Avis aux intéressés.
Il y aura aujourd'hui samedi le 26 octobre à 13 heures, un débat ouvert sur le site de la communauté reddit.com/r/iama, sur le sujet brulant de l'heure, c'est à dire les élections à Montréal le 3 nov prochain.
Venez tous y participer, vous êtes les bienvenus.
reddit.com/r/Montreal
C'est un lieu d'échange sur tout et sur rien. On pose des questions en direct à l'intéressé, soit l'invité, et celui-ci vous répond (ou non si les questions sont sottes). Cette conversation sous forme de dialogues se répand ensuite dans la communauté reddit qui ainsi peut s'informer sur un sujet plus ou moins actuel.
Dans ce cas-ci ce seront les Élections Municipales à Montréal le 3 novembre prochain, qui seront le sujet du jour.
Clément Sauriol
Candidat indépendant à la mairie de Montréal le 3 nov 2013.
vendredi 25 octobre 2013
dimanche 20 octobre 2013
L'Itinéraire: une revue engagée.
Montréal le 20 octobre 2013
Dans le numéro de cette semaine, il y a quelques pages consacrées aux candidats à la mairie, dont moi, à qui on a fait l'aumône d'un encart, où j'exprime en six ou sept lignes, mon point de vue sur la problématique de la pauvreté à Montréal.
Par ailleurs les autres candidats sont traités pareils.
Un petit résumé sur quelques lignes, à coté des photos des candidats.
Sur la page suivante, il y a un article qui déplore que tous les candidats n'aient en somme pas grand chose à dire sur le problème de la pauvreté.
Bref nous sommes tous mis dans le bain mousseux des bonnes intentions, enrobées dans des paroles insignifiantes.
Le problème, parce qu'il y en a un, c'est que pour ce qui est de la pauvreté et des façons de combattre la misère à Montréal, j'ai bien dû, sur tous les sites que j'utilise, en mettre des pages et des pages entières.
Il se trouve que la personne à l'Itinéraire qui a fait les articles, n'a très certainement rien lu de ce que j'ai écris, pas plus qu'elle n'a dû lire ce que les autres avaient à dire sur le sujet.
Moi je les ai tous lus, et en y regardant de plus près, je remarque qu'il y a en effet une sorte de consensus entre tous les candidats, pour dire qu'il faut faire plus.
Sauf que je suis un des rares à expliquer en long en large et en travers, ce qu'il faut faire. J'y mets plein de détails.
Dans ces articles encadrés de l'Itinéraire, ce qu'on y lit n'est pas l'expression de la volonté des candidats, dont moi, mais l'absence de recul de la journaliste qui a fait ces encadrés, sans se donner la peine de lire les programmes des candidats.
Elle a tout réduit en six lignes plus ou moins pareilles pour tous les candidats, et elle se désole de constater que nous n'ayons rien à dire. Ce n'est pas nous les candidats qui n'avons rien à dire, c'est la journaliste qui n'a rien à communiquer, et n'a rien à écrire, parce qu'elle ne lit pas.
C'est pauvre tout ça!
Clément Sauriol
vendredi 18 octobre 2013
Il reste 16 jours avant les élections à Montréal, le 3 novembre prochain!
Il reste quoi…16 jours
avant l’élection pour la mairie de Montréal.
Hey!...Les belles grandes affiches!
Soucieux de me faire
élire, j’ai parcouru la ville aujourd’hui, afin d’y poser mes 12 affiches
électorales. J’en ai mis une au Patro Le
Prevost sur un kiosque de vente de sapins de Noël, dans l’enclos dit: du ‘’Jeu
de Fers’’ sur Christophe-Colomb.Un peu plus haut que Jean-Talon, pas loin de
la rue Everett.
Puis j’en ai posé une Place Gérald Godin, face à l’entrée du
Métro, au Métro Mont Royal.
On en trouve une
également au coin de Papineau et Mont
Royal.
On en retrouve une
autre dans Le Village au coin de Sainte
Catherine et Panet.
Puis une autre au Carré Saint Louis par-dessus celle de Mélanie.
La prochaine se trouve
juste en face du Café Dépôt Saint Denis
et Maisonneuve, en face de l’entrée de l’UQAM, coin opposé. Là où est l’O.N.F.
en fait.
