J’ai trouvé quelques alliés qui vont s’occuper de l’affichage en ville. Comme je n’ai nullement l’intention d’en tapisser la ville, j’en ai fait faire une douzaine Rien d’encombrant. C’est un jeune de 24 ans (Samuel Carrier) en visite chez moi, qui en a pris le cliché. Cette photo a été prise sur le balcon de ma galerie arrière, qui donne sur une ruelle de Montréal. Je n'ai pas payé pour cette photo qui faisait partie d'un lot d'une vingtaine d'autres. Cette affiche a été réalisée par:
mercredi 25 septembre 2013
Affiches Électorales
J’ai trouvé quelques alliés qui vont s’occuper de l’affichage en ville. Comme je n’ai nullement l’intention d’en tapisser la ville, j’en ai fait faire une douzaine Rien d’encombrant. C’est un jeune de 24 ans (Samuel Carrier) en visite chez moi, qui en a pris le cliché. Cette photo a été prise sur le balcon de ma galerie arrière, qui donne sur une ruelle de Montréal. Je n'ai pas payé pour cette photo qui faisait partie d'un lot d'une vingtaine d'autres. Cette affiche a été réalisée par:
samedi 24 août 2013
La campagne électorale est proche. Comment la faire sans argent ?
Les dépenses publicitaires en vue de l’élection du 3 novembre prochain
J’ai reçu quelques demandes de la part de personnes qui veulent travailler à mon élection, au sujet de la marche à suivre afin de réaliser des affiches, des panneaux et/ou de la réclame, en vue de favoriser ma visibilité au cours de la campagne qui va se dérouler entre le 20 septembre et le 3 novembre prochain.
La visibilité en campagne électorale.
Dans le cas du candidat indépendant que je suis, je n’ai pas de problème quelconque avec la publicité en temps d’élection, sauf cette manie polluante visiblement, qui consiste à couvrir les poteaux et lampadaires d'affiches monstrueuses, sur lesquelles s'étalent les visages fabriqués des candidats. Il est hors de question que je me livre à une telle débauche d'affichage. Je pense plutôt à épingler dans les arrondissements sur les poteaux de l'Hydro par exemple, des feuillets de 8 1/2 X11 avec quelques éléments choisis du programme que je compte faire valoir si je suis élu. J'espère aussi que les médias s'attarderont démocratiquement à ces candidats moins visibles dont je suis (il y en a d'autres), que les Bergeron, Coderre et autres Coté qui sont les chouchous des médias. À croire ma foi que les journalistes qui couvrent cette campagne ont décidé par dessus la tête de l'électorat qui devra y participer.
Qui peut se mêler de cette campagne ?
Ma situation se résume à ceci : en lisant et en relisant le guide du candidat, et en tâchant de comprendre la loi électorale malgré son jargon juridique qui en rend la lecture éprouvante, je dois aviser ici mes supporters que je ne donnerai aucune autorisation pour quelque publicité que ce soit.
Cela ne veut pas dire qu’il n’y en aura pas, mais cela signifie que les montants dépensés ne seront pas remboursés puisque je ne ferai pas de demande de remboursement. La loi m’autorise à dépenser de ma poche $1,000.00 auxquels j’ai cru comprendre que je pouvais en ajouter un $700.00 de plus dans des circonstances nébuleuses juridiquement.
Lorsque j’ai parlé avec des fonctionnaires du bureau du Président des Élections de Montréal, une au moins m’a avoué que dans leur bureau, pourtant versé dans l’interprétation de la loi, on avait beaucoup de difficulté à comprendre les nombreux articles qui se côtoient dans le texte de la loi. Et dans ce bureau, ce sont eux les pros de cette information.
Ne voulant pas être en contravention avec la loi électorale, je vais tout simplement m’abstenir de quelque dépense que ce soit, hormis les $1,000.00 que cette loi m’autorise.
Affichage
Quant à ceux et celles qui décideront de leur propre chef de se faire des panneaux à accrocher à leur galerie, ou des affiches, et de les coller dans leur voisinage, ils le feront par amour de la démocratie, et parce qu’ils pensent en leur for intérieur que je serai un bon maire pour Montréal. Ils doivent donc agir bénévolement, à leurs frais, sachant qu’ils ne seront pas remboursés.
Je vais mettre en ligne sur mon blogue des modèles de tracts qu'ils pourront copier pour quelques sous, et qu'ils épingleront dans leur quartier. À charge pour ces ''amis(e)'' de les enlever après le 3 novembre. Vous pouvez faire une facture, et envoyez le tout à mon courriel: clement.sauriol@gmail.com. Je parle ici de moyennes sommes, mettons au-delà de $20.00. J’enverrai tout cela au DGE.
En fait d’après ce qu’on m’a expliqué il ne faut pas que les dépenses individuelles faites sans mon autorisation dépassent les $300.00 par électeur. Ce qui est peu probable, à moins que je n’aie fait depuis un an un forte impression sur quelques électeurs (trices) qui seraient tombés en amour avec ma façon de voir les choses. Ce qui est possible et souhaitable après tout, soit dit ici en riant.
Je ferai ce rapport afin de satisfaire la loi électorale qui nous le demande. Sans doute pour éviter que des groupes puissants, usant de leur force financière, ne viennent mélanger les cartes en publicisant de manière indue, tel ou tel autre candidat.
Si cette publicité est faite individuellement, et de manière non concertée, je pense que le D.G. des Élections ne trouvera rien à y redire. On entre ici dans le domaine de la bonne foi où doit s’exercer la démocratie participative.
Bien évidemment je n’ai aucun moyen de vérifier qui où et quand, va vouloir me faire connaître dans son quartier, ou ailleurs dans les arrondissements de Montréal. Cela prendrait une armée et je n’en ai pas. Je compte sur le bouche à oreille, Facebook, Twitter pour ceux et celles qui connaissent cela, et éventuellement les médias qui décideront ou pas de faire connaître, et ma personne et le programme que je propose.
Je voudrais bien que mon élection soit le fruit d’une approbation citoyenne engagée, plutôt que de la devoir à une opération de marketing faite de slogans et de ruses publicitaires.
Il faut donc que chacun de vous prenne l’initiative qu’il ou elle jugera bon de prendre, sans espérer le moindre retour sur son investissement de temps et d’argent, autre que la satisfaction d’avoir favorisé un candidat qui offre de bonnes chances d’améliorer les choses à Montréal.
J’essaierai de ne pas vous décevoir. Je m’engage donc à faire de mon mieux et lorsque je serai à la tête de la ville, de notre ville, je ne manquerai pas de demander vos avis de citoyens éclairés. Je resterai ouvert aux suggestions, et vous serez les bienvenus à l’Hôtel de Ville qui vous sera toujours accueillante. Bien évidemment vous aurez l’obligeance de vous annoncer avant d’y venir. Comme ça on pourra vous y recevoir dignement.
Alors c’est entendu, faites-vous une belle campagne, et que les meilleurs parmi vous remportent cette élection.
Je vous demande de participer en grand nombre et s’il vous plait, allez voter.
Clément Sauriol
Candidat Indépendant à la Mairie de Montréal.
Élections le 3 novembre prochain.
samedi 6 juillet 2013
Ah les nids de poules de Montréal!
Samedi le 6 juillet 2013
Problème insoluble?
Mais non voyons. Problème à régler avec un peu de bonne volonté, du savoir faire ordinaire et de l'huile de bras.
Dans un précédent document j'ai utilisé l'image frappante de l'enlèvement de la neige comme modèle d'intervention à prendre, afin de réaliser rapidement, aux meilleurs coûts, de très grands travaux.
Un travail titanesque qui passe pour ordinaire.
Cela n'a l'air de rien tellement nous y sommes habitués, mais enlever une bordée de neige de plus de 30 centimètres en une dizaine de jours, sur un territoire grand comme le Québec carrossable, est un exploit qu'on peut classer dans les fameux.
Une bordée de neige c'est partout dans le Monde ou presque, une calamité à ranger parmi les catastrophes comme les inondations, les tremblements de terre, les glissements de terrains, les ouragans et ainsi de suite. Il se trouve qu'ici au Québec nous bâtissons en fonction de ce désagrément-là depuis plus de 100 ans. Et pourtant alors qu'on arrive à limiter la casse, il faut bien reconnaître que c'est parce qu'on y met le prix et quel prix!
