition prochaine, et qui ne travaille dans ce sens. Avec ses projets d'oléoducs trans-canadiens, ses abominables coupures dans l'Assurance Chômage, ses gaspillages à coups de milliards dans l'achat et la construction de navires de guerre et d'hélicoptères, son Sénat de vieux bouffons séniles qui trichent et qui magouillent, il est certain que le gouvernement Conservateur d'Ottawa va enfoncer quelques clous de plus dans son propre cercueil.


Il faut compter aussi avec ces indépendantistes mous, geignards, pathétiques, qui reprennent les arguments de leurs adversaires, pour ainsi venir sur la place publique nous abreuver de constats démoralisants, du genre de…oui, les fédéralistes sont les plus forts…les jeunes ne s’intéressent pas à l’indépendance…c'est un projet de vieux...de baby-boomers...et patati et patata… n’importe quoi ! Puis quelques arrivistes qui se prennent pour des messies, et ne sont que de ridicules matamores, viennent en plus nous proférer des slogans nono, semer le doute dans le mouvement…bref je ne nomme personne ici, mais vous m'avez tous compris.


Vous pensez s’ils sont une aubaine pour les fédéralistes désespérés, qui retransmettent alors leurs commentaires démobilisants et désobligeants, et les réimpriment à grands titres, les amplifient jusqu'à la nausée. Radio-Canada entre autres médias de mauvaise foi, se fait une spécialité de commenter les ragots anti indépendance, coltinés par le Groupe Gesca (La Presse et le Soleil). Le tout sur le ton de l'évidence condescendante. Tout ça est petit, mesquin, retors, et en somme on nous crache dessus avec l'argent de nos impôts...que c'est donc laid ce Canada-là!

Au Québec le fédéralisme perd des plumes à chaque élection, et pas seulement au Québec. La dernière élection fédérale n’a fait se déplacer que 62% d’électeurs partout au Canada. Le score au Québec était anémique, et seul le N.P.D. , parti notoirement absent de la scène politique, a profité de l’écœurement général. Est-il seulement nécessaire ici d'insister sur le fait que cet épiphénomène N.P.D. a surpris tout le monde, et encore aujourd'hui demeure un mystère inexpliqué. On a parlé vaguement d'un possible effet Jack Layton...mais encore ?


Quant aux Conservateurs, qui n’ont récolté que 39% de ces pauvres suffrages, vous pensez qu’à l’échelle de l’électorat canadien cela ne fait même pas 25 % des gens aptes à voter, qui les appuient plutôt mollement. 

Au Québec les Conservateurs ont fait élire 5 députés. Un de plus que le Bloc Québécois, qui a récolté plus de suffrages que les Conservateurs. Quant aux Libéraux ils en ont fait élire 8. 
On ne peut pas dire que l'électeur moyen du Québec se bouscule au  portillon lorsqu'il est question du Canada et de son parlement. Les gens n'ont pas voté pour le N.P.D. parce qu'ils sont fédéralistes, mais parce que c'était à leurs yeux une façon de donner la chance à un autre parti. Vraisemblablement moins corrompu par le pouvoir, et susceptible avec son idéologie sociale-démocrate de favoriser des politiques moins débiles que la course aux armements et l'économie du pétrole. Après plus de 3 ans de cette triste expérience on constate une fois de plus qu'il n'y a rien à espérer du coté d'Ottawa, tous partis canadiens confondus.

La majorité des québécois s’en sacre complètement. Les Libéraux fédéraux ne font pas mieux que les Conservateurs, et il faut toute la mauvaise foi ponctuelle de sondages approximatifs et biaisés, concoctés pour abasourdir le citoyen, pour tenter d’y intéresser le badaud préoccupé par ses problèmes personnels.

Chiffres ? 
Une fois n’est pas coutume !
Aux dernières élections du Québec (7 avril 2014) 56,7% des québécois ont voté pour l’un ou l’autre parti indépendantiste, soit 2,404,999 électeurs.
Le Parti Libéral de Philippe Couillard a ramassé 41,52% des votes exprimés avec 1,757,071 votants.
1,78% ont voté pour les Verts, les Communistes, le Bloc Pot, et quelques autres groupuscules.

Source : Le Directeur Général des Élections du Québec.


C’est ça que vous appelez un mouvement indépendantiste qui intéresse de moins en moins les québécois ?
Parlez-moi d'une jeunesse qui s'intéresse à l'Écologie et l'Environnement hein ! Les commentateurs peu lucides qui colportent ces âneries-là, le font à partir d'une quelconque visite planifiée dans un non moins quelconque C.E.G.E.P. ou Université. Où on a interrogé 4 ou 5 étudiants apparemment plus articulés que la moyenne. À partir de quoi, avec des questions sournoises et alambiquées, on en déduit l'humeur sociopolitique de toute la jeunesse québécoise. 
Et les gogos de gober ces sornettes-là. PARCE QUE CELA A ÉTÉ DIT À LA TÉLÉVISION. Oh Là là!

