mercredi 11 mars 2015

Commémorons le 375 anniversaire de la fondation de Ville Marie ( Montréal) en 2017.


Montréal le 11mars 2015



M. Denis Coderre

Hôtel de Ville de Montréal

275 rue Notre Dame est

Montréal Qué.

H2Y 1C6



Bonjour M. le Maire,

Vous me permettrez dans cette lettre de vous appeler par votre prénom, étant donné que je suis votre aîné, et que nous avons en commun d’avoir été tous les deux candidats à la Mairie de Montréal lors des élections du 3 novembre 2013. Les citoyens de Montréal ont bien voulu vous accorder leur confiance, laquelle me parait tout à fait justifiée. Soyez-en félicité ici.

Maintenant Denis, si je vous écris, c’est bien évidemment parce que je me soucie toujours de notre ville, et qu’à titre de citoyen responsable, je voudrais vous entretenir ici d’un projet qui devrait vous intéresser. Du moins je le souhaite.

Vous préparez avec fièvre les célébrations en 2017, du 375e anniversaire de la fondation de Ville Marie par Paul Chomedey de Maisonneuve et de Jeanne Mance.

Il y a quelques années un projet de recherche de la tombe de notre fondateur a fait quelque bruit dans les médias. Puis le silence est retombé. Maisonneuve est mort à Paris en 1676, où il a été enseveli dans ce qui est aujourd’hui le 5e arrondissement.

Je ne sais pas où en sont les recherches de cette tombe, mais les pistes existent. Je vous en mets quelques-unes à la fin de cette missive.

Il serait pour le moins intéressant que votre administration pousse les recherches et qu’ainsi, si cela est possible avec les autorités de Paris, que l’on puisse faire venir à Montréal la dépouille de notre fondateur, qui serait alors inhumé ici dans la ville qu’il a fondé.

Il y a là certaines difficultés dont celles des dernières volontés de M. de Maisonneuve. Il y a aussi celles de la France qui est jalouse de son patrimoine. Ce qui n’est pas toujours le cas des Québécois hélas !

Mais il me semble que de toute façon la tombe de M. de Maisonneuve n’a pas été localisée avec précision, étant donné les nombreux bouleversements à la fois historiques, et ceux des cadastres depuis 1676, année de son inhumation.

Quoi qu’il en soit il serait intéressant que l’on trouve à tout le moins cette tombe, et qu’on en signale l’emplacement à Montréal avec les références, pour pouvoir éventuellement, pourquoi pas en 2017, y faire une célébration commémorative ?

Qu’en pensez-vous Monsieur le Maire ?

Je pense qu’il y a déjà pas mal de travaux de recherches qui ont été fait dans ce sens. Il suffirait sans doute de leur donner un dernier coup de main pour que soit éclaircie cette énigme si je puis dire, du lieu exact de la tombe de notre fondateur.

C’est avec beaucoup d’intérêt et attention que je suis votre travail à notre mairie.

Avec l’assurance de ma considération,

Clément Sauriol

Candidat à la Mairie de Montréal



Références



http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Saint-%C3%89tienne-du-Mont

http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_de_Chomedey,_sieur_de_Maisonneuve
Avec le temps, la colonie se développe et devient assez populeuse pour résister à la menace iroquoise. Le contrôle de la colonie est pris par la société missionnaire et repris par la couronne en 1663. Maisonneuve n'a pas l'appui du nouveau gouverneur Augustin de Saffray de Mézy. En septembre 1665, Maisonneuve reçoit de l'intendant, Alexandre de Prouville de Tracy, l'ordre de retourner en France pour une période indéfinie. Après vingt-quatre ans à la tête de la colonie, il quitte Montréal pour de bon.
Il s'installe à Paris où il vécut dans l'ombre. En 1671, Marguerite Bourgeoys lui rend visite et fut chaudement reçue dans sa demeure3. Il meurt en 1676. À son chevet se tiennent son jeune ami Philippe de Turmenys et son dévoué serviteur, Louis Fin. Le 10 septembre, les funérailles ont lieu dans l'église des Pères de la Doctrine chrétienne, située non loin de l'abbaye de Saint-Étienne-du-Mont, là où il est enterré au cimetière de Ville-Marie, à côté de son père.
Note de ma part : C’est aussi dans cette église et ce cimetière que sont inhumés Blaise Pascal et Jean Racine entre autres personnages illustres.

lundi 23 février 2015

Tout va bien !