Il doit en aller de même avec les grosses corvées. Il faudra demander dans chaque quartier, une armée de ces bénévoles qui seront encadrés par les cols bleus, et qui leur prêteront main forte. Cela se fait à chaque inondation, à chaque tornade, à chaque tempête de neige, quitte à leur fournir bottines, casques, et vêtements de travail. Cela doit se faire pour réparer les nids de poules. L'argument qui m'est parfois servi que les cols bleu vont s'indigner d'une telle pratique n'est pas à retenir. Primo parce que ce n'est pas vrai, et deuxièmement parce que la ville n'appartient pas aux cols bleus mais aux citoyens. Et puis cessez de taper sur les cols bleus, ils accomplissent quotidiennement un travail énorme dont vous n'avez pas la moindre idée.
Dégager les trous les plus faciles de leurs morceaux brisés, de leurs débris. Mettre tout cela en tas d'abord, puis ensuite dans les camions, assurer la sécurité des chantiers comme personnes ressources pour dévier le trafic, poser des barrières, de la signalisation.
Il y a une multitude de petites tâches que les citoyens peuvent faire en collaboration avec les cols bleus, ou les employés des firmes privées, sans que cela ne cause de préjudice à qui que ce soit. D'autant plus que cette ville comme je l'ai dit plus haut et je le répète ici, appartient aux citoyen qui ont non seulement le droit de l'entretenir, mais en ont aussi le devoir.
Il y a énormément de citoyens qui sont familiers avec des travaux de rénovation, et ce n'est pas un quelconque pelletage de débris qui va les indisposer. Vous n'êtes pas des enfants à qui on doit tout dire.
Et la sécurité?
Elle commence avec des rues dans lesquelles on ne risque pas de briser sa voiture en tombant dans un trou, et en causant des accidents dont on peut se passer. Les cyclistes ne me contrediront pas. Et les automobilistes pousseront des soupirs de soulagement en ne maltraitant pas constamment leurs amortisseurs, ou en perdant leurs enjoliveurs. Ils seront moins enclins à vitupérer contre le mauvais état de la route, et tout le monde s'en trouvera mieux.
Il faudra être prudent, mais en fin de compte le nombre de bénévoles servira à alléger le travail général. Puis au cours des pauses les citoyens se rapprocheront de leurs cols bleus (on leur fournira le café le thé et l'eau) et ils apprendront ainsi à mieux les apprécier.
On entre ici dans le domaine du civisme le plus franc qui soit. Sans doute qu'il y aura quelques accrochages, et aussi quelques accidents, on ne peut pas tout éviter, mais dans l'ensemble, l'amélioration générale des rues profitera à la sécurité générale grandement améliorée. La ville trouvera bien aussi le moyen de mettre ses citoyens bénévoles à l'honneur.
Ça vous plait ça comme approche?
Problème insoluble?
Mais non voyons. Problème à régler avec un peu de bonne volonté, du savoir faire ordinaire et de l'huile de bras.
Dans un précédent document j'ai utilisé l'image frappante de l'enlèvement de la neige comme modèle d'intervention à prendre, afin de réaliser rapidement, aux meilleurs coûts, de très grands travaux.
Un travail titanesque qui passe pour ordinaire.
Cela n'a l'air de rien tellement nous y sommes habitués, mais enlever une bordée de neige de plus de 30 centimètres en une dizaine de jours, sur un territoire grand comme le Québec carrossable, est un exploit qu'on peut classer dans les fameux.
Le modèle développé ici
au Québec n'est pas unique, mais il est remarquablement performant, compte tenu
que notre climat nous propose chaque année sept ou huit grosses interventions
du même genre.
Ceux et celles qui
pestent parfois contre la lenteur d'exécution d'une telle corvée, ne se
rendent pas compte à quel point le seul fait d'y arriver (déblayer toutes les
rues, les routes et les trottoirs de toutes nos villes et villages en plus ou
moins dix jours) est un redoutable exploit.
Pour votre information sachez que pour y arriver la seule ville de Montréal y consacre un budget de 150 millions de dollars, et ce pour une seule année. Il faut recommencer cet exploit chaque année qui s'amène avec des hauts et des bas sans doute, mais quand même ce n'est pas une petite affaire.
Pour votre information sachez que pour y arriver la seule ville de Montréal y consacre un budget de 150 millions de dollars, et ce pour une seule année. Il faut recommencer cet exploit chaque année qui s'amène avec des hauts et des bas sans doute, mais quand même ce n'est pas une petite affaire.
Une bordée de neige c'est partout dans le Monde ou presque, une calamité à ranger parmi les catastrophes comme les inondations, les tremblements de terre, les glissements de terrains, les ouragans et ainsi de suite. Il se trouve qu'ici au Québec nous bâtissons en fonction de ce désagrément-là depuis plus de 100 ans. Et pourtant alors qu'on arrive à limiter la casse, il faut bien reconnaître que c'est parce qu'on y met le prix et quel prix!
Une armée de machines, grandes
et petites, des troupes aguerries de cols bleus et de manœuvres, d'ouvriers
spécialisés, de planificateurs, d'intervenants d'urgence pour dégager le
terrain.
Imaginez maintenant que
l'on applique la même médecine d'intervention à la réparation des nids de
poules.
En procédant exactement comme pour une bordée de neige énorme, sans toutefois l'inconvénient d'avoir à charrier 20 ou 30,000 camions de neige à aller porter dans plus de 30 dépôts répartis aux quatre coins de la ville.
Ça prend la même armée pour réparer les rues que pour enlever la neige.
En procédant exactement comme pour une bordée de neige énorme, sans toutefois l'inconvénient d'avoir à charrier 20 ou 30,000 camions de neige à aller porter dans plus de 30 dépôts répartis aux quatre coins de la ville.
Ça prend la même armée pour réparer les rues que pour enlever la neige.
Parce que bien sur, en
mobilisant une armée de travailleurs de la voirie, les mêmes en fait que ceux
qui enlèvent la neige l'hiver, on arriverait en quelques semaines (le temps de
roder la technique qu'il faudra ajuster aux circonstances) à réparer des
centaines de kilomètres de chaussées abimées.
Parce que bien évidemment il n'y a pas des trous dans les rues à chaque pied de distance. Il y en a ici et là. Ce sont des trous sournois parce que pour l'essentiel, les rues, pour trouées qu'elles soient, ne sont pas à refaire dans leur totalité.
Il faut simplement décoller les morceaux brisés ici et là, lesquels seront refondus sur place si c'est faisable, ou retournés au plant d'asphalte pour y être immédiatement recyclés. Incidemment sachez que l'asphalte est le produit le plus recyclé en Amérique. Dans une proportion de plus de 80%.
Une première équipe avertit donc les citoyens 12 heures à l'avance, de ne pas stationner dans les rues visées, tout comme une action d'enlèvement de la neige.
Puis on procède avec une deuxième équipe qui prépare le terrain en vue de l'arrivée des machines. Il faut agrandir ceux-ci (les trous, les craques) et enlever tout ce qui est morcelé comme un casse-tête. Il est inutile, comme cela se fait trop souvent, de mettre de l'asphalte sur ces morceaux brisés. L'action des voitures qui passent remue les morceaux du dessous, et tout est à recommencer en quelques jours. Il faut que ce travail de patchwork soit bien fait. Ça prend un peu plus de temps, mais comme on n'a pas à y revenir aux quinze jours ça vaut la peine.
Quelques heures plus tard ce sont les camions avec de l'asphalte (de qualité bien évidemment) les bouilloires de goudron, les aspirateurs pour bien vider les trous. On badigeonne de goudron liquide. On peut poser dans les grandes surfaces un treillis (en plastique qui ne va pas se contraindre au froid) lequel va assurer la cohésion de l'ensemble, puis on passe le rouleau compresseur en mouillant légèrement l'asphalte pour ne pas qu'elle attache, et ainsi de suite. Après quoi on signale le travail en le balisant jusqu'à ce qu'il refroidisse, et ainsi empêcher les voitures de passer dessus prématurément. Ce n'est pas sorcier. Bien sur un tronçon de rue trop abimé peut requérir une intervention plus musclée. Comme de tout enlever la vieille asphalte et repaver la section trop endommagée.