Dites-moi donc ma bande de ‘’vous ôtres’’ sur quelle planète vivez-vous  ?
À moins que vous n’en fumiez que du bien mauvais ? Ou plutôt que vous ne lisez pas les bons journaux ?
Vous devriez vous purger chacun de vous avec 4 grains d’ellébore (mettez-en 8). 
À faire descendre avec une bonne tisane d’eucalyptus.

Non mais…hein !
Le 24 Juin prochain, ce n’est plus la Saint Jean.
C’est la FÊTE NATIONALE… nuance !
Clément Sauriol

jeudi 12 juin 2014

Gouverneur du Québec? Pourquoi pas!

  Suite de Facebook
Montréal le jeudi 12 juin 2014

Voici encore une fois, tous les liens qui vous aideront à mieux me connaître au cas où éventuellement il vous plairait d'appuyer un porte parole comme moi, qui s'implique depuis qu'il existe.
Je me suis présenté à la Mairie de Montréal, je pourrais me présenter comme député indépendantiste et/ou indépendant. Même si un parti politique arrivait à me recruter, je resterais indépendant (surtout au sein d'un parti) mais certainement pas le Parti Libéral du Québec ou du Canada, pas plus que les Conservateurs.

Le NPD ne m'inspire vraiment pas. Pas plus que la scène fédérale.

Reste Québec Solidaire et la C.A.Q. 
Quelque part je comprend la sympathie que ce parti-là inspire. Sa conception toute de gauche de la politique, annonce un parti-pris évident pour une nette amélioration de la Condition Humaine. Sauf qu'être de gauche et uniquement de gauche, dans une sphère politique comme le Québec, où toutes les options, sauf celles qui se targuent d'extrémisme sont présentent, condamne ce parti à la part congrue de l'opposition. 

Il y a autre chose aussi qui me chiffonne chez Québec Solidaire. C'est leur propension à se croire porteurs d'une vérité humaniste qui sent carrément l'idéologie du ''crois ou meurt''. 
Bien au-delà des prises de positions parfois courageuses de ses membres, alors que ses porte-paroles sont très articulés et vraisemblablement sincères. 
Il n'en demeure pas moins que pour ce qui est de la solidarité on a vu mieux. Si le Gouvernement de Mme Marois est tombé le 7 avril, c'est en grande partie parce que Québec Solidaire et aussi la C.A.Q. ont annoncé (tout comme les Libéraux) qu'ils allaient voter contre le budget de Nicolas Marceau. 

Ainsi Mme Marois n'a eu d'autre choix que de déclencher des élections et on connait la suite. 
La C.A.Q. a légèrement augmenté sa présence à l'Assemblée Nationale, ainsi que Québec Solidaire. Sauf qu'ils n'ont plus le moindre pouvoir. Les libéraux étant majoritaires et le P.Q. l'opposition officielle, la C.A.Q. et Québec Solidaire sont réduits à faire de la figuration. 

Comme flair politique ils sont nuls. Leurs petits calculs électoraux se sont transformés en autant de pelures de bananes. S'ils avaient été plus accommodants avec Le P.Q., pourtant leur allié idéologique, nous aurions fait l'économie d'une période infernale de 4 ans avec les libéraux.

Option Nationale  
C'est mieux comme approche idéologique, parce que plus réaliste. Ils ne sont pas plus de gauche que de droite. Ils prônent un Québec politiquement pluraliste et ils ont raison. Mais là encore leur présence à cette élection, sans planification stratégique avec Québec Solidaire, la C.A.Q. et le P.Q. aura finalement pavé la voie aux Libéraux. Les indépendantistes sont gâtés en fait de maladroits politiques. 

Au Parti Québécois 
Ils auraient bien besoin d'un homme comme moi, mais sauraient-ils écouter ce que les citoyens ont à dire ? Pas évident!

Un autre parti indépendantiste? 
Non encore, mais pourquoi pas un regroupement de tous les partis indépendantistes avec une stratégie commune? Alors là je pourrais m'impliquer.
Je vous le dis ici mi-figue mi-raisin, je me verrais assez bien comme premier Gouverneur du Québec, une fois que les Québécois auront fait leur indépendance et choisi leur mode de gouvernement. 
République ?
Parlementarisme Constitutionnel ?
Coopérative Parlementaire ?
Commune Parlementaire ?
Association de Régions Interdépendantes. (Modèle Suisse?)
Quoi d'autre ?
On y pense.
Je vous reviens sur ces passionnants sujets dans une autre chronique.
Clément Sauriol 


