Montréal le 23 juin 2015
D'abord on se la souhaite excellente. D'autant plus qu'après un Printemps... disons bizarre... le temps ensoleillé veut bien se mettre de la partie.
Du moins à Montréal.
Quand je dis que c'est la fête de tout le monde, je dis bien ce que je pense. Et tout le monde au Québec doit ou devrait fêter le Québec, puisque c'est la fête du Québec. Il n'y a donc rien d'étonnant ou de répréhensible à ce que cette fête-là se passe en français, que l'on pavoise avec le drapeau du Québec, qu'on chante en français, même si on est portugais, italien, irlandais, marocain, égyptien, algonquin, iroquois, mohawks, tête carrée du West Island, mangeur de grenouilles de la Vieille France, buveur de sirop d'érable, amateur de choucroute et de patates de la Vieille Allemagne, juif d'Outremont ou d'ailleurs, pakistanais, gay, lesbienne, noir ou beige, marié, accoté, croyant ou athée comme un piquet de clôture... peu importe qui vous êtes, vous fêtez le Québec sans rechigner, sans vous offusquer que ça se fasse en français faut-il le répéter, et personne ne vous interdit de vous joindre au grand courant francophone qui se maintient sur cette terre depuis plus de 481 ans.
Le petit monsieur qui ne veut pas que l'on fasse de notre Fête Nationale une fête politique et souveraine... (mais mon pauvre bonhomme, toutes les fêtes nationales de tous les pays du Monde sont des fêtes politiques qui célèbrent la construction de la nation, sa continuité, sa place dans l'histoire des hommes et des peuples)... n'a qu'à rester dans son cabanon à bouder quand ça se passe sous ses fenêtres, et que les cris de joie mêlés aux pétards des feux d'artifices lui donnent des vapeurs.
On s'en fout de ses humeurs.
La Fête Nationale des québécois est celle de tous les québécois, et on ne peut pas forcer la participation de ceux et celles qui, se disant d'abord autre chose, décident que cette fête-là ne les concerne pas. Nous acceptons aussi qu'il y ait des casseux de party et des grincheux et que voulez-vous qu'on y fasse ?
''Sol lucet omnibus''
Bonne fête à toutes et tous.
Vive le Québec Universel et libre!
Mais en français...
Clément Sauriol
mardi 23 juin 2015
lundi 15 juin 2015
Des nouvelles de Montréal !
Lundi le 15 juin 2015
La mairie de Montréal se
porte-t-elle bien ?
Mettons de coté les éloges
fabriqués par les faiseurs d’images, qui nous disent que les citoyens sont
plutôt satisfaits des maires de Montréal Denis Coderre, et Régis Labeaume de
Québec.
Dans l’ensemble le portrait de la
Ville de Montréal demeure le même depuis un an. Pas de changements majeurs. On
suppose qu’il y a amélioration du coté des contrats, bien qu’ici et là, si on
en croit les journaux, de nouvelles magouilles fermentent dans l’ombre des
appels d’offres comme il fallait s’y attendre. Vous pensez bien que la
corruption, c’est comme la mauvaise herbe, ça repousse toujours. Mais pour le
moment cela semble sous contrôle. Je m’attendais à plus de visibilité de la
part de l’Inspecteur Général, surveillant des contrats. Mais bon on va dire qu’il
travaille discrètement et que c’est dans notre intérêt.
M. le Maire Coderre n’est pas en
odeur de sainteté auprès des pompiers, et surtout des policiers, ce qui est un
bon point pour lui. Je me méfierais d’un trop proche copinage entre la Police
et l’administration municipale. Cette distance est saine, et je me fiche pas
mal que les policiers soient frustrés parce que les négociations au sujet de
leurs fonds de pensions trainent en longueur. Il y a des problèmes plus urgents
que de se pencher sur les affres syndicales de ces enfants gâtés. Quant à leurs
accoutrements ridicules, ils ne ridiculisent qu’eux, et ça aussi c’est une
bonne chose.
Le Métro
Le Métro
Énorme hiatus ici lorsque Denis Coderre
s’entête à vouloir prolonger le métro de l’Est (ligne bleue) par un train de
surface ou des autobus améliorés. C’est nul, ce n’est pas bon, et ce sont les
experts qui ont raison. S’il s’avérait qu’en effet la construction du lien en
surface soit trois fois moins chère que le métro, personne de sérieux n’en
voudrait. Circulation entravée, correspondance de plus, lenteurs, congestions. Je
ne vois pas là l’ombre d’un avantage. Il n’y a rien à économiser sur le long
terme avec des ratiocinations comptables à courte vue. Donc le métro sous terre
et on passe à autre chose. Il ne s’agit pas d’économiser de l’argent, mais de
favoriser le transport en commun. Plus de frais pour la construction de quelque
chose de durable et de solide, et grosses économies de temps, d’énergies et d’argent
aussi, mais sur le long terme, et sur de plus vastes échelles. Dossier à
suivre.
La circulation à Montréal avant l’arrivée
de M. Coderre était cauchemardesque… elle l’est toujours. Seule la pause
estivale donne l’illusion que les choses s’améliorent. En septembre ce sera le
même foutoir. Est-ce que la mairie y peut quelque chose, ou bien n’y a-t-il
dans ce dossier que de la fatalité engluée dans de la résignation ? Je penche
pour la 2e hypothèse. De toute évidence la mairie ne sait pas quoi faire et ne
fait pas grand-chose, autant dire rien.
Le BIXI s’est amélioré ce qui est
une bonne nouvelle, et semble en voie de rétablissement. Excellent… touchons du
bois.
La ville intelligente. Pas eu de
nouvelles. Le wifi pour tout le monde ? On n’en parle pas du tout. Ça dort
quelque part dans le troisième bureau du second sous-sol. On verra.
Le dépôt des baux pour contrer la
spéculation sur les loyers. Autre dossier qui sommeille.
Bonne nouvelle apparemment, la
nouvelle politique sur la salubrité des loyers et les responsabilités des
propriétaires. Là aussi on verra. Je donne la chance au coureur.
De meilleures pistes cyclables et
une plus grande responsabilisation des automobilistes et des cyclistes par des
campagnes de sensibilisation. Un meilleur balisage grâce à un marquage des rues
plus dynamique. Rien que du bon, j’approuve !
Dans un prochain article je fais
une liste des problèmes à régler, et je propose des voies de solutions.
Clément Sauriol
jeudi 21 mai 2015
Les commisions scolaires au banc des accusés.
Montréal le mardi 19 mai 2015
Bien sur que personne n'aime se faire couper ses budgets. Et toucher à l'Éducation, c'est comme la Santé. Quiconque passe les ciseaux dans tout ce qui touche à ces grands secteurs sociaux, est perçu comme un tyran, un despote, un quelconque satrape d'un autre âge. Les tyrans et les despotes ne sont pas ceux qui sont ciblés à la fois par les médias et les syndicats.