Pour votre gouverne sachez qu'il ne saurait être question que la ville acquière à coups de millions, une lourde machinerie qui ne servira que ponctuellement une fois le gros du travail de reprise accomplit.
Solidarité entre les municipalités
Il y a tout autour de Montréal d'autres municipalités qui ont un tel équipement qu'il faudra emprunter ou réquisitionner, moyennant compensation financière. Tout en sachant qu'éventuellement c'est Montréal qui prêtera ses équipements. On appelle cela des échanges de bons procédés. De la machinerie qui dort dans des entrepôts à ne rien faire c'est de la mauvaise gestion du bien public. Cet équipement-là n'appartient pas aux municipalités mais aux citoyens, et ceux-ci circulent partout au Québec. Affaire de bon sens.
D'autant plus qu'après une première grosse corvée, visant à boucher professionnellement tous les trous en quelques semaines, les nouveaux trous ne demanderont plus que des interventions ponctuelles et régulières. Il est donc inutile d'investir massivement dans de l'équipement qui ne doit servir que lorsque c'est nécessaire. et qu'on peut emprunter.
Parce que bien évidemment il n'y a pas des trous dans les rues à chaque pied de distance. Il y en a ici et là. Ce sont des trous sournois parce que pour l'essentiel, les rues, pour trouées qu'elles soient, ne sont pas à refaire dans leur totalité.
Il faut simplement décoller les morceaux brisés ici et là, lesquels seront refondus sur place si c'est faisable, ou retournés au plant d'asphalte pour y être immédiatement recyclés. Incidemment sachez que l'asphalte est le produit le plus recyclé en Amérique. Dans une proportion de plus de 80%.
Une première équipe avertit donc les citoyens 12 heures à l'avance, de ne pas stationner dans les rues visées, tout comme une action d'enlèvement de la neige.
Puis on procède avec une deuxième équipe qui prépare le terrain en vue de l'arrivée des machines. Il faut agrandir ceux-ci (les trous, les craques) et enlever tout ce qui est morcelé comme un casse-tête. Il est inutile, comme cela se fait trop souvent, de mettre de l'asphalte sur ces morceaux brisés. L'action des voitures qui passent remue les morceaux du dessous, et tout est à recommencer en quelques jours. Il faut que ce travail de patchwork soit bien fait. Ça prend un peu plus de temps, mais comme on n'a pas à y revenir aux quinze jours ça vaut la peine.
Quelques heures plus tard ce sont les camions avec de l'asphalte (de qualité bien évidemment) les bouilloires de goudron, les aspirateurs pour bien vider les trous. On badigeonne de goudron liquide. On peut poser dans les grandes surfaces un treillis (en plastique qui ne va pas se contraindre au froid) lequel va assurer la cohésion de l'ensemble, puis on passe le rouleau compresseur en mouillant légèrement l'asphalte pour ne pas qu'elle attache, et ainsi de suite. Après quoi on signale le travail en le balisant jusqu'à ce qu'il refroidisse, et ainsi empêcher les voitures de passer dessus prématurément. Ce n'est pas sorcier. Bien sur un tronçon de rue trop abimé peut requérir une intervention plus musclée. Comme de tout enlever la vieille asphalte et repaver la section trop endommagée.
Pour votre gouverne sachez qu'il ne saurait être question que la ville acquière à coups de millions, une lourde machinerie qui ne servira que ponctuellement une fois le gros du travail de reprise accomplit.
Solidarité entre les municipalités
Il y a tout autour de Montréal d'autres municipalités qui ont un tel équipement qu'il faudra emprunter ou réquisitionner, moyennant compensation financière. Tout en sachant qu'éventuellement c'est Montréal qui prêtera ses équipements. On appelle cela des échanges de bons procédés. De la machinerie qui dort dans des entrepôts à ne rien faire c'est de la mauvaise gestion du bien public. Cet équipement-là n'appartient pas aux municipalités mais aux citoyens, et ceux-ci circulent partout au Québec. Affaire de bon sens.
D'autant plus qu'après une première grosse corvée, visant à boucher professionnellement tous les trous en quelques semaines, les nouveaux trous ne demanderont plus que des interventions ponctuelles et régulières. Il est donc inutile d'investir massivement dans de l'équipement qui ne doit servir que lorsque c'est nécessaire. et qu'on peut emprunter.
Les citoyens seront invités à
dénombrer et signaler les nids de poules lorsqu'il réapparaitront.
Pourquoi pas des corvées de citoyens aidants?
Maintenant, chaque fois qu'il tombe une bordée de neige, vous avez en quelques heures et quelques jours, une armée de citoyens bénévoles qui se chargent de nettoyer leur trottoir et aussi leur morceau de rue, histoire d'y garer leur voiture avant que la ville ne ramasse le tout.
Pourquoi pas des corvées de citoyens aidants?
Maintenant, chaque fois qu'il tombe une bordée de neige, vous avez en quelques heures et quelques jours, une armée de citoyens bénévoles qui se chargent de nettoyer leur trottoir et aussi leur morceau de rue, histoire d'y garer leur voiture avant que la ville ne ramasse le tout.
Il doit en aller de même avec les grosses corvées. Il faudra demander dans chaque quartier, une armée de ces bénévoles qui seront encadrés par les cols bleus, et qui leur prêteront main forte. Cela se fait à chaque inondation, à chaque tornade, à chaque tempête de neige, quitte à leur fournir bottines, casques, et vêtements de travail. Cela doit se faire pour réparer les nids de poules. L'argument qui m'est parfois servi que les cols bleu vont s'indigner d'une telle pratique n'est pas à retenir. Primo parce que ce n'est pas vrai, et deuxièmement parce que la ville n'appartient pas aux cols bleus mais aux citoyens. Et puis cessez de taper sur les cols bleus, ils accomplissent quotidiennement un travail énorme dont vous n'avez pas la moindre idée.
Dégager les trous les plus faciles de leurs morceaux brisés, de leurs débris. Mettre tout cela en tas d'abord, puis ensuite dans les camions, assurer la sécurité des chantiers comme personnes ressources pour dévier le trafic, poser des barrières, de la signalisation.
Il y a une multitude de petites tâches que les citoyens peuvent faire en collaboration avec les cols bleus, ou les employés des firmes privées, sans que cela ne cause de préjudice à qui que ce soit. D'autant plus que cette ville comme je l'ai dit plus haut et je le répète ici, appartient aux citoyen qui ont non seulement le droit de l'entretenir, mais en ont aussi le devoir.
Il y a énormément de citoyens qui sont familiers avec des travaux de rénovation, et ce n'est pas un quelconque pelletage de débris qui va les indisposer. Vous n'êtes pas des enfants à qui on doit tout dire.
Et la sécurité?
Elle commence avec des rues dans lesquelles on ne risque pas de briser sa voiture en tombant dans un trou, et en causant des accidents dont on peut se passer. Les cyclistes ne me contrediront pas. Et les automobilistes pousseront des soupirs de soulagement en ne maltraitant pas constamment leurs amortisseurs, ou en perdant leurs enjoliveurs. Ils seront moins enclins à vitupérer contre le mauvais état de la route, et tout le monde s'en trouvera mieux.
Il faudra être prudent, mais en fin de compte le nombre de bénévoles servira à alléger le travail général. Puis au cours des pauses les citoyens se rapprocheront de leurs cols bleus (on leur fournira le café le thé et l'eau) et ils apprendront ainsi à mieux les apprécier.
On entre ici dans le domaine du civisme le plus franc qui soit. Sans doute qu'il y aura quelques accrochages, et aussi quelques accidents, on ne peut pas tout éviter, mais dans l'ensemble, l'amélioration générale des rues profitera à la sécurité générale grandement améliorée. La ville trouvera bien aussi le moyen de mettre ses citoyens bénévoles à l'honneur.
Ça vous plait ça comme approche?
Très bien!