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lundi 26 mai 2014

Montréal le lundi 26 mai 2014

C'est avec grande surprise et une tristesse réelle que je viens saluer ici la contribution citoyenne de M. Marcel Coté. Nous étions tous deux candidats à la dernière élection de Montréal. Nous avions bien évidemment quelque chose en commun. Disparaitre ainsi à peine quelques mois après ces élections, où comme nouveau venu en politique active M.Coté n'a laissé personne d'indifférent, alors que sa prestation fut des plus honorable, est presque choquant. Il pouvait encore espérer se reprendre dans 4 ans, mais le sort en a décidé autrement.
Souhaitons que son courage, alors qu'il affrontait un électorat difficile, servira d'exemple à d'autres qui voudront eux aussi éventuellement offrir leurs services et leurs talents à leurs concitoyens. Il n'y a pas d'âge pour bien faire.
Je vous salue M.Coté et j'offre mes condoléances à vos proches.
R.I.P.
Clément Sauriol

dimanche 13 avril 2014

Questions au candidat à la mairie de Montréal du 3 novembre 2013

Montréal le 13 avril 2014

En faisant le ménage dans mes paperasses, j'ai retrouvé ce questionnaire qui m'avait été soumis par une journaliste du Huffington-Post Québec.

Je connaissais ce questionnaire de Marcel Proust, qui jouit ici et là d'une estime bizarre, parce que des questionnaires je peux vous en faire et de bien meilleurs. Mais je me suis quand même prêté au jeu, pour ne pas désobliger cette brave journaliste, qui faisait au moins l'effort de me contacter. Je n'allais pas bouder simplement parce que les œuvres de ce génie de Marcel Proust, (l'écrivain le plus ennuyeux qui soit au Monde) me tombent littéralement sur la rate. J'ai compris que cette brave dame considérait, qu'à défaut de pouvoir se faire son propre questionnaire, que celui-ci ferait l'affaire. 

Dans le fond pour ordinaire qu'il soit, il peut faire l'affaire. Le voici donc dans son intégralité. J'ai pensé que le reproduire ici pourrait être amusant, alors amusez-vous.

Le questionnaire de Proust de Clément Sauriol
Publication: 1/Nov/2013 à 14:45

Clément Sauriol est (fut) candidat indépendant à la mairie de Montréal. Il est un travailleur autonome polyvalent et il travaille présentement comme secrétaire-recherchiste pour La Corporation des Premières Assises Mondiales sur la Condition Humaine (Rallye 2000). Pour le connaître davantage, je lui ai proposé de répondre à cette version adaptée du questionnaire de Proust.

Quelle est votre vertu préférée? La patience.

Quelle est votre qualité préférée chez un homme? Qu'il soit polyvalent, c'est-à-dire qu'il soit curieux et qu'il multiplie l'acquisition de connaissances, tant intellectuelles que pratiques, tout au long de son existence. En d'autres mots, qu'il soit à la fois capable de comprendre, d'expliquer et de démontrer.

Quelle est votre qualité préférée chez une femme? L'indépendance. Une femme dominée par une idée ou une passion ressemble à s'y méprendre à un homme. Elle doit être différente. Mais bon, qui suis-je pour parler des femmes? Je peux parler d'une femme que j'ai connue, voire de deux, trois, ou dix, mais généraliser, non, ça ne colle pas.

Quelles sont vos priorités pour Montréal? Je le demanderai à autant de citoyens qu'il me sera possible de rencontrer et je ferai une synthèse de ce qu'ils souhaitent. Je suppose que je serai obligé d'élaguer les idées sottes et égoïstes, de celles qui représentent de véritables progrès. Par ailleurs, je vous engage à lire intégralement tout ce que j'ai écrit à ce sujet depuis 2 ans. Une ville ne se définit pas en deux mots. Surtout pas une agglomération de type mondiale, avec un bassin de population de plus de 3 millions d'âmes.

Quel est votre rêve pour Montréal? Que les gens s'y sentent à l'aise comme on l'est dans une demeure, disons familiale, où règne la joie et où l'on se parle en même temps que l'on s'écoute. C'est mon petit côté fleur bleue.

Quelle est votre opinion sur le projet de Charte des valeurs québécoises? Cette charte, qui fait dire beaucoup de sottises, n'existe pas. C'est un projet. On en reparlera lorsque ce projet, devenu loi, aura été voté, après discussions. Pour le moment, ce n'est qu'un sujet de conversation. Cette question, tout particulièrement, sent le piège à candidat et l'épreuve à politicien. Pourtant, il n'y en a pas de charte. Cherchez l'erreur!

Quelle ville trouvez-vous inspirante pour Montréal? L'Atlantide! Mais non, c'est une farce. On va dire Montréal, dans dix ans.

Quel serait un grand malheur pour Montréal? Que l'on se retrouve encore une fois avec les mêmes partis politiques, à faire les mêmes choses. Ce qui risque, au train où vont les choses, de nous arriver. Ainsi en ont décidé les médias. Misère!

Quelle réforme admirez-vous? Celle qui a permis aux noirs américains, dans les années 60, de se libérer de leur condition abjecte et d'être reconnus comme citoyens à part entière. Il y a encore beaucoup à faire. Cette libération, cette émancipation des individus et des peuples, on la doit au Siècle des Lumières et plus particulièrement à la France du XVIIIe Siècle. Vive la France!