La suivante se trouve
dans Notre Dame de Grâce, sur la rue Sherbrooke
ouest, entre les rues Wilson et Melrose.
Après quoi il faut en
trouver une autre, juste en face du restaurant Di Lallo au coin d’Allard et Hurteau à Ville Émard.
On continue vers la rue Verdun, dans Verdun, entre la 3e et 4e
avenue. Il y en a deux là, mises dos à dos.
J’en poserai deux
autres au Marché Jean Talon et ce
sera tout. Des affiches il y en a suffisamment comme cela.
Suivez-moi aussi sur Tweeter
et Facebook, où je place des capsules qui vont vous intéresser. C’est sur le
blogue ici que se trouve le programme le plus élaboré, mais j’en donne des
extraits sur les médias sociaux.
***
Bien évidemment si on
veut que les choses changent, il faudra bien aller voter.
Il y a un million cent
mille personnes d’inscrites, et il n’est plus possible de s’inscrire depuis
jeudi le 17 octobre à 20 heures. Les listes sont maintenant fermées. Je vous
signale aussi que vous ne pouvez pas vous inscrire le jour du vote au bureau de
vote.
Si vous n’êtes pas
inscrit, c’est trop tard!
***
Il vous reste toutefois la possibilité d’encourager
votre entourage à aller voter. Faites cela, ça compensera. Et puis vote ou pas,
la ville demeure votre affaire.
Les sondages donnent le
même comme gagnant, mais les sondages ne votent pas. Ce sont les citoyens qui
votent.
Pour ma part il me faut
quelque chose comme 60,000 votes et plus, pour emporter pour vous cette
mairie, avec laquelle si vous le voulez, nous ferons ensuite de grandes choses.
Si ça ne vous intéresse
pas, ce sont les mêmes partis, les mêmes politiciens de la vieille garde, qui s’occuperont
de la ville, et voguera la galère.
Mais que vous vous en
occupiez ou non, c’est vous et vous seuls qui aller payer la facture… hé oui… c’est
comme ça!
Bonne nuit les petits!
Clément Sauriol
Candidat Indépendant à
la mairie de Montréal le 3 novembre qui s’en vient.
dimanche 13 octobre 2013
À qui se fier ?
Les Élection municipales à Montréal le 3 novembre prochain!
Je ne vous en dit pas plus. Je vous donne le lien.
Ne manquez pas ça il y va de votre portefeuille, de votre compte en banque, de vos économies et de celles de vos enfants pour les prochain 30 ans.
http://julienmarechaldit.blogspot.ca/2013/10/a-qui-se-fier-les-elections-du-3.html
Clément Sauriol
Candidat Indépendant à la mairie de Montréal le 3 nov prochain.
Je ne vous en dit pas plus. Je vous donne le lien.
Ne manquez pas ça il y va de votre portefeuille, de votre compte en banque, de vos économies et de celles de vos enfants pour les prochain 30 ans.
http://julienmarechaldit.blogspot.ca/2013/10/a-qui-se-fier-les-elections-du-3.html
Clément Sauriol
Candidat Indépendant à la mairie de Montréal le 3 nov prochain.
samedi 12 octobre 2013
Le Mégaphone: La Parole aux Citoyens
C'était hier soir vendredi le 11 octobre, que les candidats à la mairie de Montréal, prenaient la parole en plein air sur la Place des Festivals, au coin de Jeanne Mance et l'avenue du Président Kennedy.
Le sort m'ayant été favorable, j'ai été choisi le premier pour ouvrir le bal. J'avais préparé un texte minuté, mais les organisateurs voulaient que les orateurs s'adressent à l'auditoire (à peu près 200 personnes) d'une parole spontanée. Le tout relayé sur le web.
Mais bon je pouvais tout de même lire mon texte. Sauf que (j'en ris encore) je devais tenir le microphone d'une main et en actionner le bouton d'émission tout en tenant mes feuilles, debout, sans lutrin. J'avais 7 minutes.
Une sorte d'acrobatie qui faisait que j'avais de la difficulté à maitriser mes feuillets. Quoi qu'il en soit, j'ai réussi à placer mon laïus en totalité, sauf la dernière phrase.