Pourtant c'est au Québec qu'on retrouve en Amérique, le plus haut taux de syndicalisation des travailleurs, ce qui reflète un souci collectif de contrer les réels abus de tous les patronats, y compris celui de l'État. Alors on s'attendrait à tout le moins que ces syndicats-là remplissent un rôle social de protection du citoyen qui soit à la mesure de la confiance dont ils jouissent. Qu'est-ce que c'est donc que cette culture chez eux de corporatisme et de protection de tous leurs membres, sans nuances, y compris ces incompétents qui plombent la société ? Ont-ils donc abdiqué toute responsabilité sociale?
Ce qu'il y a de plus révélateur dans ces histoires de coupes, est que les administrateurs lorsqu'ils n'ont plus le choix... sinon gare au ministre... tranchent finalement dans le vif des services de proximité aux citoyens. On flanque à la porte des professeurs, des intervenants auprès des malades ou des étudiants, mais on se garde bien d'élaguer de manière significative dans l'administration elle-même. On fait quelques exemples mais c'est purement cosmétique.
Ces gens-là savent protéger leurs fioles, passez-moi l'expression. Regardez par exemple le Siège Social de la Commission Scolaire de Montréal au 3737 rue Sherbrooke est à Montréal. Ce bâtiment-là à lui seul fait pâlir d'envie la première quelconque petite multinationale.Il est l'emblème à lui seul de l'omnipotence bureaucratique dite administrative, qui règne en maîtresse absolue sur la fonction du Savoir.
Je serais surpris qu'il y ait ailleurs au Québec une telle concentration de pitonneux d'ordinateurs, de pousseux de crayons, de fonctionnaires assis sur leur cul, qui s'indignent tout comme les pharmaciens, avec les mêmes menaces envers les citoyens, si on ose leur demander des comptes, des sacrifices, des éclaircissements, quant à ce qui justifie une telle bâtisse, si remplie de gens qui n'enseignent rien, ne font jamais de ménage dans les écoles ni le moindre petit gardiennage de cour de récréation. Au fait ils sont combien qui ''s'occupent'' dans ce palais voué aux dieux de l'inertie?
Ils ne sont dans le domaine de l'Éducation que pour y faire de la comptabilité, étudier des études sur d'autres études. Coudonc... ils ont des milliers d'ordinateurs, dont un seul suffirait à colliger tout ce qui touche à l'administration de toutes les écoles de la Ville de Montréal. Et ces gens-là coupent dans les services directs aux étudiants, aux enfants ???
Ils se préservent de tout sacrifice, et pourtant si on enlevait de leur armée de prébendés la moitié des postes qu'ils occupent...j'en enlèverait quant à moi 90% sans barguigner...non seulement on économiserait 200 ou 300 millions (seulement à Montréal), mais en plus on pourrait en réinvestir une part significative dans l'embauche de professeurs et de gens dévoués aux enfants, aux élèves. Et très certainement qu'en simplifiant cette gestion maintenant pharaonique, on améliorerait considérablement l'efficacité alors qu'on pourrait enfin se pencher sur de vrais défis éducatifs. Au lieu de quoi c'est le contraire qui se produit.
J'avance ici une échelle chiffrée qui devrait représenter le ratio administration-services aux étudiants: soit 9% pour l’administration de tout le système d'Éducation au Québec, 10 à15 % pour l'entretien des bâtiments, et 76 à 81% directement à l'Éducation, aux services de proximité, comprenant les salaires des professeurs, des intervenants, et le matériel scolaire.
Et puis en fin de compte ils administrent et gèrent quoi au juste? Les écoles tombent en ruines, submergées par les champignons, les punaises, les cafards, les souris. La plomberie dégouline tout comme les toits. La performance scolaire à tous les niveaux est indigente, les élèves après quinze ans et plus de scolarisation ne savent ni écrire ni penser, et on doute qu'ils sachent lire, encore moins compter. Et ce sont eux ces administrateurs-là qui le disent. Ils constatent ainsi la faillite de leur gestion (tu parles) et voudraient plus de budget ? S'il fallait le doubler ils doubleraient tout simplement leur incompétence et aggraveraient les choses dans la même proportion.
Mais là dites donc attendez voir un peu... si vous flanquez à la porte près de 300 professeurs, concierges, psychologues, qu'est-ce qui justifie que l'on préserve votre job d'administrateur, voulez-vous ben me le dire hein? Vous flanquez dehors votre personnel et vous voulez garder votre emploi ? Pourquoi faire ?
Pourvu que le Ministre de l'Éducation mette ses culottes et impose une vraie tutelle à cette bande de buveurs de sueur et de sang.
Ras le bol !
Clément Sauriol
lundi 30 mars 2015
Le droit de manifester est fondamental !
Montréal le 30 mars 2015
Clément Sauriol
Candidat Indépendant à la Mairie de Montréal le 3 novembre 2013
Candidat Indépendant à la Mairie de Montréal le 3 novembre 2013
M. Denis Coderre
Maire de Montréal
275 Notre Dame est
Mtl. Qué.
H2Y 1C6
Monsieur le Maire,
Je suis bien obligé, étant donné mon engagement envers ma ville, de tâcher
de vous raisonner ici, alors que je ne compte plus les fois où vous vous êtes
prononcé en faveur du maintien du règlement P6, lequel est devenu un
épouvantable prétexte au déchaînement de toute cette violence policière que
vous ne sauriez cautionner.
Je vous sais un homme de respect des libertés civiles, et je ne comprends pas votre entêtement. Certes vous avez pris position en faveur du contrôle des foules, et cela à l’aide des ressources des lois et règlements que la ville a le pouvoir de voter. Cependant on ne peut pas, simplement parce qu’on détient du pouvoir, s’en servir dans une société libre et démocratique, comme instrument de répression. Le droit de manifester ne peut être constamment foulé aux pieds, simplement parce que cela dérange la circulation.
D’ailleurs vous pensez bien que la circulation à Montréal n’a pas besoin de manifestations pour être entravée. Elle se suffit à elle-même aux heures de pointes, où les automobilistes s’entassent quotidiennement en polluant dans d’atroces bouchons, que rien ni personne n’est jamais arrivé à résorber.
Y ajouter maintenant le désordre que constituent toutes ces atteintes au droit des gens, n’arrange pas le climat de notre ville. Bientôt on n’osera plus descendre au centre-ville, ne serait-ce que pour y faire ses emplettes ou aller s’y divertir, sans risquer de se faire prendre en tenaille au milieu d’une quelconque manifestation, après quoi on perdra temps et argent à contester des amendes insensées. Sans parler du risque de s’y faire bousculer, insulter, blesser, peut-être même éventuellement tuer.
Au train où vont les choses, si rien n’est fait pour contrôler ces brutes de l’escouade anti-émeute, nous aurons probablement ce printemps-ci à déplorer un premier mort, et qui sait encore pire ? Ce n’est pas cela que vous souhaitez pour notre ville non ?