Montréal le lundi 23 février 2015
Les élections sont à nos portes.

Je ne parle pas ici des élections fédérales qui ne sont vraiment qu’à quelques mois d’ici. La rumeur journalistique prétend même  qu’elles pourraient être avancées par Stephen Harper. Aussitôt que ce printemps.

Non non non, je parle des élections municipales. Celles qui devraient nous préoccuper à l’année en tant que citadins. Les dernières élections de la métropole, auxquelles j’ai participé activement comme candidat à la mairie centrale, sont déjà à plus de 16 mois derrière nous. Les prochaines sont pour 2017, soit dans moins de 3 ans. Ça passe vite hein ? Ce sera le 375e de Montréal, et monsieur le Maire a invité le Pape, rien de moins. La visite de Sa Sainteté. Parlez-moi là d’un vrai projet qui s’inscrit dans la plus actuelle modernité ! Waouh, on est branché ou bien on ne l’est pas ! À l'époque des troubles religieux partout dans le Monde, et même ici où il y a ...heu... un début de malaise.

Depuis l’arrivée de notre Denis Coderre national à la tête de la ville, nous assistons quelque peu étourdis par tant de présence, à une politique-spectacle qui a pour effet de braquer les phares de l’actualité sur sa personne. On le voit à la télévision un peu partout, à discuter de choses et d’autres. Comme ce projet phare s'il en est un de perdre du poids (hé ben bravo monsieur le Maire!). D’ailleurs à bien y penser on ne voit que lui, même si parfois Luc Ferrandez se manifeste. Mais c’est un trublion ce Luc Ferrandez. Et en plus de ça il représente l’Opposition. On ne l’écoute même pas. C’est un mauvais esprit !

Puis notre bon Maire, viens s'épivarder à Québec Western, grand amateur de country, c'est touchant et charmant, rencontre le bon peuple au Ti-Mé show. Alors là pour faire progresser des dossiers importants c’est vraiment ''la place''! Sans oublier cet important projet sur la venue éventuelle d’un club de baseball à Montréal. Proposition qu’il répète à qui veut l’entendre, et qui lui tient à cœur. Vous en pensez quoi vous d’un club de baseball ? Je vous pose comme ça la question, juste pour faire de l’effet je ne m’en cache pas... mais bon ?
Le déneigement et surtout le déglaçage des trottoirs et des rues cette année de très grands froids, on ne peut pas dire que nous ayons nagé dans l’efficacité. Ce qu’il a pu y avoir comme fêlures, et chevilles tordues, sans compter les jambes cassées et les épaules démises. Un record que nous disent les hôpitaux ! Mais bon, encore là le budget de la ville dans ce domaine n’est que de 150 millions par année. Aussi bien dire une misère hein ! Parlez-en à Boston.

Quant aux canalisations d’eau qui pètent comme ça ne se peut pas, ce n’est quand même pas la faute du Maire. Tout ça est vétuste, corrodé, mal fichu. Et puis ça ne fait que 30 ans qu’on en parle. Ça ne fait rien on va mettre le Wi-Fi partout (je n'ai rien contre le Wi-Fi bien au contraire) et vous allez voir comme tout ira bien mieux. J’ai vraiment hâte, je ne demande que ça! Qu’est-ce que c’est 30 ans d’études pour un problème d’infrastructures vieillissantes? Sur lesquelles circulent des camions de 50 tonnes? Alors que tout cela n’a été conçu il y a 50 ou 100 ans que pour des charrois et des fardiers de 5 à 7 tonnes? Les interdire ? Les ralentir? Leur faire contourner la ville?
Allons donc! Et l’Économie…avez-vous songé à l’Économie? Ce que j’en dis moi d’une économie qui permet de saccager les infrastructures de toute une ville, et qu’il faudra bien reconstruire à coups de milliards, pour les redémolir encore une fois, et recommencer à chaque génération! C’est ça qui va améliorer la circulation, tous ces chantiers permanents non?

Il y a bien toujours les nids de poules pour alimenter la chronique choquante au jour le jour. C'est bon ça les nids de poules! On les  colmate en plein jour, la semaine de préférence, au milieu de la circulation, alors que la nuit quand il n’y en a pas de circulation, ben on dort quoi! Travailler la nuit pendant que les rues sont libres, vous n’y pensez pas voyons donc! Et le temps supplémentaire?