On va s'y mettre tous
ensemble. Les suggestions d'amélioration du savoir faire seront les bienvenues.
Clément Sauriol
mercredi 3 juillet 2013
La Mairie de Montréal au 3 novembre 2013
Clement Sauriol
Les Élections à Montréal le 3 novembre prochain.
Alors voilà c'est fait. je suis maintenant autorisé par le Directeur Général des Élections du Québec, le D.G.E., à commencer ma campagne pour la mairie de Montréal.
Je serai donc candidat (indépendant bien sur) à partir du 20 septembre prochain. Selon le site du D.G.E., j'ai cette autorisation depuis le 28 juin, ce qui fait de moi le 4e candidat déclaré, avant M.Marcel Coté qui ne se déclare qu'aujourd'hui, alors qu'hier Mme. Louise Harel s'est désistée en sa faveur. Je vous signale ici en passant que j'ai annoncé mes intentions l'automne dernier soit en 2012.
Notons ici 5 postulants accrédités parmi les plus visibles au poste de Maire de Montréal.
Richard Bergeron de Projet Montréal, Denis Coderre de l'Équipe Coderre, qui vient de changer ce nom pour reprendre l'ancien nom du parti de Gérald Tremblay ''Union Montréal'', alors qu'il a recruté tous les anciens du même parti. Puis Mélanie Joly qui fera la course en solitaire. Et depuis ce matin Marcel Coté, un ancien du Groupe Secor dont faisait aussi partie Raymond Bachand Ministre des Finances du Parti Libéral du Québec sous Jean Charest, et qui vient d'annoncer sa retraite de la politique (27 août 2013).
Ainsi que moi-même Clément Sauriol, qui propose ses services aux citoyens qu'il va falloir maintenant convaincre d'aller voter. Il y en aura d'autres au moment du déclenchement de la campagne le 20 septembre prochain.
Ce sera le plus difficile. J'ai obtenu de M. Michel Labrecque, P.D.G. de la S.T.M. (de son bureau en fait) la permission de m'adresser aux montréalais (es) dans le Métro et sur les terrains de la Société des Transports de Montréal.
Vous m'y verrez tout au cours de l'été.
Dites-vous bien qu'aux prochaines élections à Montréal, vous aurez à choisir entre des candidats qui ont l'aval des grandes entreprises ou qui ont retenus les services d'agences de publicité (comme MM. Coté et Coderre) si c'est cela que vous voulez. Ou encore une jeune personne charmante (Mme Mélanie Joly). Ou même pourquoi pas, un homme comme M.Richard Bergeron de Projet Montréal, qui a des idées de grandeur plein la tête.
À moins que vous ne préfériez en bout de ligne un citoyen de Montréal aux talents multiples, à l'expérience de vie enrichie par des travaux pratiques durant plus d'une génération, c'est à dire votre serviteur...
Ah oui, en passant... je souhaiterais être élu avec une forte majorité, sans devoir dépenser d'argent en campagnes d'image, histoire de mousser ma candidature.
Mme André Boucher avait réussi cela lorsqu'elle s'est présentée à la Mairie de Québec. Elle avait devant elle des candidats qui ont dépensé de centaines de milliers de dollars, alors que de son coté elle n'avait que $5,000.00.
Ça c'est de la démocratie participative qu'on se le dise !
Clément Sauriol
Candidat autorisé à la Maire de Montréal
vendredi 7 juin 2013
Le problème de la pauvreté à Montréal.
Venez me rencontrer tous les jours au Marché Jean Talon. L'après midi je suis au Café Inn ou à l'ilot central des tables de pic nic.
La pauvreté est aussi une culture.
La critique est aisée, mais l'art est difficile!
On parle ici d'éducation, et pourquoi pas d'éducation populaire.
La pauvreté est aussi une culture.
Les principales causes
sont connues. Elles se conjuguent en manque d'éducation et de scolarisation
d'abord. Puis la pauvreté est aussi affaire de climat social. On nait pauvre
dans un quartier pauvre où l'on grandit entouré de pauvres qui s'échangent de
la pauvreté comme on s'échange des microbes. Que personne ne voit dans ma façon d'aborder ce problème, un blâme ou du mépris
pour qui que ce soit. Si j'utilise un langage imagé c'est justement pour faire
image. Pas autre chose.
La critique est aisée, mais l'art est difficile!
Je n'empêcherai
certainement pas les faquins de la rectitude morale et politique de puiser dans
mes analyses, le nécessaire à leur discrédit. Tâcher de comprendre est une
chose difficile. Baver et vomir des imprécations au sujet de tout ce qu'on ne
comprend pas, est la marque de ces cuistres et de ces harpies patentés, que
sont toux ceux et celles dont la critique, consiste à tout réduire à des
allusions malveillantes, de la médisance et de la calomnie. Quand ce n'est pas
tout cela en même temps, et pire encore.
Le tout à grands renforts d'exemples impertinents, n'ayant pour toute preuve de ce qu'ils avancent, que leur petite expérience personnelle, aussi étroite que leur esprit malsain et méchant. Il faut les ignorer, alors qu'on sait que comme la vermine et les maringoins des marécages, leur présence pour insupportable qu'elle soit, est irréductible. Tout au plus peut-on s'en préserver en les tenant hors des enceintes où se rencontrent l'intelligence, la vraie, celle qui cherche à comprendre, et la bonne volonté.
Causes sociales de la pauvreté.
Le tout à grands renforts d'exemples impertinents, n'ayant pour toute preuve de ce qu'ils avancent, que leur petite expérience personnelle, aussi étroite que leur esprit malsain et méchant. Il faut les ignorer, alors qu'on sait que comme la vermine et les maringoins des marécages, leur présence pour insupportable qu'elle soit, est irréductible. Tout au plus peut-on s'en préserver en les tenant hors des enceintes où se rencontrent l'intelligence, la vraie, celle qui cherche à comprendre, et la bonne volonté.
Causes sociales de la pauvreté.
La pauvreté a des
causes sociales collectives. Des quartiers négligés par les administrations, au
milieu de villes autrement prospères, aux prétextes que les populations qui y
vivent ne payent pas de loyers assez élevés, ce qui fait que les revenus
fonciers y sont moins abondants. De pareilles approches souvent dites
''gestionnaires'' prennent en compte de rudes comptabilités ''réalistes'', et
négligent cette autre comptabilité qui considère le point de vue humain.
Puis il y a toute cette petite délinquance, cette
petite criminalité, qui constitue le climat social d'un quartier négligé,
laissé à lui-même, au milieu duquel fermentent les frustrations, la honte, le
désespoir, et la folie.
Logements insalubres parce que les propriétaires
considèrent que l'entretien des bâtiments loués, ne vaut pas les rendements
qu'ils en tirent. Alors que trop souvent, les locataires qui habitent ces lieux
délabrés, ces taudis, se font rançonner par des ''slumslords'', des
fesse-mathieux, dépourvus de conscience sociale, et âpres au gain.
Dans de tels contextes, c'est l'administration publique, donc la collectivité, qui doit supporter les prix de ces abandons, les coûts de ces démissions irresponsables. C'est bien évidemment là qu'il faut intervenir, justement parce que ces propriétaires dépourvus du sens du respect des autres, se fichent que ceux qui leur versent leurs juteux revenus, croupissent dans la misère. Devant de tels désordres la municipalité doit avertir d'abord les propriétaires délinquants, et ensuite agir à leur place ''et à leurs frais'' s'ils n'obtempèrent pas rapidement. On parle ici de dossiers d'insalubrité et de décadence des bâtiments qui doivent être solutionnés dans les 90 jours, pas plus. Que l'on fasse quelques exemples punitifs significatifs et les autres prendront rapidement le pas.
Quant aux propriétaires vexés ou bien outrés qu'on leur impose le respect des normes de salubrité et de sécurité élémentaires, ils s'adresseront aux tribunaux, là où justement l'administration publique est puissante, et pourra leur faire payer avec usure leurs négligences criminelles.
