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Les élections à Montréal le 3 novembre 2013
Une ville, un vaste programme.
Il n’y aura pas de promesses électorales indues.
Seulement des déclarations d’intentions tirées du programme que je propose et
qui seront appliquées au mérite, avec l’aide du comité exécutif, et l’ensemble
des élus des arrondissements. Cependant le bureau de consultation que je
voudrais créer (à partir des structures déjà existantes) s’alimentera des
suggestions qui seront faites par les citoyens, et qui seront également
appréciées lors des prises de décisions, au mérite.
Ce bureau, du moment qu’il suscitera une large et
pertinente réflexion, faite de suggestions réfléchies et articulées, sera
appelé à jouer un rôle essentiel dans les prises de décisions.
Sans la participation des citoyens, la ville sera
aux mains des fonctionnaires, des technocrates, des
administrateurs-gestionnaires. Il restera toujours le maire que je me propose
d’être pour tempérer les dérives extravagantes, lorsqu’il sera nécessaire
d’intervenir au bénéfice des citoyens électeurs.
D'abord...voter!
Mais rien ne vaut dans une démocratie digne de ce nom l'implication des
citoyens, à commencer par la nécessité d'aller voter massivement.
Le règlement P-6.
Il représente une nuisance, un abus de pouvoir, et même si de bonnes âmes pensent qu'il est normal que les manifestants soient tenus de donner leurs itinéraires, il y a dans ce règlement des irritants majeurs qui mettent en danger la démocratie et la liberté d'expression.
Ces choses-là sont mille fois plus importantes pour notre santé sociale et économique, que le seul aspect ''loi et ordre'' qui sert de prétexte aux forces rétrogrades à se défouler contre les contestataires.
Ce règlement P-6 est une aberration démocratique et devra être abrogé.
Il y a d'autres façons de maintenir la paix dans nos rues que celles qui consistent à traquer, piéger, emprisonner et punir avec des amendes irrationnelles, des citoyens qui décident de s'exprimer démocratiquement en contestant, comme c'est leur droit.
Les dégâts causés actuellement à la liberté et à la démocratie sont sans commune mesure avec les quelques vitres cassées et poubelles renversées qui sont le lot de toutes les manifestations, y compris celles des événements sportifs.
Quelques éléments du programme proposé. (2)
Outre qu’il faut être vigilant quant à la bonne
marche de l’administration, la Ville de Montréal doit rembourser aux citoyens les sommes volées lors des temps de magouilles dont
nous commençons à sortir. Il faudra donc que les administrateurs de la ville
s’opposent à toute augmentation de taxes foncières et de frais de services, à
hauteur des sommes disparues, et qui ne pourront pas être recouvrées dans un
premier temps.
Ce qui veut dire que pendant de longues années, les taxes foncières et
les frais des services seront gelés. Seuls seront admis de nouveaux frais pour
de nouveaux services, et après examen sévère. Dans la même
logique, s'il y a lieu d'offrir de nouveaux services, il faudra envisager d'en
faire disparaître d'autres qui n'ont plus leur raison d'être. On pourra donc,
sans augmentation de frais, remplacer certains services devenus désuets par
d'autres plus appropriés.
Ainsi l’administration devra au fil des ans à venir, épurer ses
organigrammes, resserrer son administration, faire la chasse aux
coulages, aux gaspillages, encourager les achats conjoints avec d’autres villes
partout où cela sera possible, de manière a réaliser dans l’achat de matériel
et de fournitures, des économies d’échelles significatives. Sans négliger de
collecter les argents détournés, par une action judiciaire permanente contre
les fraudeurs. Cette action judiciaire se financera à même les sommes
recouvrées.
La performance examinée au mérite.
Les employés de la ville seront appelés à participer à l’effort
nécessaire au redressement des finances de la ville, en fournissant la quantité
de travail pour lequel ils sont payés. Il n’y a dans cette exigence de rigueur
rien qui puisse choquer qui que ce soit, sauf bien évidemment ceux et celles
qui prennent leur emploi à la ville comme une sinécure exempte de
responsabilités.
Responsabiliser.
Afin
de sensibiliser chacun et chacune à ses devoirs envers la population, je
proposerai que soient mis en place des cours et des sessions d’informations,
afin de mieux former tous les employés de la ville. Il y aura donc des examens
à passer pour tous ceux et celles qui désirent progresser dans leur carrière.
De plus un rapport de performance sera attaché à chaque employé, et pour chaque
secteur. À même les ressources déjà engagées. Il n’y aura pas de budget supplémentaire pour ces actions. Les syndicats, soucieux de la bonne réputation de leurs membres, seront invités à participer dynamiquement à cette démarche de fierté.