Quels sont vos héros dans la vie? L'ingénieur Cyrus Smith, le journaliste Gédéon Spilett, le géographe Jacques Paganel, tous des personnages de l'œuvre de Jules Verne. Le photographe Nadar. Louis Pasteur, Enrico Fermi, Jules Vanier et des centaines d'autres, dont la famille Joliot-Curie et l'écrivain Blaise Cendrars. J'avais la plus profonde estime pour Neil Armstrong, homme d'un courage extraordinaire, ainsi que ses deux compagnons Aldrin et Collins. Quant aux réformateurs sociaux, pour qui j'ai également beaucoup d'estime, leur liste exigerait un bottin passablement long.

Quel est votre mot préféré? Quoi! Comme dans quoi donc? Ou de quoi est-il question?

Quel mot détestez-vous? ''Précédent''. Comme dans ''sans précédent''. Sotte expression que l'on entend partout et qui dénote l'immensité de la sottise, de l'ignorance, de ceux et celles qui l'emploient.

Qui choisiriez-vous pour illustrer un nouveau billet de banque? Un bébé qui suce son pouce!

Quel don de la nature aimeriez-vous avoir? Celui d'ubiquité. Ah pardon, ce n'est pas un don naturel. Dommage.

Quelle est votre devise? ''Ma grandeur se passe de l'abaissement des autres.''

Quel est votre auteur préféré? San Antonio.

Quel est votre compositeur chouchou? Pour le moment, Richard Desjardins.

Quel est votre peintre favori? Miro, comme dans mirobolant! 

Pour en apprendre un peu plus sur ce candidat à la mairie de Montréal et sur ses idées, je vous invite à consulter son blogue.
VOIR AUSSI SUR LE HUFFPOST

Merci Stéphanie

Clément Sauriol

mardi 8 avril 2014

Retour de 50 ans en arrière

Montréal le 8 avril 2014

Les élections du 7 avril ont reporté au pouvoir le parti de Jean Charest sous la gouverne de Philippe Couillard.

Nous avons donc à Montréal un libéral fédéraliste comme maire. Un parti libéral provincial majoritaire. Il ne manque plus que Justin Trudeau reporte le parti libéral du Canada au pouvoir à Ottawa.

 Nous avons devant nous quelques 4 ou 5 années qui s'annoncent difficile. À moins que l'arrogance de tous ces vainqueurs ne leur monte à la tête, et qu'ils commettent de très grave sottises.

Dur d'être démocrate!
Clément Sauriol


dimanche 30 mars 2014

Jour d'élections anticipées à Québec.

Dimanche le 30 mars 2014

Il fait une tempête hivernale avec blizzard de type janvier. On se croirait en plein hiver. Kool, j'aime beaucoup! Ça n'a pas empêché les gens de se déplacer pour aller voter.

Je mets ici les références à mon site Facebook, pour que vous puissiez aller y lire les articles que j'y ai mis, depuis que la campagne est commencée. Il y en a une dizaine et il y en aura d'autres d'ici le 7 avril.

Facebook:
https://www.facebook.com/clement.sauriol.1

Les titres des articles:



Nous sommes en élections
Titres des articles à lire avant d’aller voter le 7 avril 2014.
Chroniques du temps qui passe
1) Nous sommes en élections.
2) Le pétrole de l’Île Anticosti.
3) Les slogans : Expliquer le Monde en deux mots. (a)
4) Les slogans : Expliquer le Monde en deux mots. (b)
5)  À soir on fait peur au Monde. N'en jetez plus la cour est pleine !
6) Malaises et mesquineries. Texte de Julien Maréchal.
7) Écarts de langage, attention danger !
8) Les partis politiques, c’est du pareil au même ?
9) (a) Générations.
9 (b) Générations… suite.
À venir:
9 (c) Générations… suite.
10 (a) Le vote : P.Q.
10 (b) Le vote : Les Libéraux et la CAQ
10 (c) Le vote : Québec Solidaire et Option Nationale

mardi 11 mars 2014

La ville de Montréal c'est notre métropole : c'est important pour tous les québécois.

Montréal le mardi 11 mars 2014

 Le printemps est à nos portes
Les élections au Québec
Nous sommes en élections. Je suis à préparer une revue des activités de la Ville de Montréal. Pas seulement du point de vue administratif, mais surtout au sujet de ce qu'y vivent les montréalais.  Une fois les élections terminées je vous reviendrai ici avec des sujets passionnants.

Pour le moment ce sont les élections qui me sollicitent. Ce qui se passe est très intéressant. Il y a du débat dans l'air, et j'irais presque jusqu'à dire que ces élections-là sont plus riches, plus intéressantes que les dernières élections municipales. 
Il est vrai qu'au Québec les élection provinciales soulèvent plus les passions. C'est un tort. Une démocratie participative en santé verrait le même pourcentage d'électeurs s'impliquer, se déplacer pour aller voter, quelque soit le niveau de gouvernement. 