Dans de tels contextes, c'est l'administration publique, donc la collectivité, qui doit supporter les prix de ces abandons, les coûts de ces démissions irresponsables. C'est bien évidemment là qu'il faut intervenir, justement parce que ces propriétaires dépourvus du sens du respect des autres, se fichent que ceux qui leur versent leurs juteux revenus, croupissent dans la misère. Devant de tels désordres la municipalité doit avertir d'abord les propriétaires délinquants, et ensuite agir à leur place ''et à leurs frais'' s'ils n'obtempèrent pas rapidement. On parle ici de dossiers d'insalubrité et de décadence des bâtiments qui doivent être solutionnés dans les 90 jours, pas plus. Que l'on fasse quelques exemples punitifs significatifs et les autres prendront rapidement le pas.
Quant aux propriétaires vexés ou bien outrés qu'on leur impose le respect des normes de salubrité et de sécurité élémentaires, ils s'adresseront aux tribunaux, là où justement l'administration publique est puissante, et pourra leur faire payer avec usure leurs négligences criminelles.
Ils auront le choix, soit de rénover et
d'entretenir leurs propriétés aux fins de locations décentes, ou bien ils
dépenseront des fortunes à ne pas vouloir le faire, devant les tribunaux. Avec
à la fin, l'obligation quand même de payer pour les rénovations. Quant à ceux
qui s'entêteront à ne rien faire, la ville devra se résoudre à les exproprier
au plus bas prix, en tenant compte bien évidemment de l'état de délabrement de
leurs propriétés. Quitte si la facture dépasse la valeur des logements à les
saisir tout simplement.
Éduquer, éduquer, éduquer!
Éduquer, éduquer, éduquer!
On sait bien aussi que
lorsque le niveau d'éducation est bas au point de friser l'analphabétisme,
qu'il est plus difficile de se défendre contre les abus. Entrent alors en scène
les services policiers qui manquent du tact nécessaire pour affronter ces défis
complexes, pour lesquels d'ailleurs ils ne sont pas formés.
Il se crée ainsi des climats de suspicion, de
confrontation, doublés de ceux de la répression, auxquels se joignent bien
évidemment des maladies mentales, psychosociales, ou un mélange de tout cela.
Gang de rues,
prostitution, consommation de drogues, itinérance, violences conjugales,
familiales, travail dans des sweat shops (ateliers de misère) que les autorités
ne contrôlent pas, parce que quelque part, elles se montrent fort
accommodantes, et regardent ailleurs.
Fermer les yeux pour ne rien voir.
Fermer les yeux pour ne rien voir.
Il est de bon ton dans
la société de s'assurer que la pauvreté et ses misères soient concentrées dans
certains quartiers, ce qui permet à d'autres mieux nantis, d'exister
confortablement, dans une joie de vivre décente.
La pauvreté vit de la
misère, et la misère engendre de la pauvreté et de la folie. Cercles vicieux. Que
peut donc faire la ville dans un tel contexte?
Efficacité? D'abord, comme il y a beaucoup de services communautaires qui travaillent avec des bénévoles (dont le travail n'est pas toujours cohérent et même parfois intéressé par la misère, qui œuvrent maladroitement dans des quartiers laissés pour compte) il faut que la ville y joue son rôle de coordination de ces groupes disparates. Lesquels tirent à hue et à dia, et loin de s'entraider, se nuisent mutuellement. Pas toujours bien évidemment, mais trop souvent.
On peut certes invoquer ad nauseam le manque réel de ressources, les limites des organismes communautaires qui s'appuient sur l'entraide de quartier, la solidarité, et la coopération sociale.
Ces impondérables font aussi la preuve, malgré toute la bonne volonté disponible et agissante, qu'une approche basée sur la seule solidarité humaine ne fonctionne pas très bien. Étant donné que malgré des décennies d'interventions, ces problématiques de pauvreté, loin de se résorber avec le temps, s'amplifient et déroutent les intervenants les plus dévoués qui redoublent d'efforts, alors que la pauvreté augmente toujours.
Pourtant il faut bien reconnaître que ces organismes font du meilleur travail de résolution des problèmes de la pauvreté, que ne le feraient des fonctionnaires plus ou moins éclairés, et qui agiraient comme des fonctionnaires. C'est-à-dire de manière mécanique, statistique, et sans trop tenir compte du caractère humain des désespoirs qui fermentent dans les quartiers pauvres. La pauvreté est une maladie et doit être traitée comme telle.
Il faut épurer la longue listes des organismes qui se disputent les maigres budgets sociaux, et tout en bonifiant considérablement ces budgets généralement faméliques, faire en sorte qu'il y ait moins de chefs et plus d'indiens. Donc moins de technocrates de l'intervention en milieu pauvre, et plus d'intervenants sur le terrain.
Au Québec la manie des organigrammes compliqués à l'extrême, souligne à l'évidence, que beaucoup d'intervenants sociaux sont dépassés par la complexité des désordres qu'ils veulent réduire. Alors ils multiplient les postes de décisions, s'égarent au sein de réunions bavardes, délibèrent interminablement, et finalement n'aboutissent qu'à gaspiller les énergies disponibles, à dépenser en pure perte les budgets tout aussi disponibles.
Ne faut-il que délibérer, la Cour en conseillers foisonne.
Est-il besoin d'exécuter, on ne rencontre plus personne! Lafontaine
La ville peut recruter dans les universités et les écoles spécialisées, des intervenants qui iront dans ces milieux défavorisés faire leurs preuves, y gagneront leurs galons d'intervenants efficaces, au mérite des améliorations qu'ils apporteront par leur travail. Si rien n'avance avec ces gens-là, on saura qu'ils sont incompétents et on recrutera ailleurs. À moins que l'on en arrive au constat navrant que quoiqu'on fasse la pauvreté sera toujours là et y restera. Ce fatalisme ne me convient pas.
Efficacité? D'abord, comme il y a beaucoup de services communautaires qui travaillent avec des bénévoles (dont le travail n'est pas toujours cohérent et même parfois intéressé par la misère, qui œuvrent maladroitement dans des quartiers laissés pour compte) il faut que la ville y joue son rôle de coordination de ces groupes disparates. Lesquels tirent à hue et à dia, et loin de s'entraider, se nuisent mutuellement. Pas toujours bien évidemment, mais trop souvent.
On peut certes invoquer ad nauseam le manque réel de ressources, les limites des organismes communautaires qui s'appuient sur l'entraide de quartier, la solidarité, et la coopération sociale.
Ces impondérables font aussi la preuve, malgré toute la bonne volonté disponible et agissante, qu'une approche basée sur la seule solidarité humaine ne fonctionne pas très bien. Étant donné que malgré des décennies d'interventions, ces problématiques de pauvreté, loin de se résorber avec le temps, s'amplifient et déroutent les intervenants les plus dévoués qui redoublent d'efforts, alors que la pauvreté augmente toujours.
Pourtant il faut bien reconnaître que ces organismes font du meilleur travail de résolution des problèmes de la pauvreté, que ne le feraient des fonctionnaires plus ou moins éclairés, et qui agiraient comme des fonctionnaires. C'est-à-dire de manière mécanique, statistique, et sans trop tenir compte du caractère humain des désespoirs qui fermentent dans les quartiers pauvres. La pauvreté est une maladie et doit être traitée comme telle.
Il faut épurer la longue listes des organismes qui se disputent les maigres budgets sociaux, et tout en bonifiant considérablement ces budgets généralement faméliques, faire en sorte qu'il y ait moins de chefs et plus d'indiens. Donc moins de technocrates de l'intervention en milieu pauvre, et plus d'intervenants sur le terrain.
Au Québec la manie des organigrammes compliqués à l'extrême, souligne à l'évidence, que beaucoup d'intervenants sociaux sont dépassés par la complexité des désordres qu'ils veulent réduire. Alors ils multiplient les postes de décisions, s'égarent au sein de réunions bavardes, délibèrent interminablement, et finalement n'aboutissent qu'à gaspiller les énergies disponibles, à dépenser en pure perte les budgets tout aussi disponibles.
Ne faut-il que délibérer, la Cour en conseillers foisonne.