Il y a moyen d’occuper la Police à autre chose qu’à matraquer et à brutaliser des manifestants. Ceux-ci exercent un droit fondamental, et rien ne justifie que l’on réprime les manifestants avec une telle furie.
C’est économiquement indéfendable. Le tourisme va en souffrir, la population en souffre. Où donc ces policiers veulent-ils en venir ?
Votre responsabilité dans ces débordements est engagée, et je vous demande de faire un geste civique, de faire abroger ce règlement (P6) au nom de l’ordre social, et d’intervenir auprès de la Direction de la Police pour leur intimer l’ordre de cesser de provoquer les manifestants. Il y va de notre sécurité à tous et de la réputation de la Ville de Montréal.
Avec l’expression de ma considération la plus distinguée.
Je vous sais un homme de respect des libertés civiles, et je ne comprends pas votre entêtement. Certes vous avez pris position en faveur du contrôle des foules, et cela à l’aide des ressources des lois et règlements que la ville a le pouvoir de voter. Cependant on ne peut pas, simplement parce qu’on détient du pouvoir, s’en servir dans une société libre et démocratique, comme instrument de répression. Le droit de manifester ne peut être constamment foulé aux pieds, simplement parce que cela dérange la circulation.
D’ailleurs vous pensez bien que la circulation à Montréal n’a pas besoin de manifestations pour être entravée. Elle se suffit à elle-même aux heures de pointes, où les automobilistes s’entassent quotidiennement en polluant dans d’atroces bouchons, que rien ni personne n’est jamais arrivé à résorber.
Y ajouter maintenant le désordre que constituent toutes ces atteintes au droit des gens, n’arrange pas le climat de notre ville. Bientôt on n’osera plus descendre au centre-ville, ne serait-ce que pour y faire ses emplettes ou aller s’y divertir, sans risquer de se faire prendre en tenaille au milieu d’une quelconque manifestation, après quoi on perdra temps et argent à contester des amendes insensées. Sans parler du risque de s’y faire bousculer, insulter, blesser, peut-être même éventuellement tuer.
Au train où vont les choses, si rien n’est fait pour contrôler ces brutes de l’escouade anti-émeute, nous aurons probablement ce printemps-ci à déplorer un premier mort, et qui sait encore pire ? Ce n’est pas cela que vous souhaitez pour notre ville non ?
Il y a moyen d’occuper la Police à autre chose qu’à matraquer et à brutaliser des manifestants. Ceux-ci exercent un droit fondamental, et rien ne justifie que l’on réprime les manifestants avec une telle furie.
C’est économiquement indéfendable. Le tourisme va en souffrir, la population en souffre. Où donc ces policiers veulent-ils en venir ?
Votre responsabilité dans ces débordements est engagée, et je vous demande de faire un geste civique, de faire abroger ce règlement (P6) au nom de l’ordre social, et d’intervenir auprès de la Direction de la Police pour leur intimer l’ordre de cesser de provoquer les manifestants. Il y va de notre sécurité à tous et de la réputation de la Ville de Montréal.
Avec l’expression de ma considération la plus distinguée.
dimanche 15 mars 2015
La Ville de Montréal appartient à ses citoyens !
La Ville de Montréal
Le Service de Police de la Ville de Montréal
La Fraternité des Policiers de Montréal
Et Yves Francoeur…
En publiant sur ma page Facebook ce texte de ce vendredi 13 mars, j’ai choisi dans l’actualité un sujet approprié, qui s'inscrit dans un climat général d'atteintes à la vie privée. Comme en font foi ces accrochages entre les citoyens qui manifestent contre le gouvernement de M. Harper et sa loi C-51, laquelle veut donner aux forces de l'ordre des moyens de plus d'intervenir au nom de la sécurité nationale, dans la vie privée des gens.
Nous avons ici à Montréal quelques gros bras qui épisodiquement, se donnent de l'importance en abordant des sujets délicats, qu'ils traitent avec la subtilité d'un éléphant dans un magasin de porcelaine.
Je dirais ici en paraphrasant un célèbre homme d'État du début du XXe Siècle, à l'aube de la Grande Guerre (1914-18), que la sécurité de l'État est une chose trop sérieuse pour être laissée aux seules mains des corps de Police.(Georges Clemenceau, dit Le Tigre).
Parlons de M. Yves Francoeur, le Président de la Fraternité des Policiers de Montréal. Voilà un individu qui mérite une attention particulière. En cette fin de semaine de manifestation contre la brutalité policière, son cas est assez représentatif du climat de provocation qui règne au sein de la Police de Montréal. Tous les ans, pour faire exprès depuis 20 ans, c'est justement cette journée-là que les policiers du S.P.V.M. choisissent, pour s'imposer par la force et l'intimidation contre des citoyens qui manifestent leur mécontentement de manière pacifique. C'est un travers qui se retrouve aux échelons supérieurs, et il est presque impossible de leur faire comprendre raisonnablement, à quel point leur réaction face à cette manifestation, les discrédite un peu plus chaque fois aux yeux de la population. De toute évidence pour cette classe agressive, ce qui importe pour eux est de montrer leur puissance, et ce avec force (brutale). L'argument massue qu'ils nous servent lorsque nous nous avisons de critiquer la Police, est que nous simples citoyens, ne comprenons pas le rôle de la Police. Autrement dit, nous sommes des ignorants qui parlent à tort et à travers. Comme si en tant que citoyens, c'était à nous de nous mettre dans la peau de chaque policier, et ainsi de le comprendre ce cher petit, ce grand incompris.
Chaque fois qu’il en a l’opportunité, le président du syndicat des policiers, ne perd jamais une occasion de faire la leçon aux élus. À commencer bien sur par les élus de la Ville de Montréal, puis des politiciens élus ou pas, puis ensuite des citoyens, pour lesquels de toute évidence il n’a pas beaucoup de considération.
Étant donné les propos outranciers qu’il tient toujours, en débordant de son rôle. Sûr de sa qualité de président du syndicat des policiers, à l’emploi protégé mur à mur, avec lequel il s'arroge le pouvoir (et non pas le droit) de proférer tant et tant d’énormités.
Ce qu’il y a de plus navrant dans son cas est le fait qu’il sait qu’il peut intimider les élus. Surtout parce que ceux-ci (en braves bougres un peu pissous qu’ils sont) lui laissent le champ libre. On ne veut surtout pas avoir à composer avec la mauvaise humeur de ce triste sire, au caractère de matamore ombrageux, qui se prend pour un petit boss, jusqu’à ce que quelqu’un vienne un jour le remettre à sa place. Ce que je vais faire ici.
Yves Francoeur se mêle carrément de ce qui ne le regarde pas lorsqu’il vient, le verbe haut, s’insurger contre les politiques de la ville dont il est l’employé. À titre de président d’un syndicat de policiers (armés), sorte de secte fraternelle comme son nom l’indique, le policier Francoeur abuse effrontément de sa situation.