Une ville saine et agréable.
Une ville n’est pas qu’un lieu où on offre des services
d’infrastructures, c’est un endroit où il doit faire bon, agréable,
divertissant de vivre ensemble. Trop souvent dans le passé, des règlements
municipaux ont servi de repoussoirs à des initiatives aptes à favoriser la vie
en commun. Il faudra donc amender tous ces règlements nuisibles, ou archaïques,
et encourager par une fiscalité originale les initiatives locales. Voici quelques
exemples, quelques secteurs où il faut qu’il y ait des progrès significatifs.
Les nids de poules
Irritants majeurs, ces sempiternels trous dans la chaussée indisposent tous les Montréalais. Le problème semble insoluble depuis des décennies. Considérons l'enlèvement de la neige qui est une opération formidable, laquelle se répète six ou sept fois par année. La ville est ainsi quadrillée en importance, et les rues sont nettoyées en moins d'une semaine. C'est de cette façon qu'il convient d'aborder le problème des nids de poules.
Faire de vastes opérations de réparation des rues, de préférence la nuit, en interdisant le stationnement le temps de ces interventions. Cette machinerie ne fera pas plus de bruit la nuit que celle qui enlève la neige, et que tout le monde supporte avec compréhension et patience.
Les machines pour faire ce travail avec rigueur existent, et la ville peut emprunter aux autres villes cet outillage lorsqu'il n'est pas en usage. Une concertation régionale peut venir à bout de ce problème, et ainsi en améliorant les rues, les rendre plus sécuritaires, et partant, moins couteuses sur le long terme.
Il faudra donner au départ un fameux coup de collier, après quoi un entretien régulier sera largement suffisant pour qu'on n'entende plus parler de ce problème. Affaire classée, les techniques s'affineront avec l'expérience.
Quant aux coûts, je ne vous dis pas ce qu'il en coûte actuellement aux usagers, de devoir slalomer entre les trous qui vous démolissent prématurément des voitures déjà très cher à entretenir. Grosses économies en vue, plutôt que grosse dépenses. Et baisse généralisée de la grogne populaire.
Le recyclage.
Il devra être mené à ses ultimes aboutissements en visant selon l'échéancier le plus court possible, un taux de 100% de récupération des déchets,
des vidanges, du recyclage de tout ce qui peut et doit l’être. La ville
s’inspirera de toutes les initiatives qu’elle pourra glaner partout dans les
villes du Monde, où on a trouvé des solutions originales pour faire face au
problème de l’enfouissement des déchets.
Il faut viser l’enfouissement zéro. Du moment que la ville se charge de
ramasser les vidanges, les ordures et le recyclage, tout ce qui en découlera
sera sa propriété qu’elle pourra revendre et/ou partager avec d’autres
entreprises, selon ses nécessités. Les gains ainsi produits iront au fonds
consolidé de la ville. Il faut aussi considérer une forme achevée d'éducation
visant à prévenir le recyclage, en encourageant les gens à ne pas générer de
déchets là où c'est faisable. Certaines émissions de télévision remplissent
déjà ce rôle d'éducation qu'il faudra bonifier.
La consignation.
Dans ce domaine il faudra que la ville use de ses pouvoirs et de ses
ressources, et ce de la manière la plus étendue possible et la plus créative, pour favoriser la
consignation, et inciter (sinon forcer) les entreprises et les individus, à
faire preuve de civisme et d’initiatives. Un dossier complet sera publié sur ce sujet stratégique.
La production d’énergies vertes.
La ville devra se mettre à l’heure de tous les progrès, en favorisant
l’établissement sur ses bâtiments partout où cela sera possible, de toits
verts, couplés à des mécanismes de production d’électricité (panneaux
voltaïques, éoliennes, chauffage passif etc.…) de murs verts pour assainir
l’air de ses lieux de travail, et combattre les îlots de chaleur.
Économies de climatisation et de chauffage partout où cela est possible.
Dans ce domaine la ville encouragera les initiatives exportables qui serviront
de modèles ailleurs dans le Monde, et feront de Montréal un exemple à suivre
dans ces domaines. Création d'emplois? certainement!
Ces initiatives doivent obligatoirement
se traduire en diminutions de frais pour la ville, et en améliorations des
conditions d’existences générales. L’idée perverse selon laquelle les
structures vertes et écologiques sont plus coûteuses que celles qui polluent,
est une aberration qu’il faudra combattre et démystifier. Dans cette optique la
ville repensera sur plusieurs années, de manière à rentabiliser ses
investissements antérieurs, sa façon d’éclairer la ville et ainsi de combattre
la pollution lumineuse. Cet éclairage doit servir à rendre le domaine public
plus sécuritaire, plus attrayant et moins cher.
