Montréal le 11 février 2018
Les
autobus de la STM comme tous les transports publics, sont d’une autre
nature que les autobus scolaires. Les deux sont robustes et de qualité,
mais ceux des villes sont d’une facture qui s’apparente aux exigences
aéronautiques.
Les autobus scolaires qui valent plus ou moins $100,000.00, sont déclassés obligatoirement aux 12 ans. Pourtant ils n’ont alors atteint que le tiers de leur vie utile. Ce qui est un premier gaspillage de fonds public. Ils pourraient facilement avec un bon entretien durer 25 ans, et on ne s’en porterait pas plus mal bien au contraire.
Alors les autobus de ville vous pensez ? Ils coutent entre $500,000.00 et un million et demi chaque. Selon qu’ils sont équipés et configurés pour des tâches différentes. Par exemple les plus chers sont ceux qui sont articulés. Ces autobus travaillent beaucoup plus fort et plus longtemps que les autobus scolaires, qui ne rodent qu’aux heures de ramassages des enfants soir et matin. Ceux des villes font des circuits de presque 24 heures sur 24 avec des pauses d’entretien, et des réductions d’horaires quand l’achalandage baisse.
Quoi qu’il en soit, leur construction est autrement plus robuste qu’un autobus scolaire. C’est fait pour durer 40 ans au moins. Or j’ai entendu dire par quelqu’un de l’entourage de Mme Plante, qu’il fallait changer les vieux autobus qui arrivaient en fin de vie utile, après 12 ans sur leurs circuits. Alors là minute ! D’abord c’est probablement faux. Les exigences de Québec en matière de transport en commun doivent aller beaucoup plus loin, compte tenu des investissements. Sinon on prendrait des autobus scolaires.
De plus, lorsque des autobus atteignent dix ans (15 ou 20), rien n’empêche de les rénover à neuf. Ce qui coute pas mal moins cher que de les remplacer. Avec un entretien de haute qualité permanent, ces autobus-là peuvent facilement faire leurs 30 ans, et au-delà. Comme les voitures du Métro qui je vous l’accorde, ne roulent pas dans la neige et le sel. Mais ça c’est une autre histoire. Les autobus de ville en surface, sont conçus en tenant compte des abrasifs, du sel et des nids de poule.
Leur durée doit forcément excéder celle des autobus scolaires. À un million l’unité sur vingt ans, on ne parle pas de réguines à rabais ou de bazous rafistolés. Ces autobus-là sont construits de façon modulaire, et sont souples quant à leurs configurations. On peut et on doit tenir comptes des améliorations qui font parties des progrès, de nouvelles exigences, comme le fait de devoir éventuellement les climatiser. Y mettre des écrans plats pour informer les passagers, puis y installer le Wi-Fi, enfin ces sortes de choses. Raison de plus quant à leur durée éventuelle, si on passe bientôt au tout à l’électricité.
Non Mme Plante, un autobus ça ne dure pas 12 ans, c’est fait pour un minimum de 25 ans. Et ça pourrait être 40 ans, voire 50 ans. Si vous voulez que l’on vous prenne au sérieux, il faut cesser de dire n’importe quoi. Quand on paye un million de dollars pour un autobus, on est en droit de vouloir en avoir pour son argent. La STM a tout l’outillage et les professionnels, pour être en mesure d’entretenir son matériel roulant pendant des décennies.
Les autobus scolaires qui valent plus ou moins $100,000.00, sont déclassés obligatoirement aux 12 ans. Pourtant ils n’ont alors atteint que le tiers de leur vie utile. Ce qui est un premier gaspillage de fonds public. Ils pourraient facilement avec un bon entretien durer 25 ans, et on ne s’en porterait pas plus mal bien au contraire.
Alors les autobus de ville vous pensez ? Ils coutent entre $500,000.00 et un million et demi chaque. Selon qu’ils sont équipés et configurés pour des tâches différentes. Par exemple les plus chers sont ceux qui sont articulés. Ces autobus travaillent beaucoup plus fort et plus longtemps que les autobus scolaires, qui ne rodent qu’aux heures de ramassages des enfants soir et matin. Ceux des villes font des circuits de presque 24 heures sur 24 avec des pauses d’entretien, et des réductions d’horaires quand l’achalandage baisse.
Quoi qu’il en soit, leur construction est autrement plus robuste qu’un autobus scolaire. C’est fait pour durer 40 ans au moins. Or j’ai entendu dire par quelqu’un de l’entourage de Mme Plante, qu’il fallait changer les vieux autobus qui arrivaient en fin de vie utile, après 12 ans sur leurs circuits. Alors là minute ! D’abord c’est probablement faux. Les exigences de Québec en matière de transport en commun doivent aller beaucoup plus loin, compte tenu des investissements. Sinon on prendrait des autobus scolaires.
De plus, lorsque des autobus atteignent dix ans (15 ou 20), rien n’empêche de les rénover à neuf. Ce qui coute pas mal moins cher que de les remplacer. Avec un entretien de haute qualité permanent, ces autobus-là peuvent facilement faire leurs 30 ans, et au-delà. Comme les voitures du Métro qui je vous l’accorde, ne roulent pas dans la neige et le sel. Mais ça c’est une autre histoire. Les autobus de ville en surface, sont conçus en tenant compte des abrasifs, du sel et des nids de poule.
Leur durée doit forcément excéder celle des autobus scolaires. À un million l’unité sur vingt ans, on ne parle pas de réguines à rabais ou de bazous rafistolés. Ces autobus-là sont construits de façon modulaire, et sont souples quant à leurs configurations. On peut et on doit tenir comptes des améliorations qui font parties des progrès, de nouvelles exigences, comme le fait de devoir éventuellement les climatiser. Y mettre des écrans plats pour informer les passagers, puis y installer le Wi-Fi, enfin ces sortes de choses. Raison de plus quant à leur durée éventuelle, si on passe bientôt au tout à l’électricité.
Non Mme Plante, un autobus ça ne dure pas 12 ans, c’est fait pour un minimum de 25 ans. Et ça pourrait être 40 ans, voire 50 ans. Si vous voulez que l’on vous prenne au sérieux, il faut cesser de dire n’importe quoi. Quand on paye un million de dollars pour un autobus, on est en droit de vouloir en avoir pour son argent. La STM a tout l’outillage et les professionnels, pour être en mesure d’entretenir son matériel roulant pendant des décennies.
Clément Sauriol