On pourrait m’opposer (c’est probablement Yves Francoeur qui me dirait quelque chose du genre) qu’à titre de citoyen, il a le droit de critiquer à la fois son employeur et les politiques contradictoires qui sont du ressort de l’assemblée des élus de la ville.
Or il se trouve que M. Yves Francoeur ne parle jamais à titre de citoyen. Il parle toujours à titre de président de son syndicat et c’est là qu’il déborde, qu’il dérape, qu’il charrie carrément.
Son rôle de président du syndicat des policiers en est un de veiller au respect de la convention collective, qui préside aux conditions du travail des policiers. Il doit représenter ses policiers lors des négociations avec la ville...? Sans doute! Mais les budgets, les effectifs policiers, ce ne sont pas ses oignons. Et sa conception de la loi et de l'ordre il peut se la garder pour lui. Ça c'est l'affaire du Conseil de Ville, des élus, et de la direction de la Police qui peut faire des suggestions, des demandes, à être examinées au mérite et selon les moyens de la ville.
Quant au président du syndicat des policiers, son job est de s’assurer que ses policiers soient traités selon les termes de la convention collective. Ce qui inclut aussi qu’il doive parfois réprimander ses syndiqués, lorsqu’ils sont impliqués dans des bavures graves ou anodines. D’ailleurs avec des policiers, toutes les bavures sont graves. D’où plaintes (qui n'aboutissent pour ainsi dire jamais), sanctions, réprimandes, renvois (rarissimes), et aussi indemnités (énormes et caricaturales) s’il y a lieu, lorsque des policiers sont poursuivis, et généralement acquittés de la moindre faute. Bref le travail syndical responsable devant les citoyens est aussi de sa responsabilité, et c’est pour cela qu’il est payé. Autant dire qu'il a choisit de toute évidence de protéger ses policiers coûte que coûte. Lorsqu'il commente un cas évident de bavure, son premier réflexe est de plaider en faveur d'une meilleure formation, puisque tous les policiers sont bien sur de petits saints qui font un travail difficile.
Yves Francoeur est choisi par ses syndiqués d’accord…mais il ne l’est pas par les citoyens. Il y a là une nuance de taille qui lui échappe constamment.
Ce n’est absolument pas son rôle que de se substituer aux élus, de leur faire la leçon en les intimidant, parce qu’il parle haut, et de même les menacer de représailles à mots à peine couverts, lorsqu’ils s’avisent de le contrarier. Un syndicat de policiers ce n’est pas tout à fait la même chose qu’un syndicat d’infirmières, de professeurs, de travailleurs de la construction. Aucune association constituée de travailleurs ne dispose d’autant de pouvoir (de vie et de mort) qu’un corps policier.
Sauf que devant la loi, un syndicat est un syndicat. C’est le rôle des élus que de dire à Yves Francoeur que s’il n’est pas d’accord avec leurs politiques et qu’il veuille le dire, qu’il doit d’abord démissionner de son poste de président du syndicat des policiers, après quoi il pourra exprimer son point de vue, du moment qu’en tant que ‘’citoyen’’ il pourra faire de la politique ‘’normale’’ en se présentant à un poste électif. Chef de parti politique, maire, conseiller, comme il voudra. Rappelons-lui en passant, que les fonctionnaires ne sont pas autorisés à se présenter à des postes électifs. De toute évidence la notion de devoir de réserve lui échappe complètement.
Ainsi lorsqu’il porte le chapeau de Président de la Fraternité des Policiers, je lui interdit moi, le citoyen qui vote, et qui paye son salaire comme celui des élus, moi qui signe cet article, de se mêler de politique.
Il est payé pour veiller aux intérêts particuliers des policiers, et sa job en est une de représentation des droits ‘’et devoirs’’ des policiers. Il a la charge d’exiger sévèrement que ses policiers se conduisent conformément aux lois, qu’ils ont pour devoir de faire respecter, avec le plus de discernement souhaitable. Au-delà des prérogatives policières, Yves Francoeur semble oublier que les policiers ont pour tâche première, celle d'assurer la sécurité des citoyens, pas celle de les menacer.
Or des policiers qui violent les lois, il y en a trop. Ils bravent les élus en affichant des comportements provocateurs. Négligent leurs tâches pour faire pression, décident arbitrairement d’appliquer tel ou tel règlement selon leurs goûts, leurs intérêts, leurs besoins et ceux de leurs amis (le P-6 par exemple). Et Yves Francoeur donne trop souvent un très mauvais exemple de frondeur patenté. Bref trop de policiers imbus de cette puissance dont ils doivent être les dépositaires respectueux, nous dérangent collectivement et en mènent trop large.
Il est plus que temps que des élus se tiennent debout et disent à ce petit potentat à quel point il est indécent. Il y a longtemps que ses incursions dans la politique auraient dû lui valoir un renvoi pur et simple. À charge ensuite pour lui de se démerder avec les tribunaux, et de crier à l’injustice si injustice il y aurait alors. C'est ce que font les citoyens normaux lorsqu'ils sont agressés et assommés à la fois physiquement et financièrement, avec des amendes démentes qu'ils doivent contester à leurs frais en Cour Municipale.
Le problème avec Yves Francoeur est qu’il veut absolument appliquer sa justice de fanfaron lui-même. Qu’il sache ici qu’il ne m’impressionne guère, sinon que très défavorablement. Lui et Rambo Gauthier c’est du pareil au même, une coche plus dangereuse.
Et moi le soussigné, je suis un citoyen électeur et j’exerce ici mon droit de lui dire calmement mais carrément qu’il nous embête, et qu’il va cesser de nous emmerder collectivement.
Clément Sauriol
Nous avons ici à Montréal quelques gros bras qui épisodiquement, se donnent de l'importance en abordant des sujets délicats, qu'ils traitent avec la subtilité d'un éléphant dans un magasin de porcelaine.
Je dirais ici en paraphrasant un célèbre homme d'État du début du XXe Siècle, à l'aube de la Grande Guerre (1914-18), que la sécurité de l'État est une chose trop sérieuse pour être laissée aux seules mains des corps de Police.(Georges Clemenceau, dit Le Tigre).
Parlons de M. Yves Francoeur, le Président de la Fraternité des Policiers de Montréal. Voilà un individu qui mérite une attention particulière. En cette fin de semaine de manifestation contre la brutalité policière, son cas est assez représentatif du climat de provocation qui règne au sein de la Police de Montréal. Tous les ans, pour faire exprès depuis 20 ans, c'est justement cette journée-là que les policiers du S.P.V.M. choisissent, pour s'imposer par la force et l'intimidation contre des citoyens qui manifestent leur mécontentement de manière pacifique. C'est un travers qui se retrouve aux échelons supérieurs, et il est presque impossible de leur faire comprendre raisonnablement, à quel point leur réaction face à cette manifestation, les discrédite un peu plus chaque fois aux yeux de la population. De toute évidence pour cette classe agressive, ce qui importe pour eux est de montrer leur puissance, et ce avec force (brutale). L'argument massue qu'ils nous servent lorsque nous nous avisons de critiquer la Police, est que nous simples citoyens, ne comprenons pas le rôle de la Police. Autrement dit, nous sommes des ignorants qui parlent à tort et à travers. Comme si en tant que citoyens, c'était à nous de nous mettre dans la peau de chaque policier, et ainsi de le comprendre ce cher petit, ce grand incompris.