Congrès
Montréal est déjà une ville dynamique dans le domaine des congrès. Ces rassemblements d'experts venus de tous les horizons, ont une grande importance dans l'image mondiale de Montréal, et représentent de fortes rentrées d'argent au niveau du tourisme. De plus ils permettent à nos propres experts de s'informer sur ce qui se fait de mieux dans les domaines de pointe comme la recherche scientifique. À encourager.
Contrer la criminalité.
On est ici dans le domaine des évidences. La ville encouragera les initiatives visant à
améliorer les conditions d’existence de sa jeunesse, trop souvent laissée à
elle-même, alors qu’elle devient la proie des gangs de rues et des organisations
criminelles.
Pour ce faire il faudra multiplier les activités sportives, dégager des aires
pour favoriser le plus tard possible (jusqu'à 24 heures par jour quand ce sera
faisable) les activités de loisirs comme les bibliothèques, les piscines, les gymnases,
les patinoires, les arénas, et encourager les initiatives culturelles comme le
théâtre, les ligues d'improvisation, la décoration des murs, des expositions
thématiques, des clubs vidéos, et pourquoi pas du cinéma de répertoire
abordable pour tous? La plupart des bibliothèques (ou à défaut des quartiers) ont des auditoriums dans lesquels on peut et on doit projeter au plus petit prix possible (voire gratuits) des films sur tous les sujets. Mettons une formule d'abonnement saisonnier ou annuel.
Gestion des animaux de compagnie.
Mettre sur pied des centres de zoothérapie. Je
pense plus particulièrement ici à favoriser le retour en ville du cheval
d’exercice, et d’encadrer son utilité en évitant de souiller la ville de ses
déjections. Il y a beaucoup à faire dans la promotion du cheval,
particulièrement le cheval canadien, résistant et docile, qui est menacé
d’extinction. La ville commandera également une étude sur la possibilité
d’élevages de petits animaux en ville destinés à l’alimentation. Volailles,
lapins, etc.…
Le Québec semble avoir la réputation d’être la
province où les animaux de compagnie sont les plus négligés. Les centres de
réhabilitation débordent d’animaux jetés à la rue, qu’il faut trop souvent
euthanasier. La ville pourra contrer ce problème, en mettant sur pied des
campagnes de stérilisation à très bas prix, de vaccination (gratuits dans
des cas spécifiques, là où par exemple l’animal de compagnie sert à des gens
défavorisés, et remplit un rôle d’accompagnement critique) et un meilleur
encadrement des animaux qui devront être identifiés avec leurs propriétaires.
Il y a beaucoup à faire, et les technologies avant-gardistes existent dans ce
domaine (tatouage des animaux, puces électroniques, marquage à l’oreille par
exemple comme le bétail, colliers et licences, etc.)
Avec des amendes sévères pour ceux qui abandonnent
leurs animaux et les maltraitent. Dans ce domaine, en plus de la S.P.C.A. qu’il
faudra doter de locaux adéquats avec services de vétérinaire, la ville
développera en partenariat avec des O.S.B.L., des techniques de contrôle d'animaux de compagnie.
Dans tous ces domaines il faudra faire appel à la bonne
volonté populaire, établir des tableaux d’honneur pour les arrondissements qui
afficheront des résultats significatifs, encourager les levées de fonds publics
et privés, pour les O.S.B.L. qui voudront se charger de ces tâches, et les
encadrer pour éviter les magouilles, les dérapages criminels, et la maltraitance.
Les popotes roulantes.
Outre le fait, que la
bouffe roulante doit être moins chère et de bonne qualité tout en étant très
saine, cette façon d'aborder la nourriture favorise le rapprochement entre les
citoyens, et améliore l'atmosphère de convivialité de la ville. C'est beaucoup
plus important que la bouffe elle-même.
Longtemps la ville s’est opposée et s’oppose encore
aux initiatives de popotes roulantes, comme il en existe par exemple dans la
ville de Portland en Oregon, qui semble être un chef de file dans ce domaine.
Un récent documentaire faisait état de l’atmosphère particulièrement empathique
qui surgit de ces initiatives pour combattre la malbouffe, et faciliter les
contacts humains.
Ce sont là des avenues prometteuses. Du moment que
les services d’inspections sont efficaces, les moins bureaucratisés possible.
