Élections municipales à Montréal le 3 novembre 2013
Le temps d’agir
Une politique socio-économique de très grande qualité.
Viens le temps d'appliquer un programme cohérent, dans la première année
de mon mandat à la mairie de Montréal. Il faut que les montréalais (aises)
soient mis dans le coup. Il existe à Montréal des associations qui œuvrent afin
d’améliorer les conditions d’existences du plus grand nombre. À commencer par
tous ces exclus qui font tache dans le décor montréalais. Sans penser une seule
seconde à dénigrer qui que ce soit. Il s’agit d’une image et de rien d’autre.
Mettre dans le coup les organismes communautaires.
On pense aux organismes qui s’occupent de réinsertion sociale,
d’itinérance. Les associations d’économie familiale, qui donnent des cours afin
de permettre aux gens de mieux s’organiser.
Il y a aussi le volet de l’aide sociale qui relève à la fois de la ville
et du gouvernement québécois. Je ne peux pas les nommer tous ici, mais pensez
aux groupes qui s’occupent de délinquance, de pauvreté, d’alphabétisation, de
petits déjeuners et ainsi de suite. Prostitution, violence conjugale.
Abus de la part de propriétaires avides et négligents.
Locataires malfaisants (il y en a).
Nourriture, lutte aux gaspillages.
Organismes chargés de trouver de la nourriture en quantité suffisante,
pour tous ces gens qui n’ont pas les moyens de se payer régulièrement une
épicerie de qualité. Il faudra songer à récupérer (en réglementant si
nécessaire) toute la nourriture (même celle passée date), et faire en sorte que
chaque dépositaire de nourriture ''ou de produits d’épicerie'', soit tenu
d’envoyer ses surplus à Moisson Montréal, qui se chargera de trier le bon du
moins bon, et de le traiter en conséquence. Fabricants, grossistes
distributeurs, épiceries, dépanneurs, etc. Le cas des restaurateurs nécessitera
une politique particulière.
Faire échec au gaspillage; à tous les gaspillages. Faudra-t-il donner à
Moisson Montréal les moyens de son mandat ? Absolument ! L’élargir si
nécessaire.
Un réseau fonctionnel et visible.
Il faudra ouvrir de grands magasins, genre supermarchés, dans des
quartiers ciblés avec une formule d’abonnement. Disons des sortes de
coopératives, où les gens pourront aller s’approvisionner au plus bas coût,
sans qu’ils soient stigmatisés socialement. Pas d’entrepôts déshumanisés, mais
de vrais beaux grands magasins.
Chacun d’entre nous, suite à un revers accidentel, incendie, perte
d’emploi etc. etc., est susceptible un jour ou l’autre de devoir faire appel
aux services communautaires.
Par exemple en cas d’incendie, d’inondation, il faut rapidement reloger
les victimes, leur fournir les meubles et appareils nécessaire à leurs
existences. Des vêtements propres ou neufs si possible, et ainsi de suite. De
tels services existent déjà, mais très souvent j’entends des appels à l’aide,
et ce sont des citoyens qui interviennent de façon ponctuelle. À ma
connaissance s’il existe des organismes qui peuvent agir, comme Jeunesse au
Soleil ou encore le Dr Julien, ou encore le Refuge, Renaissance et l'Armée du
Salut, de même que Le Chaînon, il manque à tout cela une sorte de cohésion
politique efficace et pugnace, qui puisse intervenir en tout temps, sans devoir
se réorganiser à chaque catastrophe, ou chaque intervention.
Efficacité d’abord! Lutte à la pauvreté.
Un revers passager se comprend chez les citoyens. Il nous faut des
mécanismes d’interventions efficaces, afin que cette pauvreté ne soit jamais
une caractéristique endémique misérabiliste, ingérable. D’autres s’occupent de
logements sociaux, d’aînés, de loisirs, d’éducation, d’animation de quartier.
C’est dans l’intérêt d’une ville moderne que la pauvreté y soit éradiquée,
combattue, mise en échec.
L’idée générale que j’entends favoriser, est celle d’un arrimage réel de
tous ces intervenants. De les regrouper au sein de tables de concertations, qui
auront le mandat de réaliser ‘’dans l’immédiat’’ les choses qui doivent
être faites. On ne va pas encore alourdir les prises de décisions. En fait je
vise surtout avec cette politique, non pas à créer de nouvelles instances, mais
au contraire à en diminuer le nombre. En les fondants les unes avec les autres,
par secteurs d’activités. D’arrimer ensemble celles qui ont des points de
convergences. Bien sur, encourager les organismes déjà efficaces.
J'énonce ici un principe que j'entends défendre haut et fort.
Celui d'un gestionnaire pour cent bénéficiaires. Et viser à bonifier
encore cette proportion.
Rien ne justifie (comme en Santé par exemple), qu'il y ait autant de bureaucrates et d'intervenants qu'il y a de malades à soigner.
Rien ne justifie (comme en Santé par exemple), qu'il y ait autant de bureaucrates et d'intervenants qu'il y a de malades à soigner.
C'est démentiel à l'heure des ordinateurs surpuissants.
Épurer les organigrammes.
En fait il faudra le faire tout en assurant aux intervenants de
meilleurs moyens d’action. Qui dit moyens dit budgets, lieux d’intervention. De
meilleurs bureaux, d'entrepôts, de réfectoires, d'atelier, où les gens pourront
agir rapidement.
Parler de fonds c’est inscrire au budget de la ville, des montants
significatifs (je parle ici de millions), qui viendront appuyer les efforts
publics et privés. J’aime la formule qui veut que pour chaque dollar investit
par le privé (citoyens et entreprises), la ville en ajoute un autre.