Mais ce phénomène est universel. L’abstentionnisme est aussi virulent aux USA (encore plus qu'ici) qu'il ne l'est en Europe, du moins aux niveaux municipaux. Mais bon je n'y peux rien, c'est vous les citoyens qui y pouvez quelque chose. Si ça ne vous intéresse pas, je ne peux pas vous forcer.

Je vous invite donc à me suivre pour le moment sur Facebook où je tiens une ''Chronique du temps qui passe ''sur les élections à Québec, presque au jour le jour.
Je vais même y donner la parole à d'autres, et surtout, oui surtout je vous la donne à vous tous. Vous pouvez m'écrire ici, mais vous pouvez le faire facilement sur Facebook. C'est prévu. 

Si vous n'avez pas accès à Facebook, mais que néanmoins vous voudriez lire mes textes, dites-le moi et je vais les mettre ici sur mon blogue.
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Bonnes élections à tous

Clément Sauriol




mercredi 15 janvier 2014

Bonjour Mme Payette

J’ai écouté et plutôt deux fois qu’une, l’entrevue qu’accordait Lise Payette à Benoit Dutrisac sur Télé-Québec à son émission des Francs-Tireurs. Puis j’ai écouté avec beaucoup d’attention le documentaire sur sa vie, où c’est sa petite fille qui lui pose des questions. Deux excellents moments de télévision où, pour une rare fois, cette extraordinaire invention qu’est la télévision, remplit son rôle d’éducation et d’information.

Il est regrettable et même décourageant au premier regard, de constater que les plus jeunes, ceux et celles qui sont entre 14 et 18 ans, ne connaissent pas du tout Lise Payette. N’en ont jamais entendu parler. Encore qu’il soit difficile de se faire une idée exacte de ce que connaissent les plus jeunes, à partir d’un si pauvre échantillonnage.

Ce serait différent si on interrogeait 3 ou 4 mille jeunes, mais passons. Les jeunes de toujours ne s’informent pas des choses qui préoccupent les grandes personnes.
N’oublions pas ce constat fait il y a des milliers d’années, par un penseur dont le nom m’échappe, et qui devait vivre quelque part dans la Mésopotamie, la Grèce, l’Égypte ancienne, ou pourquoi pas la Chine ou les Indes ? :
‘’Les générations montantes s’opposent toujours à celles qui les précèdent ’’. 

Il nous en faudrait beaucoup de Lise Payette ces temps-ci. Parlez-moi d’une citoyenne qui n’a pas la langue dans sa poche, et qui ne se laisse pas intimider par les vomisseurs de clichés, propagandistes de leur seule et unique bienséance. Ces bien-pensants qui pensent tout croche, et qui sont dévoués à une seule cause… la leur.
J’ai rencontré une fois Lise Payette. C’était sur la Grande Scène le soir d’ouverture des festivités de la Fête Nationale de 1975 au Lac des Castors sur le Mont Royal à Montréal. Elle attendait de monter sur la scène où elle annonçait le programme et encourageait les Québécois à être fiers de ce qu’ils sont. On placotait de bonne humeur, et je me souviens de sa gentillesse lorsque n’étant que machiniste de scène, elle me parlait et échangeait avec moi comme si j’étais la personne la plus importante qui soit.
Ça c’est du respect. J’en ai gardé un souvenir marqué.

Son combat pour l’avancement de la Condition Humaine, qui passait par l’émancipation de toutes les femmes, rejoignait aussi les hommes de bonne volonté. Elle laisse un immense héritage de dévouement, un chantier considérable quoique toujours inachevé, de l’amélioration de cette Condition Humaine.
J’ai été touché, parce que d’abord je les aime bien pour leurs intelligences si articulées, par les témoignages des principaux protagonistes du Printemps Érable, Martine Desjardins, Gabriel Nadeau-Dubois et Léo Bureau-Blouin.

Mme Payette rend aussi un hommage mérité à Pauline Marois, qui se bat dans cette arène qu’est l’Assemblée Nationale. J’entends depuis son élection (où elle est passée à un doigt de se faire assassiner) jaillir sur son compte les pires horreurs, et trop de ces horreurs sont distillées par d’autres femmes.

Il y en a dans mon entourage, et je suis confondu devant la méchanceté toxique de certaines déclarations contre Pauline Marois, qui sont proférées par des femmes qui la vouent aux gémonies.

Mme Marois est ciblée pour 3 raisons toutes plus ignobles les unes que les autres. La première est qu’elle est une femme, la deuxième est qu’elle est la Première Ministre (et qu’elle est la première femme à occuper ce poste depuis que le Québec existe) et la troisième est qu’elle est la Cheffe du Parti Québécois.
Elle est donc détestée et honnie par ses détracteurs, qui ne lui pardonnent pas d’être une maudite ''séparatisse'' comme aurait proféré un Jean Chrétien, individu grossier entre tous.
Vous pouvez être certain que si une femme du Parti Libéral avait été la première à être élue au poste de Première Ministre, qu'elle aurait été traitée avec plus de modération.
Lorsque j’entends les gens déconsidérer Pauline Marois, je n'entends pas de critique démocratique, ni de dénonciation articulée au sujet de ses politiques, mais bel et bien des déferlements de haine.