Ah bon, j’aurais pensé le contraire, mais moi je n’ai pas été élu. Et puis, non pas que ça me choque vraiment, mais je vois toujours nos policiers s’exhiber avec des pantalons fantaisistes de camouflage, alors que les pompiers se promènent toujours avec des camions couverts de papiers collants qui nous disent qu’ils n’ont rien volé. Alors là j’ai vraiment compris le message !
Et puis ce n’est pas tout, j’ai lu comme ça en passant vite vite, que la ville allait dépenser un peu plus de deux autres millions, pour acheter des pistolets neufs avec des étuis plus sécuritaires, pour ses policiers. Je suppose qu’ils ne sont pas assez armés. Au cours des derniers 20 ans, ils ont abattus une douzaine de pauvres bougres, des itinérants, des agités du bocal, qui faisaient du scandale sur la voie publique. Ou qui jouaient aux dés dans un parc. Céty pas affreux ça…jouer aux dés dans un parc… l’horreur? Sur que ça valait une balle ou deux dans la peau. Pourquoi pas des matraques flambants neuves, un peu plus longues, et télescopiques tiens, pour mater les manifestants. J'ai entendu dire qu'il y en avait une sorte qui était électrique, et dont on se servait pour contrôler les troupeaux de vaches. C'est ça qui serait chouette hein contre des manifestants! Une fois parti pourquoi pas? Et puis qu'est-ce qu'ils ont tous à vouloir manifester?
Maudits manifestants! Sont jamais contents! C'est tout de même curieux, les derniers manifestants faiseurs de troubles qui causaient du dommage au domaine public que j'ai vu dans les rues, en face de l'Hôtel de Ville, ''DEDANS l'Hôtel de Ville'', étaient dans la Police, travaillaient comme cols bleus ou pompiers. On ne les a pas matraqués? Étrange! Et le règlement P.6 alors? Mais pardon, ne mélangez pas tout. Le règlement P6 c'est d'abord pour les étudiants, puis ensuite les citoyens. Pas les policiers, ni les pompiers, ni les fonctionnaires! Ah mais non!

Ils ne sont jamais (nos policiers) à échanger des coups de feu avec des gangsters ou des bandits, et ma foi c'est tant mieux, nos rues ne sont pas le Far West. Et puis, ces gens-là sont bien trop dangereux! Seulement contre des malades mentaux, des réprouvés ou un quelconque ''forcené'' qui manifeste une peine d'amour accablante, et qui s'est barricadé dans sa maison. Ça c'est vraiment dans l'ordre des obligations policières. Ça fait partie de leur définition de tâche. Les bandits? Oubliez-ça!
C’est vrai qu’ils font un travail risqué. Se faire attaquer par un quelconque intoxiqué qui brandit un marteau, ça doit vraiment faire peur! Quant au malade mental, qui ne fait face qu’à 7 policiers armés qui tremblent pour leurs vies. Vous pensez...un marteau qualifié ''d'arme'' contre sept pistolets! Les policiers avec de simples pistolets automatiques n’ont aucune chance, on comprend ça. Vaut mieux tirer, et plutôt deux fois qu’une! Comment dites-vous? Quatre balles! Ben dites donc on ne se prive de rien. Grave affaire, alors que les médias rapportent qu'à la suite de cette échauffourée mortelle, les sept policiers ont été conduits à l'hôpital afin de s'y faire traiter pour choc nerveux, et le méchant suspect lui a pris le chemin de la morgue. Du monde solide hein, et bravo pour la formation!
Coudonc…ça va se régler un jour ou l’autre cette chicane de fonds de pension ? Enfin bref !
Puis le Pont Champlain, aaahhh le Pont Champlain? Prévu pour 2018! Alors là je n’en crois pas un mot. D’autant plus qu’un des constructeurs annoncés, SNC Lavallin pour ne pas le nommer (un fleuron!!!...comme ils disent, de notre entrepreneuriat) va être poursuivi pour fraude en Lybie, pour des dizaines de millions. Des détournements de fonds, des pots de vin, des bakchichs comme on dit, bref des broutilles. Et risque de se retrouver sur la liste noire des contractuels douteux au fédéral pour dix ans. 
Je vais vous dire ici tout bonnement que le Pont Champlain il faudrait le renipper tel qu’il est, parce qu’un nouveau à coté nous n’en aurons pas avant 20 ans au moins. Et je dis ça parce que je suis optimiste. Mais je vous ai aussi déjà dit que j’étais contre la construction d’un nouveau pont. J’ai proposé de remettre à neuf celui qui est déjà là. Et j’ai expliqué comment faire ça avec le minimum d’inconvénients. Mais je n’ai pas été élu moi, alors vous pensez hein! Bref tout va très bien Madame la Marquise! 
Et à Québec? Ben c’est du bonheur mur à mur. On nage dans l’exubérance comptable, et il n’y a pas le plus petit nuage à l’horizon.
Je vous annonce aussi qu'aucune décision, ni à Québec, pas plus qu'à Montréal, n'a été prise afin de prévenir le prochain gaspillage d'espaces publics, qui vont être abandonnés aux intempéries. Du moment qu'on va incessamment vider le Royal Vic et d'autres bâtiments devenus encombrants, du fait des déménagements dans les deux super hôpitaux. Des dizaines de milliers de pieds carrés dont on ne sait quoi faire, pendant que dans les rues, des milliers d'itinérants crèvent de froid sous les ponts, enroulés dans des couvertures crasseuses et des boites de cartons. 
Dans mon quartier il y en a un hôpital, chinois celui-là, qui est abandonné depuis quoi 10, 15 ans? On y tourne parfois une séquence filmée. Personne (à part moi bien sur), n'a pensé à en faire une refuge pour les sans-abris. De toute façon, il y a dans mon quartier toute une gentry qui ne veut pas de pouilleux dans son voisinage. Qu'ils aillent crever ailleurs! Personne ne se rappelle que Mme Annie Samson a fermé la porte à la venue dans ce bâtiment d'un tas  d'inuits convalescents. Pas de ça chez nous n'est-ce pas?

