Montréal
le 2 août 2016
Énergie
Est, Transcanada pipeline, Office National de l'Énergie (O.N.É.)
Magouilles,
mensonges, triturage du processus. Tout est faux dans ce débat.
Commencez
par lire le texte qui suit, et rejoignez-moi en dessous.
De toute
évidence les dés sont pipés. Le jupon de la malhonnêteté dépasse. Dans
l'approche maintenant préconisée, il apparait évident que pour faire passer le
projet, pour le faire accepter, qu'il faut récuser les 2 commissaires fautifs
et reprendre tout le processus depuis le début. C'est bien ce que l'on
comprend. Écoutez les tons des promoteurs qui se déchainent contre toutes les oppositions.
'' Le but de
ces manœuvres est de rétablir la confiance du public... pourquoi ? Pour que le
projet soit déclaré acceptable. Il est clair pour quiconque qui comprend ce qui se
passe, que ce projet-là doit passer et on le fera passer.
Quitte à inventer
toutes sortes d'entourloupettes.
Quant aux dénonciations et l'opposition des élus du Québec, des citoyens, des groupes environnementalistes, il faut absolument leur imposer silence. Il n'est pas question que l'Office National de l'Énergie dise à la fin des audiences que le projet est refusé, qu'il est inacceptable, qu'il ne passe aucun des tests. Ce projet-là doit passer et il passera... de force.''
Quant aux dénonciations et l'opposition des élus du Québec, des citoyens, des groupes environnementalistes, il faut absolument leur imposer silence. Il n'est pas question que l'Office National de l'Énergie dise à la fin des audiences que le projet est refusé, qu'il est inacceptable, qu'il ne passe aucun des tests. Ce projet-là doit passer et il passera... de force.''
À moins
que l'indignation générale provoque de telles turbulences sociales, que les
promoteurs finissent par se rendre compte que leur projet est totalement
irrecevable, et que les élus, notamment le gouvernement de Justin Trudeau, qui
n'a pas d'appuis dans l'Ouest, prenne la décision de l'interdire... point final.
Après
tout son siège est à Montréal, et sa députation du Québec y est majoritaire. Il
faut donc oublier l'examen du projet par l'O.N.É. et l'enterrer immédiatement
puisqu'il dérange tout le monde, et ne pourra être qu'une source d'ennuis et de
catastrophes couteuses tôt ou tard.
Si
l'O.N.É. reprend ses audiences avec de nouveaux commissaires, on y verra
simplement et cyniquement que le pouvoir réel appartient aux grands
conglomérats, et que la démocratie est assujettie à des promoteurs menteurs,
magouilleurs, prêts à tout pour faire passer leurs désirs et besoins avant
l'intérêt du public. Ce n'est pas nouveau, mais il y dans ce dossier un tel
gouffre de malhonnêteté, qu'on n'en revient pas que cela puisse se faire ainsi
au grand jour.
Remarquez tout de même qu'ainsi on ne se fait pas rouler par de sombres pratiques qui, si elles étaient occultées derrière des portes closes, nous mettraient devant le fait accompli. On se doute bien que ces fourbes-là vont tenter de nous submerger sous leur mauvaise foi, mais nous avons le pouvoir de répliquer, et nous l'exerçons.
Il faut sortir de cette affreuse dynamique de manipulations abjectes, et revenir à de la saine politique (cela existe) et au droit des gens.
J’ajoute
ici qu’au cas où je me représenterais aux élections municipales, au poste de
maire de Montréal, que je mettrais à mon programme mon entière opposition au
passage de ce pipeline sur le territoire de Montréal, et que me servant de la
notoriété du poste que j’occuperais, je ferais campagne afin de l’interdire partout
au Québec, dussé-je pour cela entreprendre une guérilla judiciaire qui
forcerait les promoteurs jusqu’en Cour Suprême. Avec une telle approche, nous
aurions devant nous de nombreuses années sans doute plus que suffisantes, pour
faire la démonstration du danger que représente le pipeline Trans-Canada d’Énergie-Est.
Non non
et non à Énergie-Est.
Clément
Sauriol
Les
audiences de l'Office national de l'énergie (ONE) sur le projet Énergie Est ne
peuvent plus continuer ainsi. Pour rétablir la confiance du public, les deux...
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