Est-il besoin d'exécuter, on ne rencontre plus personne! Lafontaine
La ville peut recruter dans les universités et les écoles spécialisées, des intervenants qui iront dans ces milieux défavorisés faire leurs preuves, y gagneront leurs galons d'intervenants efficaces, au mérite des améliorations qu'ils apporteront par leur travail. Si rien n'avance avec ces gens-là, on saura qu'ils sont incompétents et on recrutera ailleurs. À moins que l'on en arrive au constat navrant que quoiqu'on fasse la pauvreté sera toujours là et y restera. Ce fatalisme ne me convient pas.
On parle ici d'éducation, et pourquoi pas d'éducation populaire.
Du même souffle la
ville doit intervenir dans la structure
physique du quartier. En resserrant les contrôles de la salubrité des
logements, en fournissant par ses offices d'habitations, des loyers décents, salubres,
confortables. Oui oui, je le sais bien, cela fait mille ans qu'on le dit. Mais
alors au lieu de le répéter il faut le faire. Inutile de reprendre encore une
fois des études innombrables qui dorment empoussiérées sur des tablettes. Il
faut agir.
Plus de cohérence.
Plus de cohérence.
Que ces logements
coutent plus cher (en terme de marché) que ce qu'ils rapportent n'a pas à être
considéré, puisque le ''profit'' recherché est dans l'amélioration de la vie de
quartier, la baisse de la criminalité et des maladies, et ainsi par ricochet
d'obtenir par cette action prophylactique, des économies considérables sur le
plan des désordres sociaux. Moins de criminalité, moins de police, moins de
répression, plus de convivialité sociale. Moins de délinquance.
Une fiscalité du XXIe Siècle.
Une fiscalité du XXIe Siècle.
La ville doit favoriser
par une fiscalité avantageuse dans ces quartiers, l'arrivée de petits
entrepreneurs, capables de piocher dans cette main d'œuvre abondante, qui ne
demande pas mieux que de se rendre utile.
Dans la mesure où les entrepreneurs,
petits et gros, ne prennent pas prétexte de ces créations d'emplois, pour
abuser des citoyens en leur payant des salaires de crève-la-faim. On parle ici
de salaires moyens, compétitifs si on veut, mais absolument décents.
Avec à la clé, des loisirs bien adaptés, du bénévolat encouragé par des récompenses significatives, de manière à créer un cadre de vie avantageux, où rapidement, la misère va reculer, et une vie de quartier revampée va s'organiser autour de marchés publics bien approvisionnés. Où les loyers des commerçant seront abordables, et la bureaucratie réduite à l'essentiel.
Il va de soit que dans de tels quartiers, l'effort de décoration des lieux publics avec un mobilier original (qui en plus d'être beau soit aussi utile, et fonctionnel) doit être une priorité et marquera tel ou tel quartier par son originalité, lui conférant une personnalité identitaire. Au lieu de payer ce mobilier à même les fonds publics, je proposerais que les associations de marchands des rues soient responsables de ce volet. Cela se fait d'ailleurs à bien des endroits. Il suffit d'encourager cette implication. C'est dans l'intérêt des marchands que leurs rues soient accueillantes, confortables, sécuritaires. Il faut des petits commerces de proximité, au lieu de ces centres d'achats déshumanisants, de manière qu'il se crée et s'entretienne dans la communauté, un sentiment permanent de bien-être et de convivialité, qui favorise les rapprochements.
On voit tout de suite ici que dans l'aménagement d'un quartier, la ville a beaucoup de pouvoir, du moment qu'elle utilise dans des buts avoués, des pouvoirs de réglementer qui soient en accord avec sa politique.
''Il faut insister ici sur la nécessité absolue de faire rapidement la synthèse des études déjà existantes, et de faire cela sans rajouter un sou aux budgets actuels. Il faut simplement et rapidement nommer à ces tâches, des femmes et des hommes, des intervenants déjà payés, et leur imposer des obligations de résultats.''
Ces gens-là existent dans la fonction publique municipale. Ce n'est pas une affaire d'augmentation de budgets qui ne servent au fond qu'à tâcher à coups de millions de faire fonctionner des programmes qui ne marchent pas. Trop lourds, trop tatillons, trop tracassiers. Changer de formule et aller à l'essentiel. Pas en deux ans… en quelques semaines.
Des commerces à visages humains.
Avec à la clé, des loisirs bien adaptés, du bénévolat encouragé par des récompenses significatives, de manière à créer un cadre de vie avantageux, où rapidement, la misère va reculer, et une vie de quartier revampée va s'organiser autour de marchés publics bien approvisionnés. Où les loyers des commerçant seront abordables, et la bureaucratie réduite à l'essentiel.
Il va de soit que dans de tels quartiers, l'effort de décoration des lieux publics avec un mobilier original (qui en plus d'être beau soit aussi utile, et fonctionnel) doit être une priorité et marquera tel ou tel quartier par son originalité, lui conférant une personnalité identitaire. Au lieu de payer ce mobilier à même les fonds publics, je proposerais que les associations de marchands des rues soient responsables de ce volet. Cela se fait d'ailleurs à bien des endroits. Il suffit d'encourager cette implication. C'est dans l'intérêt des marchands que leurs rues soient accueillantes, confortables, sécuritaires. Il faut des petits commerces de proximité, au lieu de ces centres d'achats déshumanisants, de manière qu'il se crée et s'entretienne dans la communauté, un sentiment permanent de bien-être et de convivialité, qui favorise les rapprochements.
On voit tout de suite ici que dans l'aménagement d'un quartier, la ville a beaucoup de pouvoir, du moment qu'elle utilise dans des buts avoués, des pouvoirs de réglementer qui soient en accord avec sa politique.
''Il faut insister ici sur la nécessité absolue de faire rapidement la synthèse des études déjà existantes, et de faire cela sans rajouter un sou aux budgets actuels. Il faut simplement et rapidement nommer à ces tâches, des femmes et des hommes, des intervenants déjà payés, et leur imposer des obligations de résultats.''
Ces gens-là existent dans la fonction publique municipale. Ce n'est pas une affaire d'augmentation de budgets qui ne servent au fond qu'à tâcher à coups de millions de faire fonctionner des programmes qui ne marchent pas. Trop lourds, trop tatillons, trop tracassiers. Changer de formule et aller à l'essentiel. Pas en deux ans… en quelques semaines.
Des commerces à visages humains.
C'est la ville et elle seule,
qui a le pouvoir de réglementer la taille et la qualité des commerces. Veiller
au respect de la langue française. S'assurer que l'embellissement des façades
soit régulier, et que la ville offre des services de conseillers, qui au lieu
de réprimander, vont suggérer ou imposer lorsque les intervenants auront
affaire à des têtes de cochon (il y en a).
Il faut bien évidemment aussi faire baisser les formes de mécontentements que sont les parcomètres et autres signalisations abusives, dont la raison d'être est seulement d'engranger des amendes. Ces irritants, au prétexte de revenus faciles pour la ville, découragent la fréquentation des rues commerciales et les alentours des marchés publics, et font fuir les consommateurs vers les banlieues. Mauvaise gestion.
Il faut bien évidemment aussi faire baisser les formes de mécontentements que sont les parcomètres et autres signalisations abusives, dont la raison d'être est seulement d'engranger des amendes. Ces irritants, au prétexte de revenus faciles pour la ville, découragent la fréquentation des rues commerciales et les alentours des marchés publics, et font fuir les consommateurs vers les banlieues. Mauvaise gestion.
La circulation automobile dans
ces quartiers riches d'enfants, doit être sévèrement encadrée, de manière
persuasive, sans trop abuser de la routinière répression. C'est une affaire
d'aménagement des trottoirs, des rues et des stationnements incitatifs.
Une signalisation et un marquage
des rues qui tiennent compte des personnes âgées, de l'usage de la bicyclette,
de la circulation piétonnière. Sans oublier de mentionner qu'il faut que l'Art
puisse s'exprimer sans contraintes, hormis les débordements haineux.
Donc de la place aux musiciens
de rue, aux popotes roulantes, aux nombreuses expressions culturelles qui
demandent de temps en temps que l'on ferme les rues pour pouvoir y présenter
des activités récréatives culturelles, et ainsi de suite.
Ces choses-là n'exigent que peu
d'argent, et font appel à l'imaginaire populaire. Ne pas mettre de bâtons dans
les roues des créateurs est déjà une formidable économie de temps et d'argent.