Chaque fois qu’il en a l’opportunité, le président du syndicat des policiers, ne perd jamais une occasion de faire la leçon aux élus. À commencer bien sur par les élus de la Ville de Montréal, puis des politiciens élus ou pas, puis ensuite des citoyens, pour lesquels de toute évidence il n’a pas beaucoup de considération.
Étant donné les propos outranciers qu’il tient toujours, en débordant de son rôle. Sûr de sa qualité de président du syndicat des policiers, à l’emploi protégé mur à mur, avec lequel il s'arroge le pouvoir (et non pas le droit) de proférer tant et tant d’énormités.
Ce qu’il y a de plus navrant dans son cas est le fait qu’il sait qu’il peut intimider les élus. Surtout parce que ceux-ci (en braves bougres un peu pissous qu’ils sont) lui laissent le champ libre. On ne veut surtout pas avoir à composer avec la mauvaise humeur de ce triste sire, au caractère de matamore ombrageux, qui se prend pour un petit boss, jusqu’à ce que quelqu’un vienne un jour le remettre à sa place. Ce que je vais faire ici.
Yves Francoeur se mêle carrément de ce qui ne le regarde pas lorsqu’il vient, le verbe haut, s’insurger contre les politiques de la ville dont il est l’employé. À titre de président d’un syndicat de policiers (armés), sorte de secte fraternelle comme son nom l’indique, le policier Francoeur abuse effrontément de sa situation.
On pourrait m’opposer (c’est probablement Yves Francoeur qui me dirait quelque chose du genre) qu’à titre de citoyen, il a le droit de critiquer à la fois son employeur et les politiques contradictoires qui sont du ressort de l’assemblée des élus de la ville.
Or il se trouve que M. Yves Francoeur ne parle jamais à titre de citoyen. Il parle toujours à titre de président de son syndicat et c’est là qu’il déborde, qu’il dérape, qu’il charrie carrément.
Son rôle de président du syndicat des policiers en est un de veiller au respect de la convention collective, qui préside aux conditions du travail des policiers. Il doit représenter ses policiers lors des négociations avec la ville...? Sans doute! Mais les budgets, les effectifs policiers, ce ne sont pas ses oignons. Et sa conception de la loi et de l'ordre il peut se la garder pour lui. Ça c'est l'affaire du Conseil de Ville, des élus, et de la direction de la Police qui peut faire des suggestions, des demandes, à être examinées au mérite et selon les moyens de la ville.
Quant au président du syndicat des policiers, son job est de s’assurer que ses policiers soient traités selon les termes de la convention collective. Ce qui inclut aussi qu’il doive parfois réprimander ses syndiqués, lorsqu’ils sont impliqués dans des bavures graves ou anodines. D’ailleurs avec des policiers, toutes les bavures sont graves. D’où plaintes (qui n'aboutissent pour ainsi dire jamais), sanctions, réprimandes, renvois (rarissimes), et aussi indemnités (énormes et caricaturales) s’il y a lieu, lorsque des policiers sont poursuivis, et généralement acquittés de la moindre faute. Bref le travail syndical responsable devant les citoyens est aussi de sa responsabilité, et c’est pour cela qu’il est payé. Autant dire qu'il a choisit de toute évidence de protéger ses policiers coûte que coûte. Lorsqu'il commente un cas évident de bavure, son premier réflexe est de plaider en faveur d'une meilleure formation, puisque tous les policiers sont bien sur de petits saints qui font un travail difficile.
Yves Francoeur est choisi par ses syndiqués d’accord…mais il ne l’est pas par les citoyens. Il y a là une nuance de taille qui lui échappe constamment.
Ce n’est absolument pas son rôle que de se substituer aux élus, de leur faire la leçon en les intimidant, parce qu’il parle haut, et de même les menacer de représailles à mots à peine couverts, lorsqu’ils s’avisent de le contrarier. Un syndicat de policiers ce n’est pas tout à fait la même chose qu’un syndicat d’infirmières, de professeurs, de travailleurs de la construction. Aucune association constituée de travailleurs ne dispose d’autant de pouvoir (de vie et de mort) qu’un corps policier.
Sauf que devant la loi, un syndicat est un syndicat. C’est le rôle des élus que de dire à Yves Francoeur que s’il n’est pas d’accord avec leurs politiques et qu’il veuille le dire, qu’il doit d’abord démissionner de son poste de président du syndicat des policiers, après quoi il pourra exprimer son point de vue, du moment qu’en tant que ‘’citoyen’’ il pourra faire de la politique ‘’normale’’ en se présentant à un poste électif. Chef de parti politique, maire, conseiller, comme il voudra. Rappelons-lui en passant, que les fonctionnaires ne sont pas autorisés à se présenter à des postes électifs. De toute évidence la notion de devoir de réserve lui échappe complètement.
Ainsi lorsqu’il porte le chapeau de Président de la Fraternité des Policiers, je lui interdit moi, le citoyen qui vote, et qui paye son salaire comme celui des élus, moi qui signe cet article, de se mêler de politique.
Il est payé pour veiller aux intérêts particuliers des policiers, et sa job en est une de représentation des droits ‘’et devoirs’’ des policiers. Il a la charge d’exiger sévèrement que ses policiers se conduisent conformément aux lois, qu’ils ont pour devoir de faire respecter, avec le plus de discernement souhaitable. Au-delà des prérogatives policières, Yves Francoeur semble oublier que les policiers ont pour tâche première, celle d'assurer la sécurité des citoyens, pas celle de les menacer.
Or des policiers qui violent les lois, il y en a trop. Ils bravent les élus en affichant des comportements provocateurs. Négligent leurs tâches pour faire pression, décident arbitrairement d’appliquer tel ou tel règlement selon leurs goûts, leurs intérêts, leurs besoins et ceux de leurs amis (le P-6 par exemple). Et Yves Francoeur donne trop souvent un très mauvais exemple de frondeur patenté. Bref trop de policiers imbus de cette puissance dont ils doivent être les dépositaires respectueux, nous dérangent collectivement et en mènent trop large.
Il est plus que temps que des élus se tiennent debout et disent à ce petit potentat à quel point il est indécent. Il y a longtemps que ses incursions dans la politique auraient dû lui valoir un renvoi pur et simple. À charge ensuite pour lui de se démerder avec les tribunaux, et de crier à l’injustice si injustice il y aurait alors. C'est ce que font les citoyens normaux lorsqu'ils sont agressés et assommés à la fois physiquement et financièrement, avec des amendes démentes qu'ils doivent contester à leurs frais en Cour Municipale.