Exactement ce que Lise Payette et tant d’autres femmes supérieures ont subie au cours des âges. Nous ne sommes pas sortis des cénacles machistes, ni des sacristies, quand on voit les acquis sociaux, péniblement arrachés à l’obscurantisme millénaire, être mis en danger par celles-là même qui devraient les défendre.
Quelle désolation devant tant de femmes accoutrées de signes religieux tous plus immondes les uns que les autres, hurler comme des harpies pour qu’on ne leur impose jamais la moindre liberté de penser. Elles prétendent défendre leur identité soit... alors qu’elles devraient défendre leur liberté.
Ce n’est pas la même chose.

La religion catholique ainsi que toutes les religions chrétiennes, sont des impostures, des infamies, de même que toutes les autres religions concoctées par des mâles dominants et exclusivement au service des hommes.
 
C’est particulièrement vrai pour l’Islam. Et à regarder ce qui se passe partout sur notre planète, on doit s’indigner dynamiquement devant les manifestations de brutalité, de haine, de sang et de mort que propage l’Islam, peu importe ce qu’en disent ses défenseurs lorsqu’ils nous exhortent à ‘’croire’’ qu’il y a un autre Islam, et qu’il faut le connaître pour l’apprécier.

Je me fiche qu’il y ait un Islam paisible, c’est une religion dominante et exclusive comme toutes les religions, et elle doit être refoulée aux dépotoirs de l’Histoire.
Si bienveillante que cette religion-là soit, au dire de ses adeptes modérés, il n'empêche qu'elle inspire d'immenses cohortes d'individus tous plus méchants les uns que les autres, et qui chaque semaine souillent l'actualité de leurs bruits et de leurs fureurs. Le pire constat que l'on peut faire contre ces illuminés acharnés à tout saccager autour d'eux, est qu'ils s'en prennent surtout à des innocents, et de surcroit à leurs coreligionnaires. Le christianisme en son temps a lui aussi accablé l'humanité de ses abominables excès, et ses dénonciations anti-féministes existent toujours.

Mme Payette à qui je souhaite une longue et paisible vieillesse, a bien mérité de tous les êtres humains dignes de ce nom. Pas seulement des Québécois.
Merci à vous Lise !
Clément Sauriol
Candidat indépendant à la mairie de Montréal le 3 novembre 2013.

lundi 4 novembre 2013

Site officiel de Clément Sauriol, candidat Indépendant aux élections de Montréal, le 3 novembre 2013


Le possible a été fait, cela n'a évidemment pas fonctionné.
Fin de parcours annoncé.

Nous pouvons maintenant retourner à nos affaires quotidiennes. On retiendra de cette élection que 55% des électeurs de Montréal ne se sont pas déplacés pour voter. Et ce malgré les exhortations des gouvernements, tant celui de Québec que celui de Montréal, qui ont investi des millions pour démontrer aux gens l'importance d'aller voter. 
Rien n'y fait, le bon peuple ne se déplace pas pour une élection municipale. Doit-on interpréter cet absentéisme comme une protestation envers une classe politique discréditée, qui ainsi se voit stigmatisée d'un lourd déficit de légitimité? 

C'était la même chose aux précédentes élections, alors qu'Union Montréal, déjà empêtré dans les scandales est tout de même parvenu à se faire réélire et avec lui (le Parti Union Montréal) tant de petites crapules qu'on connaissait pourtant. Maintenant, au-delà de l'indignation de pacotille des citoyens qui ont chialé jusqu'à plus soif, mais n'ont rien fait pour changer les choses, nous reprenons la politique conventionnelle des partis magouilleurs, des politiciens retors, infantilisants,  et ma foi c'est ce que les gens veulent. 
''Vox Populi, vox populi''. La voix du peuple c'est la voix du peuple. Surtout quand elle ne dit rien.

Les médias (tous) ont perverti la démocratie. Et on s'interroge sur ce qui a pu pousser toute la classe journalistique, à faire élire un Denis Coderre à la mairie de Montréal? Pourquoi était-ce si nécessaire, et nécessaire à qui?