Expérience éprouvante, mais formatrice et très amusante. Notre ami Michel Désautels, égal à lui-même, a fait un excellent travail de présentation, et ma foi la plupart des orateurs s'en sont bien tirés. Pas mal moins bien que moi évidemment, mais ils ont fait leur possible (rires). On a hué Denis Coderre soit dit en passant. Chose qu'il a pris avec bonhommie.
Je vais vous donner ici l'intégral de cet aperçu, sur le thème proposé de ce qu'était la vison des candidats, au sujet de Montréal pour dans 10 ans.
''Que sera devenue Montréal sous votre gouverne dans 10 ans ?''
Il fallait y mettre du rêve, beaucoup de réalisme, et aussi pas mal d'humour. Le seul qui n'avait vraiment aucun humour, et qui n'a absolument pas respecté le thème, était le candidat communiste. En somme conforme à sa religion.
Voilà donc ma prestation oratoire:
Bonsoir tout le Monde !
Vous donner une vision de
ce pourrait être Montréal, dans 10 ans.
Il me faudrait songer à être élu 3 fois pour arriver à
planifier une action qui portera sur 10 ans. Mais bon, mettons qu’au cours d’un
mandat, j’arrive à initier des changements qui amélioreront les choses.
Il faudra se résigner
dans la première année, à ce qu’il n’y ait pas de changements physiques
spectaculaires. Nous avons un grand ménage à faire, dans le seul domaine de
l’assainissement de nos finances.
Ce ne sont pas des dossiers
qui vont vous mettre la joie dans l’âme. Ce sera plutôt dans le registre des
nécessités qui s’imposent, dans le silence constructif et patient.
Sauf qu’au fil des jours,
les citoyens vont mieux respirer.
Essayez de vous
représenter votre ville dans quelques années, avec des quartiers revampés. Des
rues agréables bien lisses, où la circulation y sera de moitié moins dense. Où le
partage se fera entre voitures cyclistes et piétons, séparés les uns des autres
par un marquage sur le pavé.
Rien qui coûte une fortune en aménagements. Alors
que la population elle, aura augmenté dans 10 ans, mettons pour rester réaliste,
de 200,000 personnes.
Essayez de vous
représenter votre ville avec son caractère Français, celui de la première
grande ville Française des 2 Amériques. Et que ce fait-là soit affirmé, comme
une caractéristique formidable.
Je sais qu’il y a des
esprits chagrins qui voudraient que Montréal soit une ville bilingue. Sauf que
Montréal n’est pas, et ne doit pas être une ville bilingue.
Un Montréal bilingue
c’est une ville qui devient anglaise en 10 ans, et où le fait français y est
folklorisé.
Il ne faut donc pas
écouter les protestations des grincheux qui sont toujours les mêmes.
Et calmement, en peuple
sur de lui, affirmer dans ses habits et
sa culture, que Montréal est au Québec,
et que le Québec c’est Français, fin de la discussion.
Parmi la presque centaine
d’états des 2 Amériques, il n’y a qu’une seule enclave de taille, ayant une
nation originale, qui soit d’expression française. Hormis quelques départements
français.
Et c’est le Québec.
Comme toutes les grandes
villes du Monde, à Montréal aujourd’hui comme dans 10 ans, les
autres langues s’y exprimeront en toute liberté. Du moment que chacun reconnait
que le fond sonore commun est, et doit être français…
Parlons maintenant du
décor.
C’est bien joli les
nouveaux édifices, et ma foi tant qu’à en faire, de préférence de très beaux, il
faut se donner la peine de redécorer tous les quartiers de l’ile de Montréal.
De Pointe-aux-Trembles
jusqu’à l’Aéroport.
De Sainte Geneviève
jusqu’à Hochelaga Maisonneuve.
De Montréal Nord jusqu’au Vieux Port.
De donner à l’aide de concours
à chaque quartier, un caractère physique qui le distingue des autres. Cela doit se voir dans son
mobilier urbain, l’aménagement de ses avenues, de ses parcs, de ses façades, et
des aires de magasinage, de loisirs, de jeux, d’écoles, et ainsi de suite.
On arrive dans un
quartier, et on y reconnait comme lorsque l’on arpente un immense paysage,
chaque tournant qui nous ménage une surprise, un enchantement.
Cela se fait en décorant.