Il y a là de larges espaces d’initiatives, susceptibles de créer de jolis
emplois, et de combattre la morosité, source de détresse et de repli sur soi.
Permettre certes les initiatives, mais responsabiliser les petits entrepreneurs
aux nécessités de recycler tous les déchets en triant sur place tout ce qui
doit l'être.
Ce dossier est particulièrement chargé de
potentialités régénératrices de l’atmosphère de la ville. Il faudra regarder
tout cela au mérite, éviter de généraliser les effets négatifs des dérapages,
entretenir une table permanente de concertation, et veiller à ce que ces
activités ne tombent sous la coupe de milieux criminels. Comme cela fut le cas
avec les cantines mobiles qui servaient et qui servent encore une cuisine
médiocre, et qui ont été souvent l’objet de guerres de secteurs, de violences.
Tout comme le remorquage.
En Europe cette organisation de la bouffe qui se
déplace au fil des événements est très répandue. On voit apparaître dans les
quartiers à l’heure des repas ou des événements culturels, de petits
restaurants roulants d’alimentation rapide, qui offrent des plats variés
toujours frais et fort courus, à un prix défiant toute concurrence.
La raison en est qu’il n’y a pas de service aux
tables, pas de couverts à laver, pas de personnel pour entretenir un
restaurant. Je doute fort que de telles initiatives nuisent à la restauration
conventionnelle. Particulièrement en hiver où il se fera un ralentissement de
ce genre de bouffe. Mais en favorisant les projets pilotes sur tout le
territoire, on arrivera à dégager rapidement les initiatives valables, des
aventures sans lendemains. De plus, de telles initiatives forceront les
restaurateurs conventionnels à des mises à jour qui leur seront avantageuses.
Les bâtiments laissés pour compte.
La réhabilitation de bâtiments laissés à l’abandon,
ou entretenus à grands frais sans qu’ils soient utilisés. J’en ai deux à
l’esprit pour l’exemple.
L’ancien hôpital Chinois dans Villeray, et
l’incinérateur municipal de la Rue des Carrières. Combien y-a-t-il à Montréal
de ces structures qui pourrissent dans l’inutilité, alors qu’il y a des
milliers de sans-abris à Montréal? Beaucoup de ces endroits peuvent servir de
lieux de passage pour des tas de malheureux, et d’autres peuvent être utilisés
par des organismes qui en ont besoin pour toute sorte de projets
communautaires, ou des entreprises nouvelles créatrices d’emplois.
La ville veillera à réhabiliter ces bâtiments, de
préférence en partenariats, et ce dans les plus brefs délais, au mérite des
suggestions.
Ne pas réinventer la roue.
D’autant plus qu’il doit déjà y avoir des études
qui ont été faites au sujet de ces endroits délaissés. Il est inutile de
refaire encore une fois des études qui dorment sur des tablettes. Il faut les
mettre à jour et les compléter.
Combattre la pauvreté sur son territoire.
Il est parfaitement déplorable qu’il y ait au XXIe Siècle dans notre ville un seul
enfant, un seul vieillard, qui ne mange pas à sa faim. La persistance des
soupes populaires et leur foisonnement depuis une décennie, est un symptôme de
cette honte nationale qu’est cette pauvreté persistante.
Ces entreprises charitables remplissent un rôle exemplaire, il faut les
encourager dans leur œuvre de bienfaisance. Mais il ne faut pas que ces
entreprises de charité deviennent au fil des ans une sorte de cataplasme sur
une jambe de bois. Le mal doit être soigné à la source.
Le logement décent, priorité incontournable.
De meilleurs logements à des prix décents adaptés
aux revenus les plus bas. Des magasins d’alimentation communautaire, où les
énergies collectives et locales sont mises à contribution. La collecte des
surplus de tous les magasins d’alimentation, et la distribution des denrées
périssables et non périssables, avec un réseau modernisé, informatisé, efficace.
Sans que les usagers ne soient contraints à des enregistrements qui les
stigmatisent.
C’est très bien de faire une guignolée au temps des fêtes, et sans doute
faudra-t-il garder cette pratique qui ajoutera au bien-être du temps des fêtes,
mais ce genre de collecte ne règle rien. C’est à l’année qu’il faut prévenir et
soigner ce mal qu’est la pauvreté. On s’étonne de devoir année après année,
répéter ces mêmes antiennes, sans que jamais ne recule cette pauvreté endémique.