Étaient-ils tous aveugles au point de ne voir que ces quatre partis, dont ils n'ont cessé tout au long des deux dernières années, à nous exposer les travers, et les quelques contenus douteux de leurs programmes souvent squelettiques? 
Plus souvent inexistants ou complètement délirants? 
Aussi pourquoi avoir voulu à force de visibilité, donner tant et tant de crédibilité à Denis Coderre, toujours présenté comme le meneur incontestable, qu'il soit élu coûte que coûte? On ne le sait pas. 
À moins qu'ils n'aient tous reçus  des instructions sévères d'instances occultes, qui les ont mis en demeure de ne pas déroger à la ligne éditoriale prescrite? C'est possible. 
Quoi qu'il en soit ce qui devait arriver est arrivé, et nous sommes pris avec pour quelques années. Il reste à espérer contre tout pronostic, que ce politicien carriériste avant tout, pourra quand même faire quelque chose pour Montréal qui en a bien besoin. 
On ne peut pas toujours tabler sur le pire en espérant le meilleur. Donnons sa chance à ce coureur, si tant est, étant donnée sa prestance, qu'on puisse lui accoler une telle fonction athlétique.
Tout dépit mis à part, et j'en admet un certain degré ce qui est tout à fait naturel, tous sans exception, vont rapidement déchanter soyez-en certains. J'espère ici me tromper. Cependant le passé de cet homme qui sent le souffre, est garant de son avenir.  Et du nôtre! On n'y coupera  pas: '' Qui a bu, boira!''.

On doit cependant penser, espérer, souhaiter qu'avec l'étalage au grand jour des magouilles qui ont entaché la réputation de Montréal, et discrédité sa classe politique, que les dirigeants actuels vont comme on dit se garder une petite gène, et se sachant surveillés de près, vont réfréner pendant quelque temps leurs envies de fourrer encore une fois leurs doigts crochus dans la caisse. 
Cependant, ne vous faites pas d'illusions. Sans une surveillance de tous les instants, les mauvaises manières reviendront au galop comme le naturel que l'on chasse. À la première baisse de vigilance les magouilleurs reviendront en force, et ce ne sont pas quelques sparages autour de stratégies  antidérapantes, qui empêcheront les voleurs de revenir encore une fois puiser dans vos avoirs.  Les enjeux sont bien trop grands pour que ces messieurs-dames affamés de biens mal acquis, renoncent à un tel pactole. La guerre aux fraudeurs est une affaire interminable. C'est un combat permanent. 
L'idéal dans un monde imparfait est de maintenir ces détournements dans un pourcentage toujours inacceptable bien sur, mais inévitable compte tenu de la nature humaine. Des quelques 30 % de détournements dont nous avons été les victimes depuis plus de 20 ans, si on arrivait à en diminuer la fréquence jusqu'à 1% ce serait déjà fameux. Je table plutôt sur des détournements probables d'au moins 10%. Les rusés coquins qui rodent autour de l'Hôtel de Ville de Montréal ont plus d'un tour dans leur sac. Je suis pessimiste me  direz-vous, parce que se faire voler 10% du budget de la ville c'est déjà envisager des pertes de 500 millions par année, mais tout ce que je peux vous dire ici est que j'espère me tromper. Des fois qu'une vague formidable d'intégrité déferlerait sur notre ville. Pourquoi pas après tout? 
Mais bon hein...!

Un maigre 45% de participation citoyenne. 
Cette indifférence généralisée aura de lourdes conséquences.
Le Gouvernement  du Québec, à force de publicités songées, a fait son possible afin d'inciter les gens à aller voter... en vain. 
Le score est semblable à celui  d'il y a 4 ans. C'est désespérant et c'est aussi une grande leçon. 
Les gens détestent cette démocratie artificielle, ce miroir aux alouettes. Ils savent qu'ils n'ont rien à faire dans ces rendez-vous électoraux, où tout est décidé dans des lieux secrets, que tout le monde devine, mais qu'on ne peut pas nommer, tant les fausseurs de démocratie sont bien organisés. 
Il y a aussi ce sentiment d'impuissance qui accompagne le geste de voter. Chacun, pris individuellement, se rend compte qu'une seule voix, la sienne, est dérisoire face à l'énorme machine qui est celle du pouvoir. Les gens ont probablement le sentiment que quelque part dans le processus électoral, les choses sont ainsi faites que leur vote n'aura pas de poids, ne comptera pas, que tout est truqué, qu'il s'agit d'abord et avant tout d'une affaire d'organisation partisane, et que le citoyen votant, qui n'est affilié à aucun parti, ne sera pas pris en compte. 
Et les gens, qu'ils pensent cela ou simplement le suppose, se désaffilient massivement d'un processus qui ne les concerne pas. Du moins au premier degré, qui est précisément celui du vote. Parce qu'au deuxième degré, qui est celui du pouvoir, du pouvoir de taxation, alors là oui, ils vont le sentir passer.