Le problème avec Yves Francoeur est qu’il veut absolument appliquer sa justice de fanfaron lui-même. Qu’il sache ici qu’il ne m’impressionne guère, sinon que très défavorablement. Lui et Rambo Gauthier c’est du pareil au même, une coche plus dangereuse.
Et moi le soussigné, je suis un citoyen électeur et j’exerce ici mon droit de lui dire calmement mais carrément qu’il nous embête, et qu’il va cesser de nous emmerder collectivement.
Clément Sauriol
mercredi 11 mars 2015
Commémorons le 375 anniversaire de la fondation de Ville Marie ( Montréal) en 2017.
Montréal le 11mars 2015
M. Denis Coderre
Hôtel de Ville de
Montréal
275 rue Notre Dame
est
Montréal Qué.
H2Y 1C6
Bonjour
M. le Maire,
Vous
me permettrez dans cette lettre de vous appeler par votre prénom, étant donné
que je suis votre aîné, et que nous avons en commun d’avoir été tous les deux
candidats à la Mairie de Montréal lors des élections du 3 novembre 2013. Les
citoyens de Montréal ont bien voulu vous accorder leur confiance, laquelle me
parait tout à fait justifiée. Soyez-en félicité ici.
Maintenant
Denis, si je vous écris, c’est bien évidemment parce que je me soucie toujours
de notre ville, et qu’à titre de citoyen responsable, je voudrais vous
entretenir ici d’un projet qui devrait vous intéresser. Du moins je le
souhaite.
Vous
préparez avec fièvre les célébrations en 2017, du 375e anniversaire de la
fondation de Ville Marie par Paul Chomedey de Maisonneuve et de Jeanne Mance.
Il
y a quelques années un projet de recherche de la tombe de notre fondateur a
fait quelque bruit dans les médias. Puis le silence est retombé. Maisonneuve
est mort à Paris en 1676, où il a été enseveli dans ce qui est aujourd’hui le
5e arrondissement.
Je
ne sais pas où en sont les recherches de cette tombe, mais les pistes existent.
Je vous en mets quelques-unes à la fin de cette missive.
Il
serait pour le moins intéressant que votre administration pousse les recherches
et qu’ainsi, si cela est possible avec les autorités de Paris, que l’on puisse
faire venir à Montréal la dépouille de notre fondateur, qui serait alors inhumé
ici dans la ville qu’il a fondé.
Il
y a là certaines difficultés dont celles des dernières volontés de M. de
Maisonneuve. Il y a aussi celles de la France qui est jalouse de son
patrimoine. Ce qui n’est pas toujours le cas des Québécois hélas !
Mais
il me semble que de toute façon la tombe de M. de Maisonneuve n’a pas été
localisée avec précision, étant donné les nombreux bouleversements à la fois
historiques, et ceux des cadastres depuis 1676, année de son inhumation.
Quoi qu’il en soit il serait intéressant que l’on trouve à tout le
moins cette tombe, et qu’on en signale l’emplacement à Montréal avec les
références, pour pouvoir éventuellement, pourquoi pas en 2017, y faire une
célébration commémorative ?
Qu’en pensez-vous Monsieur le Maire ?
Je
pense qu’il y a déjà pas mal de travaux de recherches qui ont été fait dans ce
sens. Il suffirait sans doute de leur donner un dernier coup de main pour que
soit éclaircie cette énigme si je puis dire, du lieu exact de la tombe de notre
fondateur.
C’est
avec beaucoup d’intérêt et attention que je suis votre travail à notre mairie.
Avec
l’assurance de ma considération,
Clément Sauriol
Candidat à la Mairie de Montréal
Références
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Saint-%C3%89tienne-du-Mont
http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_de_Chomedey,_sieur_de_Maisonneuve
Avec le temps, la colonie se développe et devient assez populeuse pour
résister à la menace iroquoise. Le contrôle de la colonie est pris par la
société missionnaire et repris par la couronne en 1663. Maisonneuve n'a pas
l'appui du nouveau gouverneur Augustin de Saffray de Mézy. En
septembre 1665, Maisonneuve reçoit de l'intendant, Alexandre de Prouville de Tracy,
l'ordre de retourner en France pour une période indéfinie. Après vingt-quatre
ans à la tête de la colonie, il quitte Montréal pour de bon.Il s'installe à Paris où il vécut dans l'ombre. En 1671, Marguerite Bourgeoys lui rend visite et fut chaudement reçue dans sa demeure3. Il meurt en 1676. À son chevet se tiennent son jeune ami Philippe de Turmenys et son dévoué serviteur, Louis Fin. Le 10 septembre, les funérailles ont lieu dans l'église des Pères de la Doctrine chrétienne, située non loin de l'abbaye de Saint-Étienne-du-Mont, là où il est enterré au cimetière de Ville-Marie, à côté de son père.
Note de ma part : C’est aussi dans cette église et ce cimetière que sont inhumés Blaise Pascal et Jean Racine entre autres personnages illustres.
lundi 23 février 2015
Tout va bien !
Montréal le lundi 23 février 2015
Les élections sont à nos portes.
Je ne parle pas ici des élections fédérales qui ne sont vraiment qu’à quelques mois d’ici. La rumeur journalistique prétend même qu’elles pourraient être avancées par Stephen Harper. Aussitôt que ce printemps.
Non non non, je parle
des élections municipales. Celles qui devraient nous préoccuper à l’année en tant que citadins. Les
dernières élections de la métropole, auxquelles j’ai participé activement comme
candidat à la mairie centrale, sont déjà à plus de 16 mois derrière nous. Les prochaines
sont pour 2017, soit dans moins de 3 ans. Ça passe vite hein ? Ce sera le 375e
de Montréal, et monsieur le Maire a invité le Pape, rien de moins. La visite de
Sa Sainteté. Parlez-moi là d’un vrai projet qui s’inscrit dans la plus actuelle
modernité ! Waouh, on est branché ou bien on ne l’est pas ! À l'époque des troubles religieux partout dans le Monde, et même ici où il y a ...heu... un début de malaise.
Depuis l’arrivée de
notre Denis Coderre national à la tête de la ville, nous assistons quelque
peu étourdis par tant de présence, à une politique-spectacle qui a pour effet de braquer les phares
de l’actualité sur sa personne. On le voit à la télévision un peu partout, à
discuter de choses et d’autres. Comme ce projet phare s'il en est un de perdre du poids (hé ben
bravo monsieur le Maire!). D’ailleurs à bien y penser on ne voit que lui, même
si parfois Luc Ferrandez se manifeste. Mais c’est un trublion ce Luc Ferrandez. Et en plus de ça
il représente l’Opposition. On ne l’écoute même pas. C’est un mauvais esprit !
Puis notre bon Maire, viens s'épivarder à Québec Western, grand amateur de country, c'est touchant et charmant, rencontre
le bon peuple au Ti-Mé show. Alors là pour faire progresser des dossiers
importants c’est vraiment ''la place''! Sans oublier cet important projet sur
la venue éventuelle d’un club de baseball à Montréal. Proposition qu’il répète
à qui veut l’entendre, et qui lui tient à cœur. Vous en pensez quoi vous d’un
club de baseball ? Je vous pose comme ça la question, juste pour faire de l’effet
je ne m’en cache pas... mais bon ?