De plus il faut que dans chaque
quartier, que les citoyens soient conscientisés à la nécessité qu'ils ont de
respecter leurs lieux, de les tenir propres, et que des campagnes de civismes y
soient multiples et variées. Répétons ici les maîtres mots de ces approches
communautaires… éducation, civisme et implications collectives.
Les citoyens doivent se conduire en adultes.
Les citoyens doivent se conduire en adultes.
Je m'inscris en faux
devant les exigences d'une population infantilisée qui demande aux services
publics de se charger de tout ce qui déborde du logement, de la maison. Comme
si la voie publique appartenait à une entité désincarnée qui s'appelle la ville
ou la municipalité, et où les citoyens payeurs de taxes se disent en leur for
intérieur que du moment qu'ils payent ces taxes-là, les problèmes de la rue, de
la voie publique, ne sont plus de leur ressort.
Bien au contraire; c'est parce que chacun paye de
sa poche que cette voie publique doit être considérée par tous comme un bien
collectif qui appartient à chaque citoyen. Lequel en a au moins la
responsabilité en ce qui touche le domaine public qui jouxte son domaine privé.
Responsabiliser. Je voudrais que chaque citoyen soit mis à contribution et se charge avec ses voisins, de tenir propre, son devant de maison, son bout de ruelle, son coin de rue, son morceau de parc, et ainsi de suite. La ville se contentera alors de ne passer le balai qu'une fois par semaine voir une fois par mois. Vous n'imaginez pas à quel point la somme de ces petits efforts particuliers, pèsera lourd dans les économies d'échelles que la ville fera ensuite, du fait de l'engagement de chacun. ''Ad augusta per angusta'' (pour les lettrés).
Responsabiliser. Je voudrais que chaque citoyen soit mis à contribution et se charge avec ses voisins, de tenir propre, son devant de maison, son bout de ruelle, son coin de rue, son morceau de parc, et ainsi de suite. La ville se contentera alors de ne passer le balai qu'une fois par semaine voir une fois par mois. Vous n'imaginez pas à quel point la somme de ces petits efforts particuliers, pèsera lourd dans les économies d'échelles que la ville fera ensuite, du fait de l'engagement de chacun. ''Ad augusta per angusta'' (pour les lettrés).
Exemple…
Donc on garde le service de balayage des rues, mais on en discipline l'usage. Chacun chacune s'impliquant soit de son seul chef ou en collaboration avec des comités de quartier, où tous, petits et grands seront invités (sérieusement) à faire leur part. On parle ici de millions de dollars en économies, qui pourront avantageusement êtres mis à contribution ailleurs, là où on en a besoin.
Donc on garde le service de balayage des rues, mais on en discipline l'usage. Chacun chacune s'impliquant soit de son seul chef ou en collaboration avec des comités de quartier, où tous, petits et grands seront invités (sérieusement) à faire leur part. On parle ici de millions de dollars en économies, qui pourront avantageusement êtres mis à contribution ailleurs, là où on en a besoin.
Et je ne vous parle pas du gel
des taxes, et pourquoi pas éventuellement de leur abaissement?
Le balayage des rues me sert à
dessein ici d'illustration. Là où pour un esprit éclairé, on voit bien que
cette approche peut être étendue à beaucoup d'autres services…j'y reviendrai.
Hey les chialeurs! On se calme!
Hey les chialeurs! On se calme!
Bien sur qu'il y a
quantité de contestataires qui vont se récrier, s'offusquer qu'on veuille leur
faire passer le balais dans les rues. Voudrait-on les prendre pour des
manœuvres préposées aux basses besognes? Je leur répondrai sans élever la voix,
que s'ils sont capables de salir les rues, ils doivent aussi être capables de
ramasser leurs déchets. Puisqu'on en
parle ne pourrait-ils pas commencer par ne pas les salir ces rues? Ces ruelles?
Prennent-ils leurs semblables pour des esclaves condamnés on ne sait trop
pourquoi, pour de la domesticité au service de leurs caprices et de leurs
manies dégoutantes? Entretiennent-ils leur demeure, ou bien leur faut-il là
aussi des esclaves?
Oui! Alors très bien, qu'ils
payent du personnel pour faire le travail à leur place, là où d'autres feront
des économies substantielles en faisant leur part dans l'entretien et
l'enjolivement de leur quartier.
Bien sur qu'il y aura dans un premier temps quantité de rouspéteurs, d'indignés égoïstes, habitués depuis toujours à ce qu'on leur serve tout. À la longue ils (elles) s'amenderont, et je parie sur la bonne intelligence de la majorité pour la suite des choses. L'exemple viendra du voisinage, et de l'effort des plus disciplinés. Quant à ceux et celles qui ne voudront absolument pas s'impliquer, ils seront laissés à eux-mêmes, et la sélection naturelle (en quelque sorte) de la solidarité générale, décidera de leur sort. Certains reclus sont des exclus qui macèrent dans leur misanthropie, et que voulez-vous que j'y fasse hein?
Bien sur qu'il y aura dans un premier temps quantité de rouspéteurs, d'indignés égoïstes, habitués depuis toujours à ce qu'on leur serve tout. À la longue ils (elles) s'amenderont, et je parie sur la bonne intelligence de la majorité pour la suite des choses. L'exemple viendra du voisinage, et de l'effort des plus disciplinés. Quant à ceux et celles qui ne voudront absolument pas s'impliquer, ils seront laissés à eux-mêmes, et la sélection naturelle (en quelque sorte) de la solidarité générale, décidera de leur sort. Certains reclus sont des exclus qui macèrent dans leur misanthropie, et que voulez-vous que j'y fasse hein?
Clément Sauriol
Montréal
mercredi 5 juin 2013
Venez me rencontrer au Marché Jean Talon, l'après-midi.
Mardi le 4 juin 2013
Attention les élections s'en viennent à Montréal!
Le 3 novembre prochain!
Comme j'ai l'intention d'être présent sur le bulletin de vote du 3 novembre prochain aux élections de Montréal, il me faut l'appui des citoyens de notre ville, et ''j'ai besoin de vos signatures''.
Je suis au Marché Jean Talon tous les jours de la semaine, dans l'après-midi.
Comme j'ai l'intention d'être présent sur le bulletin de vote du 3 novembre prochain aux élections de Montréal, il me faut l'appui des citoyens de notre ville, et ''j'ai besoin de vos signatures''.
Je suis au Marché Jean Talon tous les jours de la semaine, dans l'après-midi.
Je me déplace d'un lieu à l'autre, je suis très facile à
trouver.
Venez me rencontrer et me faire part de votre sentiment sur ce qui se passe dans notre ville, dans votre ville.
Venez me rencontrer et me faire part de votre sentiment sur ce qui se passe dans notre ville, dans votre ville.
On peut me trouver au Café Inn ou bien aussi dans l'aire de pic-nic au centre du Marché Jean Talon. J'y arrive le plus souvent vers midi, midi 30, selon qu'il fait beau ou qu'il pleut.
L'important pour ceux et celles qui veulent voter le 3 novembre prochain, est de savoir pourquoi, et pour qui?
Alors on se parle, on fait connaissance, et pour ce qui est du pourquoi de voter???
C'est surtout parce qu'à Montréal les gens ne votent qu'en bas de 40%. C'est peu comme participation populaire à un exercice démocratique, et ça laisse la porte grande ouverte aux opportunistes animés de mauvaises intentions.
Depuis plus d'une génération qu'on se fait flouer, il faut espérer maintenant que la leçon portera ses fruits, et que vous irez voter en grand nombre au 3 novembre prochain. Cet été je vais parcourir la ville, les universités, les lieux de rencontres.
Qui peut voter?
Toute personne qui est citoyenne canadienne, qui a plus de 18 ans, et qui habite Montréal depuis 12 mois et plus.
Clément Sauriol
vendredi 24 mai 2013
Quelques mises au point. Élections à Montréal le 3 Novembre 2013
Élections du 3 novembre 2013
Pourquoi me porter candidat à la Mairie de
Montréal?
Quelques
mises au point.