Et il n’est pas nécessaire d’y investir des milliards de fonds publics. La
ville fournira une aide certes, un encadrement comme on dit, mais le gros doit
venir des citoyens eux-mêmes. C’est un
travail de fourmis patientes, qui doit provenir des citoyens, regroupés en
associations, et qui s’entendent entre eux pour se forger une identité locale
particulière, dont ils seront à la fois fiers et jaloux.
Ainsi nous aurons la
sensation en nous promenant dans nos quartiers, qui sont autant de gros villages
typés, de nous déplacer dans un vaste domaine, bordée de belles rues, dotées d’un
mobilier changeant de lieu en lieu.
Avec des parcs aux
bosquets multicolores, tout en admirant ici et là des terrasses vertes qui
dégoulinent de verdure.
De murs couverts de
lierres variés. Ici une construction audacieuse, là une aire de repos où le
calme est roi. En Hiver on s’adapte, et l’Art prend le dessus sur la Nature.
Ici et là de petits
commerces de proximité, des toits verts, des lieux d’agriculture urbaine avec
de petits marchés, qui offrent en saison leurs primeurs aux chalands.
La moitié moins de
voitures, dont beaucoup ne pénétreront plus dans certains quartiers, et qui
trouveront en périphérie, des stationnements en hauteur et en profondeur, où
ils seront à l’abri des intempéries et des déprédations.
Stationnement sans frais
directs s’entend.
Il faut donc insister,
sans s’attarder aux éclats des revanchards, ennemis de tous les progrès, aux
aménagements qui sont les reflets des temps nouveaux. Écologie, recyclage, éclairage
sécuritaire la nuit, vie nocturne envoutante, enrichie de tous les apports qui
nous viennent du Monde Entier.
La sécurité avant d’être
une affaire policière, en est une d’acceptation des autres. De vie courtoise,
dominée par le souci constant de s’entre-respecter. Cela se fait en commençant
à la petite école, et en continuant l’effort pendant aussi longtemps qu’il le faudra,
à l’aide de campagnes de civisme.
Il faut que les élus
donnent l’exemple. Je déplore ici dans
cette campagne ces accusations, dénonciations, venant de la part de mes
opposants, qui ne craignent pas pour se tailler une place dans l’administration,
de tenter par tous les moyens, souvent les plus infantiles, de discréditer
leurs adversaires.
Qu’en sera-t-il s’ils
accèdent au pouvoir?
Quant à moi je ne vois
dans cet aréopage ni adversaires ni concurrents. Je suis ici afin d’offrir mes
services aux citoyens, pas pour gagner un concours, ou me trouver une job
payante. Dans ma soixantaine la notion de carrière ne m’ayant jamais sollicitée
depuis 40 ans, il est impensable que j’y
succombe maintenant.
J’aimerais avoir plus de
temps afin d’aborder avec vous les problèmes de l’itinérance, des sans-logis, de
la solitude dans la détresse. De toute cette pauvreté qui nous déshonore au
XXIe Siècle. Que je voudrais voir éradiquée d’année en année comme un banc de
neige qui fond et disparait progressivement.
Il faudrait songer à
mieux utiliser ces vastes cours d’eau qui nous baignent. Alors des navettes
entre la Rive Sud et Montréal, pour désengorger les ponts, avec des liens
d’autobus et de voitures électriques en usage libre comme le Bixi vers le
Centre Ville.
Des parcs de bicyclettes
pour favoriser le déplacement de cette visite qui nous vient chaque matin, et
s’en retourne chaque soir comme une marée bienfaisante.
Des berges accessibles,
des plages, et quoi d’autre?
Même chose sur la Rivière
des Prairies, où je verrais d’un bon œil qu’on y favorise les activités de
canotage, de pêche, de promenades, bref de loisirs aquatiques.
On fait quoi, l’hiver ?
On sort les patins, les skis, les raquettes. J’ai même songé à glacer l’Estacade
pour permettre aux gens de traverser le fleuve en patins. Du moment qu’il y a
aux deux bouts, des édicules bien propres, où ils pourront se chausser une fois
la traversée faite.
C’est une idée qui ma foi
en vaut bien d’autres, et elle couterait bien moins cher qu’un nouveau Pont
Champlain. Quant aux effets que cela aurait sur l’humeur des gens et leur
santé, je vous demande simplement avant d’en rire, de considérer cela sous
l’angle du progrès.