Dans ce domaine je serais hautement favorable à l’enregistrement sur le
territoire de Montréal de tous les baux de logements, afin de prévenir la
gentrification de quartiers entiers, et voir ainsi disparaître au profit de
propriétaires cupides, des logements décents, capables d’assurer le bien-être
de leurs occupants à des prix abordables. Quitte à faire en sorte que les
maisons à logements bénéficient d’un traitement fiscal approprié à leurs
situations respectives.
Bien entendu dans cette optique, la ville se doit de donner l’exemple,
et être en mesure d’offrir par le biais de ses offices d’habitations, des
logements peu couteux, accessibles aux grosses familles, et aux couples avec
enfants, ayants des revenus modestes. Il faut donc impérativement construire en
grand nombre ces logements, et les entretenir dans les meilleures conditions.
Il va de soi que les célibataires eux aussi ont besoin de logements décents et
peu couteux.
Il faudra aussi donner des outils efficaces aux offices déjà existants,
qui ont pour tâche de combattre l’insalubrité et l’insécurité de bâtiments,
loués sans souci du bien être des occupants. La pose et l’entretien d’alarmes
d’incendies avec inspection obligatoire, devra être la norme sur tout le
territoire.
Écoles.
Celles-ci doivent être l’objet d’attentions particulières. Les petits
déjeuners sont un exemple à suivre et à encourager. Des élèves bien nourris
sont plus attentifs et partant, mieux disposés pour performer. Il faut qu’il y
ait dans chaque quartier des comités de parents et de bénévoles, qui se
chargent de l’encadrement de ces activités. En amont, afin de repérer les
familles qui sont déficientes sur le plan de l’alimentation, et en aval là où
il faut nourrir les enfants qui souffrent de carences alimentaires.
Ces comités sont plus efficaces que les lourdes structures
fonctionnarisées, et pas mal moins couteux. Il faut multiplier les campagnes
d’information, et réglementer la vente des produits d’alimentation qui sont
source d’obésité et de diabète. Sans états d’âmes particuliers face aux
commerçants qui abusent de leur pouvoir de vendre n’importe quoi, sans souci
des conséquences. S’il faut taxer la malbouffe comme on taxe le tabac et
l’alcool, alors soit! Principale aberration à corriger, la vente dans les
écoles, tant au primaire qu’au secondaire, dans les C.E.G.E.P. et les
universités, de produits distribués automatiquement, et qui nuisent à la santé. Campagnes d'éducation bien évidemment.
Armes à feu.
Le gouvernement fédéral ayant abdiqué ses responsabilités dans le
domaine du contrôle des armes à feu, je verrais d’un très bon œil que sur le
territoire de la ville, toutes les armes à feu sans distinction de calibre,
soient répertoriées et dument enregistrées. Il faudra aussi interdire par des
règlements sévères la possession d’armes d’assaut et autres objets de morts. Et contrôler la vente des munitions.
Les grands événements.
Montréal est la ville de tous les festivals et c’est tant mieux. Les
festivals ajoutent à l’ambiance culturelle. Ils font la réputation de
Montréal.
Affluence touristique, occupation des hôtels, dépenses prestigieuses
dans les grands magasins, d’accord!
Choix politiques.
Mais est-ce le rôle d’une administration civique que de se changer en
promoteur d’événements touristiques si payants soient-ils? On ne comptabilise
pas toujours au mérite les frais afférents de ces événements. Comme
l’encadrement policier aux fins de sécurité, qui prive la ville de ses
policiers ailleurs.
Ce n’est qu’un exemple. Il faut aussi mobiliser une armée de cols bleus,
afin d’entretenir ces lieux particuliers d’événements, qui exigent une
intervention permanente de très haute qualité, laquelle doit couter très cher à
la ville.
Tant mieux si la ville fait ses frais et dégage des profits. Mais est-ce là
l’application du principe du bien commun qui doit s'appliquer au plus
grand nombre?
Plutôt qu’à une clientèle passagère comme l’est le tourisme, et
qui n’est là que le temps d’une manifestation? Il faudra réexaminer tout cela au mérite. Je soupçonne qu’il y a là un
ménage à faire. Je parle ici d’améliorations, pas de confrontations avec les
promoteurs.
De toute évidence lorsque l’on scrute les politiques de la ville, on se
rend compte que les événements festifs jouissent d’un traitement de faveur, là
où l‘itinérance, le problème de la prostitution et de sa gestion, la pauvreté,
la salubrité des logements, l’entretien des chaussées avec leurs perpétuels
nids de poule, les égouts qui éclatent à tous propos, les aqueducs qui fuient.
Bref ces dossiers-là moins prestigieux mais beaucoup plus importants, souffrent
d'attentes constamment reportées. Question de priorités quoi!
Clément Sauriol
Montréal