Je me fais demander (depuis plus de 2 ans que
j'annonce mon intention de me porter candidat à la Mairie de Montréal) qui suis-je?
À quel titre ''j'ose'' me présenter comme candidat
à cette Mairie? La première ville du Québec.
Ces interrogations-là sont légitimes.
Ces interrogations-là sont légitimes.
Mis à part leur ton qui me fait tiquer.
N'étant pas une personnalité connue, ceux qui
m'interrogent ont le réflexe (conditionné, donc irréfléchi) de me regarder de
travers, comme si mon intention était suffisante, arrogante, et pourquoi pas
indécente?
Genre: ''Qui donc êtes-vous pour oser
ainsi vous présenter à la Mairie de Montréal?'' Vous voyez un peu ?
-Je leur réponds que selon la loi électorale, qui
définit les qualités que doit avoir tout candidat à un poste public quelconque,
les parties de cette loi qui traitent des qualifications du Maire de Montréal
s'énoncent ainsi.
1) Être citoyen canadien.
2) Avoir 18 ans et plus.
3) Habiter Montréal depuis 12 mois.
Il y a d'autres qualités qui s'appliquent selon que vous soyez propriétaire d'un immeuble à Montréal et que vous habitiez ailleurs, ou que vous y ayez un commerce, bref il y a des cas d'exception.
Il y a d'autres qualités qui s'appliquent selon que vous soyez propriétaire d'un immeuble à Montréal et que vous habitiez ailleurs, ou que vous y ayez un commerce, bref il y a des cas d'exception.
Voilà pour les exigences légales de base. S'en
ajoutent d'autres plus subtiles, mais non moins importantes. Pour les connaître, communiquez avec Élections Montréal.
Ce qu'on ne vous demande pas.
Ce qu'on ne vous demande pas.
Maintenant, il n'est écrit nulle part que pour
devenir Maire de Montréal ou d'une autre municipalité ailleurs au Québec, que
vous devez posséder d'autres qualités plus ou moins extraordinaires. Nous
sommes en démocratie.
Vous pouvez être analphabète, illettré, handicapé,
membre d'une communauté visible. On ne vous demande pas d'être propriétaire ou
commerçant. Vous pouvez aussi être récipiendaire d'un prix Nobel, ce n'est pas
un empêchement.
On ne vous demande pas d'être marié, d'avoir des
enfants, d'être hétérosexuel ou homosexuel déclaré. Vos problèmes conjugaux,
vos dettes de crédit, vos factures en retard, vos goûts plus ou moins moraux,
ou éclectiques, votre fortune, votre religion, rien de cela n'entre en ligne de
compte.
N'en déplaise à ces curés nouveaux genre,
véritables fouille ruisseaux, qui veulent faire votre procès parce que vous n'êtes
pas selon leurs goûts à eux, et qui vous convoquent à leur confessionnal public (par exemple une émission de radio ou de télévision),
et vous mettent en demeure de vous expliquer, de vous justifier.
De quel droit?
Il n'y en a pas! Ils agissent ainsi de leur propre
initiative, pour des motifs de carriérisme médiatique. Parfaitement abusifs, donc
illégitimes.
Autre
temps, autres mœurs.
La loi n'exige pas que vous soyez connu, que vous ayez une reconnaissance
officielle comme celle que confère un diplôme quelconque.
Quelque soit le métier que vous exercez (et même
si vous n'en avez pas), du moment où vous remplissez les 3 premières exigences,
vous êtes éligible, et vous avez le droit de vous présenter aux élections,
municipales de Montréal.
Et d'y être
élu comme Maire, si la population qui vote le veut bien.
Pas besoin d'avoir à votre actif des réalisations
remarquables. D'être une vedette du cinéma, une personnalité des médias, ou
d'être un de ces gestionnaires fabuleux, bref, d'être une sorte de messie très
attendu.
Nous en avons eu de ces prétendus messies aux curriculums
très impressionnants. Depuis plus de 30
ans qu'ils défilent dans nos institutions, voyez comme nous nous sommes fait
rouler collectivement.
Les noms abondent. Je signalerai ici pour
l'exemple celui d'Henri Paul Rousseau de sinistre mémoire. Véritable génie de la
finance, il nous a fait perdre plus de 40 milliards de nos économies en jouant au casino (les bourses) avec. Quelque
chose me dit que ces économies-là n'ont pas été perdues pour tout le monde.
Quant aux politiciens de carrière et leur bilan
des 15 dernières années… je vous laisse juge!
Libre à vous de vous enticher de ces vedettes-là,
je préférerais quant à moi que nous ayons à la Mairie de Montréal, une honnête
mère de famille, pourquoi pas monoparentale si ça se trouve, ou un brave citoyen. Avec leurs qualités et leurs défauts,
mais qui soient d'honnêtes personnes, pleines de bonne volonté. Je me méfie des
vedettes, de ces gens remplis de bonnes intentions, dont on dit que l'Enfer est
pavé. Vous avez tous droit à l'erreur, vous sauf celle de flouer vos
semblables.
Quant aux expérimentateurs qui veulent nous faire
miroiter des lendemains fabuleux…passons! Le rôle du Maire n'est pas celui d'un
comptable qui va passer son temps le nez dans des livres plein de chiffres, à
examiner maniaquement les comptes de la ville. Il y a des employés qualifiés
pour cela. Et d'autres, eux aussi qualifiés pour les surveiller.
Non! Le rôle du Maire de Montréal est celui de
représenter les citoyens de Montréal et de parler en leur nom. C'est une sorte
de Préfet de Discipline.
Maintenant un Maire qui va tout redresser en 6
mois après une génération de politiciens à l'éthique élastique, qui fera figure
de sauveur, ''n'existe pas''.
Vous devez comprendre que le Maire de votre ville n'est pas là pour régler vos affaires personnelles. Qu'elles soient de nature domestique ou commerciale. Le Maire n'est pas un juge, ni l'arbitre de vos conflits, encore moins l’analyste de vos goûts et de vos dépits. Il ne peut ni ne doit, se mêler de vos affaires de chicanes de voisins.
Vous devez êtres responsables de vos existences et de tout ce qui orbite autour de votre vie privée ou publique. Vous n'êtes pas des enfants, et le Maire n'est pas votre père. J'aime assez cette fin de phrase qui sent son ironie à plein nez. On devrait toujours prendre la vie au sérieux, à la condition expresse de ne pas se prendre soi-même au sérieux.
Vous devez comprendre que le Maire de votre ville n'est pas là pour régler vos affaires personnelles. Qu'elles soient de nature domestique ou commerciale. Le Maire n'est pas un juge, ni l'arbitre de vos conflits, encore moins l’analyste de vos goûts et de vos dépits. Il ne peut ni ne doit, se mêler de vos affaires de chicanes de voisins.
Vous devez êtres responsables de vos existences et de tout ce qui orbite autour de votre vie privée ou publique. Vous n'êtes pas des enfants, et le Maire n'est pas votre père. J'aime assez cette fin de phrase qui sent son ironie à plein nez. On devrait toujours prendre la vie au sérieux, à la condition expresse de ne pas se prendre soi-même au sérieux.
Le Maire est lui aussi soumis aux règles de la
démocratie, et il doit compter avec le Comité Exécutif qui est habilité à
voter les règlements. Mais il peut se faire entendre. Sa voix se doit d'être
forte et écoutée. On ne lui demande pas tant d'exercer du pouvoir, que d'avoir
du jugement.
Pour cela il doit s'entourer de collaborateurs
éclairés.
Avant d'être le patron d'une grande entreprise ''non commerciale et sans buts lucratifs''
comme l'est une ville de la taille de Montréal, le Maire est d'abord et avant
tout, le représentant de la population, des citoyens.
C'est à ce titre qu'il doit intervenir dans la
Chose Publique.
Le grand ménage à Montréal prendra des années. Il
faut s'y faire!
Ceux qui vous promettent de tout régler en 6 mois
ou un an vous abusent.
Si vous les écoutez, vous devrez vivre avec.
Ceci étant dit si vous pensez être capables de
faire mieux, alors présentez-vous à un poste de conseiller, et pourquoi pas de
Mairesse ou de Maire?
Clément Sauriol
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