Bien évidemment il faut
varier nos patinoires, dont j’en verrais qui s’allongeraient dans les
quartiers. Des circuits réfrigérés à cause du réchauffement n’est-ce pas.
Montréal a une vie
souterraine qui est une distinction. Il faut l’améliorer, la rendre d’un usage
permanent, comme d’encourager des entreprises à travailler la nuit plutôt que
le jour, et ainsi d’étaler la mobilité des gens sur toute la journée, plutôt
que simplement le jour.
C’est d’autant plus
faisable que beaucoup d’entreprises, grâce à l’Internet, travaillent avec une
clientèle planétaire, et on le sait, quand la moitié de la planète dort,
l’autre veille.
Cela soulagerait d’autant
les transports en communs, qui ainsi seraient utilisés jours et nuits. La même
machinerie serait utilisée avec moins d’effort, et pendant plus longtemps.
Je n’ai que 7 minutes et
je pourrais vous charmer ainsi pendant des heures. Ce sera pour après les
élections si vous faites preuve de sagesse et de vision.
Maintenant allez voter et
soyez heureux.
Merci de votre attention.
Bonne fin de soirée.
Clément Sauriol.
Applaudissement nourris à droite, au centre et à gauche.
Je salue et je me retire.
Lorsque Michel Desautels m'a demandé ce que je ferais avec la problématique du réchauffement climatique ?
Je lui ai répondu que j'envisageais de recouvrir Montréal d'un dôme. J'ai eu droit encore là à des applaudissements.
Somme toute une excellente soirée sous un ciel serein.
Clément Sauriol.
Applaudissement nourris à droite, au centre et à gauche.
Je salue et je me retire.
Lorsque Michel Desautels m'a demandé ce que je ferais avec la problématique du réchauffement climatique ?
Je lui ai répondu que j'envisageais de recouvrir Montréal d'un dôme. J'ai eu droit encore là à des applaudissements.
Somme toute une excellente soirée sous un ciel serein.
mercredi 9 octobre 2013
Le Conseil Jeunesse de Montréal me pose des questions.
Il y a quelques temps je recevais une invitation de ce Conseil de la Jeunesse de Montréal, de répondre à quelques questions. Très gentils, ces braves gens m'adressent un questionnaire auquel je doit tâcher de répondre en 100 ou 120 mots.
Bien évidemment je n'ai pas pris cette exigence au pied de la lettre. En somme j'avais compris qu'on me demandait de ne pas écrire une thèse sur chaque sujet abordé. D'accord ! Mais moi j'aime ça beaucoup m'exprimer clairement, et ce n'est pas ma tasse de thé que de simplifier ma pensée pour qu'elle ''fitte'' (c'est de l'anglais bâtard) dans un corset écrit contraignant. Je me suis dit que peu importait si je débordais un peu, que de toute façon ce sont des adultes, et ils vont être bien contents que je me donne la peine de leur répondre. Après tout ils posent des questions importantes, et à une époque ou la jeunesse est capable de se taper les 7 gros tomes de Harry Potter, ce ne sont pas quelques phrases de plus qui vont les effrayer.
Grosse erreur de ma part. Ils m'ont réécris pour me demander de reprendre l'exercice, et de m'en tenir (écoutez ben ça) au nom de la justice pour les autres, aux 120 mots exigés.
Alors là je leur ai bien dit que je trouvais cette attitude parfaitement infantile, et ils m'ont réécrit pour me dire qu'ils n'allaient pas publier mes réponses. Tiens toé mon bonhomme, ça t'apprendra! Puis ils sont allés bouder. Alors je vais moi ici sur mon blogue publier à la fois leurs questions et mes réponses. Parce que moi, je ne boude pas, c'est pas de mon âge.
Déjà que quand j'avais 6 ans je ne boudais plus depuis 4 ans, c'est vous dire si je m'amuse devant la réaction de ce Conseil de la Jeunesse de Montréal. Y sont vraiment difficiles hein ces enfants gâtés-là.
Mais ils m'ont bien fait rire avec leur réaction pincée.
***
Voici leur questionnaire et mes réponses.
Merci
de ne pas dépasser 100 mots par question.
Merci
de nous joindre en pièce jointe le logo de votre formation politique afin que
nous puissions l’afficher lors de la diffusion des réponses?