Ainsi les gens de chaque quartier peuvent se sentir concernés, épaulés,
soutenus, alors que l’argent ainsi ramassé, et bonifié par des fonds publics, a
plus de chances d’échapper aux magouilles et aux gaspillages. Il va de soi
qu’une telle politique doit être l’objet de soins constant, et doit être
vérifiée scrupuleusement. Sans que cela ne nuise à l’action du bien général.
Transports et moyens adaptés aux circonstances.
On appelle cela de la logistique. Cela va des pelles et des balais
jusqu’aux moyens de communication, aux véhicules, appareils et outillages,
susceptibles d’être rapidement mis à contribution.
Comme il s’agit de faire la guerre à la pauvreté, la ville demandera la
participation du secteur privé, qui devra faire preuve d’ouverture contre de la
visibilité.
On avisera selon les circonstances. Il sera dans l’intérêt du secteur
privé de s’investir dynamiquement dans de telles mises à jour de notre société.
Chacun doit faire sa part.
Responsabilité, un mot clé.
Grande ou petite, cette responsabilité est une affaire individuelle et
collective. On ne peut pas demander à la ville de tout faire, de se charger de
tous les problèmes, engendrés trop souvent par des démarches économiques
égoïstes et mercenaires.
C’est sans état d'âme, que je viens blâmer ici ces mises à pied
sauvages, qui jettent dans l’angoisse des milliers de travailleurs, lesquels se
cognent un jour ou l’autre le nez sur la porte fermée de leur travail. Pour
venir ensuite du jour au lendemain grossir le nombre des indigents et semer le
désarroi dans l'économie locale.
Les exemples ne manquent pas. Ces vilaines manières doivent
être mises en échec. Ce n'est pas une question de gauche ou de droite, c'est
une question d'humanité. Il faudra bien que les gouvernements un jour ou
l’autre, prennent des mesures afin de limiter ces dégâts, disons collatéraux.
Fiscalité humaine.
Il sera toujours possible de récompenser les bonnes volontés par une
fiscalité originale, ciblée au mérite.
En somme, établir un état major, avec ses officiers et ses soldats. Ne
prenez pas ces termes-là au premier degré. Pas question de créer des armées
avec du personnel titré et galonné. Il n’en est pas question. Nous prendrons le
personnel nécessaire au sein des organisations déjà existantes.
Favoriser la compétence.
On regroupe les responsables qui peuvent saisir les données d’un
problème, et sont capables de passer à l’action. Pas dans 2 semaines, 3 mois ou
un an, mais tout de suite. Pendant ce temps-là, celui de l’action, d’autres se
chargeront de la planification à moyen et à plus long terme. Ce n’est pas
tout de faire face aux problèmes, il faut faire en sorte qu’ils se reproduisent
moins, qu’ils s’estompent graduellement. Pourquoi pas une agence métropolitaine
de placement qui colligera les compétences et favorisera l’emploi?
Il y a quantité de services communautaires, prêts depuis longtemps à
agir. Il ne leur manque souvent que quelques moyens évidents pour eux, mais qui
souffrent d’un manque de décision, de la part de ceux et celles qui détiennent
les pouvoirs d’agir.
Une politique humaine digne du XXIe Siècle.
Nous sommes au XXIe Siècle, et nous allons appliquer à nos problèmes des
solutions modernes (mot qui veut dire être de son temps) audacieuses,
avant-gardistes.
Qu’on ne vienne surtout pas m’opposer des platitudes budgétaires
insensées. Depuis plus de 30 ans qu’on se fait voler notre argent, par des
crapules qui détournent à leur profit des centaines de millions de fonds
publics, il y a mieux à faire avec cet argent-là que de le laisser aux
canailles.
J’ai retenu avec intérêt cette annonce récente, où des citoyens de
Montréal se regroupent maintenant (mars 2013) afin d’intenter un recours
collectif contre l’administration de Montréal. Histoire de récupérer les sommes
qu’ils se sont fait voler au cours des 15 dernières années (période d’examen du
mandat de la Commission Charbonneau).
Que des citoyens excédés par tant de forfaits contre la collectivité, en
viennent à se retourner contre leur propre administration, en dit long sur
l’exaspération générale, constamment outrée de ces scandales récurrents. De
l’argent il y en a, un point c’est tout. Il doit impérativement aller là où il
doit aller.
Ceux et celles qui diront que ce n’est pas faisable, iront porter
ailleurs leur mauvaise volonté, leur incompétence stationnaire, leur mauvais esprit
civique. Il faut que les responsables soient imputables. Que faisaient donc
depuis tant d'années tous ces conseillers qui n'ont rien vu, rien entendu? Ou
pire encore ont fermés les yeux ou se sont bouchés les oreilles?
Ces petits arrivistes se sont comportés comme autant des plantes vertes. Des potiches! Pourquoi ne sont-ils pas imputables alors qu'ils sont élus? N'ont-ils pas des comptes à rendre? Ils sont les représentants des citoyens et ils regardent passer le train des magouilles en baillant, ou en faisant des mots croisés. Les choses doivent changer et elles changeront.
Ces petits arrivistes se sont comportés comme autant des plantes vertes. Des potiches! Pourquoi ne sont-ils pas imputables alors qu'ils sont élus? N'ont-ils pas des comptes à rendre? Ils sont les représentants des citoyens et ils regardent passer le train des magouilles en baillant, ou en faisant des mots croisés. Les choses doivent changer et elles changeront.
Ce qui veut dire qu’ils seront surveillés, sans que cela ne deviennent
un cauchemar policier. La meilleure façon d’éviter les dérives malsaines sera
de faire dans la formation permanente.
On peut se tromper, on ne peut pas magouiller. On ne peut pas laisser
faire. Est-ce clair ?
Clément Sauriol