Entre aussi en ligne de compte dans cette abstention massive, cette autre réalité qui fait que la majorité des gens ne comprennent absolument pas le processus électoral, qu'ils s'en fichent, parce que tout simplement ça ne les intéresse pas. N'étant pas politisés, il ne se doutent même pas de ce que peut représenter pour leurs propres intérêts, le fait de voter. 
S'ils ''écoutaient'' (donc avec un esprit critique) les nouvelles du Monde Entier, au lieu de les ''entendre'' (passivement) parfois à la radio ou à la télévision, ils prendraient conscience de l’importance majeure du vote populaire, alors que dans tant de pays, on s'entretue pour simplement l'acquérir ce droit si précieux. Mais dans les démocraties occidentales, les citoyens repus, ne se préoccupent plus d'aller participer à la chose publique. Ils s'occupent de jouir de leurs existences de consommateurs, et du moment qu'on ne les embêtent pas avec des choses compliquées ils ne réagissent pas. Ils subissent béatement et s'en trouvent satisfaits. 
Il faut dire cependant à la décharge de l'électeur moyen en Occident, que les partis politiques, qu'ils soient d'une tendance ou d'une autre, se ressemblent tous. Leurs différences tiennent à des façons de faire la politique gestionnaire, et en somme ces partis ne s'adressent pas à l'humain en particulier ou en général, mais visent une clientèle choisie.

Pourtant cette fois-ci l'électorat abstentionniste (55%) a eu tort. Une élection municipale n'a pas l'effet d'une élection provinciale ou fédérale. Mais c'est pourtant là l'élection la plus proche des citoyens, puisqu'elle implique le quotidien de chacun.
Il fallait voter en masse, même pour annuler, et contrer civiquement cette dérive anti-démocratique. Les gens, écrasés par la pression médiatique, n'ont pas eu ce sursaut de participation qui aurait fait toute la différence, comme lors des dernières élections fédérales, où une certaine vague orange a confondu tout le monde, y compris les sondeurs. 
Ceci étant dit, on constate que cette vague orange n'était, du moins pour le Québec où elle s'est produite, qu'une manifestation d'humeur frustrée de la part des électeurs. Depuis cette élection, où là aussi l’abstentionnisme a établit des records, le N.P.D. n'a rien fait de significatif, et n'a rien proposé aux québécois qui lui ont pourtant donné l'opposition officielle. 
Depuis plus d'un an cette opposition s'est acharnée à déconsidérer le gouvernement conservateur de Stephen Harper autour de questions éthiques empoisonnées, sur une thématique insignifiante à l'échelle des finances publiques, de l'ordre de quelques centaines de milliers de $ de dépenses sottes de la part de sénateurs paresseux et bêtifiants. 
Pendant ce temps-là le reste du budget du gouvernement fédéral est resté dans l'ombre, et ses dépenses à coups de dizaines de milliards ont été occulté par cette dérive idiote au sujet des frasques de quelques sénateurs véreux.

Il faut maintenant tourner cette page, et tâcher de faire notre possible. Le quotidien nous attend. Cette aventure est terminée. Peut-être y reviendrons-nous une autre fois. Pour le moment, c'est fini!

Au revoir!

Clément Sauriol


dimanche 3 novembre 2013

vendredi 1 novembre 2013

Il y a un peu de visibilité médiatique. Presque pas mais un peu.

L'émission de mercredi soir sur Matv s'est ma foi très bien déroulée. Elle aura duré quelques 20 minutes, ce qui est une performance de la part de Matv, dans le désert aride de visibilité que nous ont offert (en fait ils ne nous ont absolument rien offert) les médias, tant écrits que télévisuels ou électroniques. Et ce depuis plus d'un an qu'il n'en ont que pour ''On sait qui''.

Suite à cette émission que je mets en ligne, ici même sur ce blogue, il me semble qu'elle plaira aux internautes, d'autant plus qu'on la rediffuse plus de 6 fois, ce qui est très bien.
Voici donc ce lien précieux:
http://matv.ca/montreal/mes-emissions/mise-a-jour-montreal/videos

Allez. votez quand même, sait-on jamais ?

Et puis tiens je vais vous faire une autre suggestion, que vous examinerez au mérite.
Vous pensez qu'il y a tellement de candidats, de candidates, que dans ce fouillis vous n'arrivez pas à vous faire une idée, quant à ce vote qui vous appartient?

Et bien allez voter et annulez tous vos bulletins en votant pour tout le monde. Vous allez voir que s'il y en a des milliers qui font ça, que ça va compter dans la valeur future de ce vote. Que pourront dire les élus lorsqu'ils se vanteront d'avoir eu une quelconque majorité, si dans l'ensemble, le vote de protestation fait de tous ces bulletins annulés, est plus élevé que tous les autres?

Ils devront se taire au lieu de se vanter, et sauront qu'ils sont sous haute surveillance, devant une population qui vote, même si c'est pour désapprouver.

Ou bien votez pour moi.

Vous n'avez rien à perdre et tout à gagner. Je ne promets rien d'autre que de faire mon possible, et mon possible vaut toutes les promesses de tous ces partis politiques, rompus aux expédients, aux raccourcis, aux miroitements de promesses qu'ils ne tiendront pas.

Un miracle???
Je ne suis pas croyant!
C'est à vous les citoyens de décider, et je compterai sur vous tous pour me donner un coup de main.

Clément Sauriol