Le déneigement et
surtout le déglaçage des trottoirs et des rues cette année de très grands
froids, on ne peut pas dire que nous ayons nagé dans l’efficacité. Ce qu’il a
pu y avoir comme fêlures, et chevilles tordues, sans compter les jambes cassées
et les épaules démises. Un record que nous disent les hôpitaux ! Mais bon,
encore là le budget de la ville dans ce domaine n’est que de 150 millions par
année. Aussi bien dire une misère hein ! Parlez-en à Boston.
Quant aux canalisations
d’eau qui pètent comme ça ne se peut pas, ce n’est quand même pas la faute du
Maire. Tout ça est vétuste, corrodé, mal fichu. Et puis ça ne fait que 30 ans
qu’on en parle. Ça ne fait rien on va
mettre le Wi-Fi partout (je n'ai rien contre le Wi-Fi bien au contraire) et vous allez voir comme tout ira bien mieux. J’ai vraiment hâte, je ne demande que ça! Qu’est-ce que c’est 30 ans d’études
pour un problème d’infrastructures vieillissantes? Sur lesquelles circulent des
camions de 50 tonnes? Alors que tout cela n’a été conçu il y a 50 ou 100 ans
que pour des charrois et des fardiers de 5 à 7 tonnes? Les interdire ? Les
ralentir? Leur faire contourner la ville?
Allons donc! Et l’Économie…avez-vous songé à l’Économie? Ce que j’en dis moi d’une économie qui permet de saccager les infrastructures de toute une ville, et qu’il faudra bien reconstruire à coups de milliards, pour les redémolir encore une fois, et recommencer à chaque génération! C’est ça qui va améliorer la circulation, tous ces chantiers permanents non?
Allons donc! Et l’Économie…avez-vous songé à l’Économie? Ce que j’en dis moi d’une économie qui permet de saccager les infrastructures de toute une ville, et qu’il faudra bien reconstruire à coups de milliards, pour les redémolir encore une fois, et recommencer à chaque génération! C’est ça qui va améliorer la circulation, tous ces chantiers permanents non?
Il y a bien toujours
les nids de poules pour alimenter la chronique choquante au jour le jour. C'est bon ça les nids de poules! On les colmate en plein jour, la semaine de préférence, au milieu de la circulation,
alors que la nuit quand il n’y en a pas de circulation, ben on dort quoi!
Travailler la nuit pendant que les rues sont libres, vous n’y pensez pas voyons
donc! Et le temps supplémentaire?
Ah bon, j’aurais pensé
le contraire, mais moi je n’ai pas été élu. Et puis, non pas que ça me choque vraiment,
mais je vois toujours nos policiers s’exhiber avec des pantalons fantaisistes
de camouflage, alors que les pompiers se promènent toujours avec des camions
couverts de papiers collants qui nous disent qu’ils n’ont rien volé. Alors là j’ai
vraiment compris le message !
Et puis ce n’est pas tout, j’ai lu comme ça en passant vite vite, que la ville allait dépenser un peu plus de deux autres millions, pour acheter des pistolets neufs avec des étuis plus sécuritaires, pour ses policiers. Je suppose qu’ils ne sont pas assez armés. Au cours des derniers 20 ans, ils ont abattus une douzaine de pauvres bougres, des itinérants, des agités du bocal, qui faisaient du scandale sur la voie publique. Ou qui jouaient aux dés dans un parc. Céty pas affreux ça…jouer aux dés dans un parc… l’horreur? Sur que ça valait une balle ou deux dans la peau. Pourquoi pas des matraques flambants neuves, un peu plus longues, et télescopiques tiens, pour mater les manifestants. J'ai entendu dire qu'il y en avait une sorte qui était électrique, et dont on se servait pour contrôler les troupeaux de vaches. C'est ça qui serait chouette hein contre des manifestants! Une fois parti pourquoi pas? Et puis qu'est-ce qu'ils ont tous à vouloir manifester?
Maudits manifestants! Sont jamais contents! C'est tout de même curieux, les derniers manifestants faiseurs de troubles qui causaient du dommage au domaine public que j'ai vu dans les rues, en face de l'Hôtel de Ville, ''DEDANS l'Hôtel de Ville'', étaient dans la Police, travaillaient comme cols bleus ou pompiers. On ne les a pas matraqués? Étrange! Et le règlement P.6 alors? Mais pardon, ne mélangez pas tout. Le règlement P6 c'est d'abord pour les étudiants, puis ensuite les citoyens. Pas les policiers, ni les pompiers, ni les fonctionnaires! Ah mais non!
Et puis ce n’est pas tout, j’ai lu comme ça en passant vite vite, que la ville allait dépenser un peu plus de deux autres millions, pour acheter des pistolets neufs avec des étuis plus sécuritaires, pour ses policiers. Je suppose qu’ils ne sont pas assez armés. Au cours des derniers 20 ans, ils ont abattus une douzaine de pauvres bougres, des itinérants, des agités du bocal, qui faisaient du scandale sur la voie publique. Ou qui jouaient aux dés dans un parc. Céty pas affreux ça…jouer aux dés dans un parc… l’horreur? Sur que ça valait une balle ou deux dans la peau. Pourquoi pas des matraques flambants neuves, un peu plus longues, et télescopiques tiens, pour mater les manifestants. J'ai entendu dire qu'il y en avait une sorte qui était électrique, et dont on se servait pour contrôler les troupeaux de vaches. C'est ça qui serait chouette hein contre des manifestants! Une fois parti pourquoi pas? Et puis qu'est-ce qu'ils ont tous à vouloir manifester?
Maudits manifestants! Sont jamais contents! C'est tout de même curieux, les derniers manifestants faiseurs de troubles qui causaient du dommage au domaine public que j'ai vu dans les rues, en face de l'Hôtel de Ville, ''DEDANS l'Hôtel de Ville'', étaient dans la Police, travaillaient comme cols bleus ou pompiers. On ne les a pas matraqués? Étrange! Et le règlement P.6 alors? Mais pardon, ne mélangez pas tout. Le règlement P6 c'est d'abord pour les étudiants, puis ensuite les citoyens. Pas les policiers, ni les pompiers, ni les fonctionnaires! Ah mais non!
Ils ne sont jamais (nos policiers) à
échanger des coups de feu avec des gangsters ou des bandits, et ma foi c'est tant mieux, nos rues ne sont pas le Far West. Et puis, ces gens-là sont bien trop
dangereux! Seulement contre des malades mentaux, des réprouvés ou un quelconque ''forcené'' qui manifeste une peine d'amour accablante, et qui s'est barricadé dans sa maison. Ça c'est vraiment dans l'ordre des obligations policières. Ça fait partie de leur définition de tâche. Les bandits? Oubliez-ça!