Merci
de nous envoyer le questionnaire complété d’ici le 7 octobre. La publication se
fera sur nos médias sociaux à compter du 9 octobre.
Nom du
candidat/de la candidate : Clément Sauriol
Formation
politique : Indépendant
1. Comment comptez-vous déployer la
nouvelle Stratégie jeunesse montréalaise 2013-2017, au sein de la Ville centre et des
arrondissements?
La question que vous me posez
implique qu’il y a déjà une stratégie jeunesse, et qu’elle est nouvelle. Je
connais pas mal de groupes de jeunes, et pour vous répondre il faudrait que je
sache ce dont il est question ? De quel groupe émane cette stratégie nouvelle ?
Est-ce votre Conseil qui l’a élaborée ? Si oui faites m’en tenir une copie. Je la
lirai dans sa totalité, et serai ensuite en mesure de vous répondre. Il tombe
sous le sens que je ne serais pas sérieux si je me prononçais sur un projet
dont j’ignore les tenants et aboutissants. Je savais qu’il y avait un Conseil Jeunesse à Montréal, comme il y en a un à tous les niveaux de gouvernements,
mais je n’en connais aucun des membres. Et je n’ai pas encore reçu de ce
Conseil de déclaration d’intention. Affaire à suivre avec grand intérêt.
2. Quelle est la place des jeunes dans votre équipe
et dans votre programme?
Pour le moment les jeunes qui
m’ont offert leur aide sont essentiellement de ces «nerds», soit dit gentiment,
qui savent pitonner des ordinateurs, et qui connaissent la manière de
travailler les réseaux sociaux. Ils m’aident aussi à faire mes affiches, et
travaillent à mon élection en rameutant leurs amis, à qui ils indiquent où et
comment prendre connaissance du programme que je propose aux montréalais. Ils
sont actuellement une douzaine en première ligne, et chacun prétend avoir son
propre réseau. Je verrai le 3 novembre ce que valent ces réseaux-là. C’est à
l’œuvre qu’on connait l’artisan. Pour l’essentiel ils me parlent de WI-FI,
chose qui sera la norme partout dans les grandes villes d’ici quelques années.
D’autre me parlent de droits humains et ils sont nombreux. La plupart
voudraient s’impliquer mais avouent ne pas savoir comment. Il faudra les former
avant de les embarquer dans des projets. Par contre il y a quand même pas mal
de groupes bien structurés, dont sans doute le vôtre, avec lequel j’aurai
plaisir à travailler. J’espère que lorsque je serai élu, qu’ils seront nombreux
à présenter des projets, et à faire des suggestions. Je me servirai des
ressources déjà existantes à la ville pour les accueillir, et leur donner la
possibilité de s’impliquer à tous les niveaux qu’ils jugeront d’intérêt.
3. Comment comptez-vous encourager davantage les jeunes Montréalais à s’engager
dans la ville?
Je n’ai aucune idée préconçue à
ce sujet. Comme je l’ai dit plus haut ce sont les jeunes eux-mêmes qui doivent
s’impliquer. Le rôle du maire sera alors de s’assurer qu’ils seront entendus,
puis écoutés. Je verrais assez bien une rencontre aux 3 mois (peut-être même
plus si cela s’avère prometteur) une sorte de table de concertation où les jeunes
et les plus jeunes, pourront débattre de leurs projets. Il faudra sans doute
qu’ils aient des lieux faciles d’accès (de préférence sans frais) avec un
matériel adéquat pour leur permettre de s’impliquer. Ce ne sont pas les lieux
qui manquent à Montréal, et avec les deux nouveaux CHUM, il va se libérer une
somme astronomique de lieux qui pourront être utilisés. Pas seulement pour
parler, mais aussi pour faire des projets. Je pense ici aux artisans qui sont
presque toujours sans le sou, et qui tirent le diable par la queue pour se
trouver des endroits où ils peuvent vivre et s’épanouir dans la créativité. Je
leur faciliterai grandement les choses.
4. Comment comptez-vous attaquer la problématique du taux de chômage élevé
qui touche particulièrement les jeunes montréalais?
Montréal est d’abord une ville.