C’est vrai qu’ils font un travail risqué. Se faire attaquer par un quelconque intoxiqué qui brandit un marteau, ça doit vraiment faire peur! Quant au malade mental, qui ne fait face qu’à 7 policiers armés qui tremblent pour leurs vies. Vous pensez...un marteau qualifié ''d'arme'' contre sept pistolets! Les policiers avec de simples pistolets automatiques n’ont aucune chance, on comprend ça. Vaut mieux tirer, et plutôt deux fois qu’une! Comment dites-vous? Quatre balles! Ben dites donc on ne se prive de rien. Grave affaire, alors que les médias rapportent qu'à la suite de cette échauffourée mortelle, les sept policiers ont été conduits à l'hôpital afin de s'y faire traiter pour choc nerveux, et le méchant suspect lui a pris le chemin de la morgue. Du monde solide hein, et bravo pour la formation!
Coudonc…ça va se régler un jour ou l’autre cette chicane de fonds de pension ? Enfin bref !
Puis le Pont Champlain, aaahhh le Pont Champlain? Prévu pour 2018! Alors là je n’en crois pas un mot. D’autant plus qu’un des constructeurs annoncés, SNC Lavallin pour ne pas le nommer (un fleuron!!!...comme ils disent, de notre entrepreneuriat) va être poursuivi pour fraude en Lybie, pour des dizaines de millions. Des détournements de fonds, des pots de vin, des bakchichs comme on dit, bref des broutilles. Et risque de se retrouver sur la liste noire des contractuels douteux au fédéral pour dix ans.
Je vais vous dire ici tout bonnement que le Pont Champlain il faudrait le renipper tel qu’il est, parce qu’un nouveau à coté nous n’en aurons pas avant 20 ans au moins. Et je dis ça parce que je suis optimiste. Mais je vous ai aussi déjà dit que j’étais contre la construction d’un nouveau pont. J’ai proposé de remettre à neuf celui qui est déjà là. Et j’ai expliqué comment faire ça avec le minimum d’inconvénients. Mais je n’ai pas été élu moi, alors vous pensez hein! Bref tout va très bien Madame la Marquise!
Et à Québec? Ben c’est du bonheur mur à mur. On nage dans l’exubérance comptable, et il n’y a pas le plus petit nuage à l’horizon.
Je vous annonce aussi qu'aucune décision, ni à Québec, pas plus qu'à Montréal, n'a été prise afin de prévenir le prochain gaspillage d'espaces publics, qui vont être abandonnés aux intempéries. Du moment qu'on va incessamment vider le Royal Vic et d'autres bâtiments devenus encombrants, du fait des déménagements dans les deux super hôpitaux. Des dizaines de milliers de pieds carrés dont on ne sait quoi faire, pendant que dans les rues, des milliers d'itinérants crèvent de froid sous les ponts, enroulés dans des couvertures crasseuses et des boites de cartons.
Dans mon quartier il y en a un hôpital, chinois celui-là, qui est abandonné depuis quoi 10, 15 ans? On y tourne parfois une séquence filmée. Personne (à part moi bien sur), n'a pensé à en faire une refuge pour les sans-abris. De toute façon, il y a dans mon quartier toute une gentry qui ne veut pas de pouilleux dans son voisinage. Qu'ils aillent crever ailleurs! Personne ne se rappelle que Mme Annie Samson a fermé la porte à la venue dans ce bâtiment d'un tas d'inuits convalescents. Pas de ça chez nous n'est-ce pas?
C’est vrai qu’ils font un travail risqué. Se faire attaquer par un quelconque intoxiqué qui brandit un marteau, ça doit vraiment faire peur! Quant au malade mental, qui ne fait face qu’à 7 policiers armés qui tremblent pour leurs vies. Vous pensez...un marteau qualifié ''d'arme'' contre sept pistolets! Les policiers avec de simples pistolets automatiques n’ont aucune chance, on comprend ça. Vaut mieux tirer, et plutôt deux fois qu’une! Comment dites-vous? Quatre balles! Ben dites donc on ne se prive de rien. Grave affaire, alors que les médias rapportent qu'à la suite de cette échauffourée mortelle, les sept policiers ont été conduits à l'hôpital afin de s'y faire traiter pour choc nerveux, et le méchant suspect lui a pris le chemin de la morgue. Du monde solide hein, et bravo pour la formation!
Coudonc…ça va se régler un jour ou l’autre cette chicane de fonds de pension ? Enfin bref !
Puis le Pont Champlain, aaahhh le Pont Champlain? Prévu pour 2018! Alors là je n’en crois pas un mot. D’autant plus qu’un des constructeurs annoncés, SNC Lavallin pour ne pas le nommer (un fleuron!!!...comme ils disent, de notre entrepreneuriat) va être poursuivi pour fraude en Lybie, pour des dizaines de millions. Des détournements de fonds, des pots de vin, des bakchichs comme on dit, bref des broutilles. Et risque de se retrouver sur la liste noire des contractuels douteux au fédéral pour dix ans.
Je vais vous dire ici tout bonnement que le Pont Champlain il faudrait le renipper tel qu’il est, parce qu’un nouveau à coté nous n’en aurons pas avant 20 ans au moins. Et je dis ça parce que je suis optimiste. Mais je vous ai aussi déjà dit que j’étais contre la construction d’un nouveau pont. J’ai proposé de remettre à neuf celui qui est déjà là. Et j’ai expliqué comment faire ça avec le minimum d’inconvénients. Mais je n’ai pas été élu moi, alors vous pensez hein! Bref tout va très bien Madame la Marquise!
Et à Québec? Ben c’est du bonheur mur à mur. On nage dans l’exubérance comptable, et il n’y a pas le plus petit nuage à l’horizon.
Je vous annonce aussi qu'aucune décision, ni à Québec, pas plus qu'à Montréal, n'a été prise afin de prévenir le prochain gaspillage d'espaces publics, qui vont être abandonnés aux intempéries. Du moment qu'on va incessamment vider le Royal Vic et d'autres bâtiments devenus encombrants, du fait des déménagements dans les deux super hôpitaux. Des dizaines de milliers de pieds carrés dont on ne sait quoi faire, pendant que dans les rues, des milliers d'itinérants crèvent de froid sous les ponts, enroulés dans des couvertures crasseuses et des boites de cartons.
Dans mon quartier il y en a un hôpital, chinois celui-là, qui est abandonné depuis quoi 10, 15 ans? On y tourne parfois une séquence filmée. Personne (à part moi bien sur), n'a pensé à en faire une refuge pour les sans-abris. De toute façon, il y a dans mon quartier toute une gentry qui ne veut pas de pouilleux dans son voisinage. Qu'ils aillent crever ailleurs! Personne ne se rappelle que Mme Annie Samson a fermé la porte à la venue dans ce bâtiment d'un tas d'inuits convalescents. Pas de ça chez nous n'est-ce pas?
TOUT…VA…BIEN !
Dormez braves gens !
Clément Sauriol
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