Son rôle en matière de création d’emplois est très limité. Sauf en ce qui concerne
la fiscalité. Par exemple, des lieux qui ne coûtent presque rien, sauf le
chauffage et l’électricité, sont une bonne base pour aider toute une jeunesse créative
à se faire son propre emploi. J’estime que la meilleure façon de se faire
soi-même, est d’être autonome. C’est une question de dignité. D’autre part la
ville peut certes s’impliquer dans des projets plus vastes, et avec de grands
ensembles privés, favoriser la formation et la prise en charge de jeunes,
désireux de se tailler un métier. Je suis moi-même diplômé de l’Institut
Teccart, et je sais ce que vaut une bonne formation technique. La ville pourra
certainement offrir des stages de formation dans son propre réseau et à tous
les niveaux.
5. Comment comptez-vous favoriser le développement durable?
Personne ne sait exactement ce
que veut dire cette expression. On annonce sous cette rubrique des projets qui
doivent s’inscrire dans la durée, être de préférences écologiques, qu’ils aient
la capacité de grandir, et d’ajouter de la valeur. Mais en somme le terme
demeure vague à souhait. On parle d’agriculture urbaine, de toits verts, un
domaine qui exigera beaucoup de monde, et sera créateur d’emplois, d’énergies
douces, et beaucoup de recyclage. Mais il faut aussi que Montréal se taille une
place dans l’avant-garde des nouvelles technologies, qui visent à économiser
les énergies, et rendent la vie civile moins trépidante, plus conviviale, moins
stressante. On peut tabler sur les transports en commun, le partage des
véhicules, etc etc etc. Il faudra bien évidemment bonifier tout ce qui
améliorera le civisme, la vie de quartier, l’implication des citoyens rue par
rue, maison par maison. Le développement durable est, c’est sans doute ici une
approche personnelle, une affaire de qualité de vie.
6. Comment comptez-vous favoriser le développement et la qualité des
transports en commun, ainsi que d’encourager les modes de transports actifs?
Les méthodes existent. D’abord
contrairement à M. Bergeron, je suis absolument contre l’installation de
tramways dans la ville. J’en exposerai les raisons techniques détaillées si on
me le demande. C’est une approche du XIXe Siècle et c’est dépassé. Quand aux
coûts éventuels d’une telle aventure c’est carrément délirant. J’ai évoqué plus
haut le partage de la route. D’abord encourager fortement le covoiturage.
Abolir la taxe de bienvenue pour inciter les gens à s’installer à Montréal,
plutôt qu’à se réfugier dans les banlieues. On peut, cela a été essayé
ailleurs, permuter les numéros des plaques de voitures (paires, impaires) et
ainsi faire des jours pairs et/ou impairs. C’est une bien meilleure idée que de
faire payer les automobilistes pour pénétrer dans un quartier, comme cela se
fait à Londres. Montréal n’a pas la taille de Londres et notre climat est
disons, spécial. Je verrais assez bien une formule voitures électriques de ville comme le BIXI par exemple. De telles
voitures serviraient plusieurs fois chaque jour. Il faut trouver une bonne
formule. De plus, il faut rationaliser le stationnement et ses frais
abominables, de manière que les gens puissent immobiliser leur voiture pendant
des jours, voir des semaines, sans être pénalisés. Ces voitures qui
constamment se cherchent un stationnement réglementé à la folie, causent une
circulation parasite et une pollution effarante. Il faut changer cela et permettre aux gens de
souffler. Je ferai probablement la guerre aux parcomètres, engeance nuisible.
J’ai pas mal d’autres idées concernant la bicyclette, les rues réservées à
certaines heures, et surtout la gestion de la circulation aux heures de pointes,
en inversant le sens des rues afin de faciliter l’arrivée et la sortie de cette
foule, qui se précipite matin et soir, dans d’affreux embouteillages. J’ai dans
mes dossiers des dizaines de pages qui détaillent cette façon de voir les
choses.
7. Comment comptez-vous favoriser les saines habitudes de vie chez les
jeunes de la métropole, et quels types d’actions prévoyez-vous mettre de
l’avant?
Déjà avec les premières
expériences de popotes roulantes, on voit qu’il y a là une volonté de ne pas encourager
n’importe quoi. Mais il faut que cette cuisine, qui favorise le rapprochement
des citoyens demeure abordable. Un sandwich à 10$ avec un breuvage à 4$ plus
les taxes ce n’est pas cela qui va aider ceux qui comptent leurs sous. Quant à
permettre la vente de malbouffe, chose qui ne semble pas affecter outre mesure
un certain politicien à l’embonpoint révélateur, ce n’est pas non plus
une façon d’aborder ce problème. Bien évidemment il faut donner l’exemple.
Éducation d’abord. Bannir toute cette saloperie des arénas, des évènements
sportifs, ou à tout le moins taxer la malbouffe et détaxer la nourriture saine.
Qui va juger de tout cela ? Difficile je vous le concède. Mais bon, il existe
tout de même des pistes de réflexion. Je voudrais aussi que toute la nourriture
même passée date, mais encore bonne, soit remise aux agences d’aide comme
Moisson Montréal par exemple. Il faut que la ville s’assure que chaque enfant
mange à sa faim, soit chez lui soit à l’école. J’ai aussi là-dessus beaucoup
réfléchis aux manières de faire, et j’en dirai pas mal plus lorsque j’aurai
l’espace pour le faire. C’est un dossier très important.
8. Comment comptez-vous assurer l’accès à un logement
abordable aux jeunes montréalais?
C’est curieux à quel point ces
histoires de logements décents à prix abordables reviennent à chaque élection.
Le Québec augmente en population grosso-modo de quelques 100,000 personnes par
année. On ajoute donc un million à la population aux dix ans. Il faut loger
tout cela. Et pas dans des taudis insalubres. D’autre part, il y a des
logements qui arrivent en fin de vie. Moisissures, délabrement, manque
d’entretien, vétusté. Il faut en détruire un certain nombre, et en mettre
d’autres aux normes. La ville pourrait offrir à des propriétaires, de devenir
partenaires d’une agence de logements sociaux, en échange de certains
privilèges, comme une forte diminution de taxes, et une surveillance de l’état
des bâtiments ainsi enrégimentés aux nécessités sociales. Un encadrement sain,
efficace, rigoureux, avec responsabilisation du locataire, assurerait à la
ville une banque de logements, qu’elle pourrait ensuite répartir selon des
conventions faites entre adultes responsables. Un peu comme les coopératives
d’habitations qui se louent en fonction des revenus. Il y a beaucoup à faire
encore dans ce domaine.
9. Comment comptez-vous rendre Montréal plus attrayante pour les jeunes
familles qui quittent de plus en plus Montréal au profit de la banlieue?
Je l’ai dit plus haut, commencer
par abolir la taxe de Bienvenue, une véritable horreur fiscale. Puis aussi
favoriser comme dit précédemment, la tenue d’une banque de logements
abordables. Je suis absolument partisan d’une agence qui va colliger tous les
baux, et ainsi mettre un terme aux agissements de propriétaires abusifs, qui
expulsent des gens sous des prétextes douteux, aux seules fins de pouvoir augmenter
les loyers. Le corollaire de cela est qu’il faut avec cette agence qui
colligera les baux, offrir une protection aux propriétaires corrects, contre
les déprédations, les locataires nuisibles et mauvais payeurs. Ce n’est pas
aussi compliquée que cela en a l’air. Il existe ailleurs dans le Monde des
formules qui ont fait leurs preuves, et ici au Québec on peut accoucher de
formules originales qui nous seront propres.
10. Comptez-vous agir afin de vous assurer que tous les jeunes Montréalais
aient accès à des services de proximité similaires, alors que l’offre de
service peut varier grandement d’un arrondissement à l’autre?
Qu’est-ce que vous entendez par
des services de proximité similaires? Je vous avoue que ce jargon m’indispose.
On parle de bibliothèques, de loisir, d’arénas, de parcs d’encadrement des
jeunes avec des moniteurs, des activités culturelles, sports, films rencontres
familiales, échanges entre les arrondissements, ouverture aux autres cultures,
activités après classes. Et bien sur, faire en sorte que les jeunes, je parle
ici des très jeunes entre 8 et 14 ans, soient impliquées dans des activités de
quartiers, et pourquoi pas qu’ils puissent en tirer des revenus pour financer
leurs activités. Je vous ferai une liste si vous voulez. Je gage que j’arrive à
dégager plus d’une centaine d’activités. On y reviendra.
Voilà, c'est vraiment toute une corvée que de lire tout ça. Ça m'a pris 10 minutes ! Pfiou !
Et pour l'écrire 20 minutes. Effrayant!
Clément Sauriol
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