TOUT…VA…BIEN !

Dormez braves gens !
Clément Sauriol

mardi 11 novembre 2014

Les prochaines élections à Montréal prévues pour novembre 2017!!!



Les élections à Montréal en novembre 2017


Ce n’est pas loin, c’est tout proche. Il faut s’y mettre.

Lors des dernières élections, moins de la moitié des personnes habilitées à voter se sont prévalues de leur pouvoir de changer les choses. Sur le plus d’un million d’électeurs (trices) inscrit(e)s sur les liste de votants, à peine 500,000 se sont déplacé(e)s. Taux de participation, 43,32%.


Rien ne semble indiquer qu’aux prochaines élections, qui se tiendront à date fixe pour tout le Québec (sauf contretemps majeur) au début de novembre 2017, que les choses changeront. 

En 2013 le Directeur Général des Élections a mis le paquet afin de faire bouger les gens, et les inciter à aller voter. Comparé à l’élection précédente, les résultats attendus ont été plutôt décevants. Il faudra donc partir avec à l’esprit, que les prochaines élections mobiliseront des pourcentages de votants similaires.


Pour remporter l’élection il faut donc se situer dans une marge de plus de 150,000 votes à ramasser. C’est là le seuil critique à atteindre. En bas de cela on parle d’une démarche citoyenne d’estime. Ce n’est pas suffisant pour changer les choses, parlez-en à Richard Bergeron.


Il faut donc faire les choses autrement, sachant que nous ne pourrons pas compter sur les médias, lesquels ont totalement méprisé dans l’ensemble, les candidats indépendants. On voulait faire élire Denis Coderre, on a réussi à faire élire Denis Coderre. Ce ne sont pas les citoyens qui ont élu un maire, mais les médias. Il en sera de même aux prochaines élections si rien ne change.


Ce qui compte dans une élection c’est le vote. Bien plus que le ou les programmes suggérés. Une élection au Québec, au Canada et ailleurs dans le Monde Occidental, c’est d’abord et avant tout une question d’argent. Pas du tout une affaire d’idées, même s’il doit forcément y en avoir. 
Le vote se manipule non pas avec des idées claires ou novatrices, mais avec des slogans, de la publicité, des mensonges, de la calomnie, pas mal de fourberie, et surtout, oui surtout, cette sorte de ton politique qui se situe entre la langue de bois et l'emphase. La première pour ne rien dire qui vaille, et la seconde pour le dire avec un ton qui prétend faire de l'effet. En somme du très mauvais théâtre.

Pour le moment le Maire Denis Coderre administre la ville (sa ville comme il le dit) en autocrate bonhomme à l’aspect bienveillant. C’est un homme sympathique, aux idées convenues, capable de s’exprimer convenablement, qui sait que lui et sa troupe de conseillers sont surveillés comme du lait sur le feu. Étant donné les scandales dont Montréal a été affligé depuis plus de 30 ans, et dont on sort à peine. De plus il est minoritaire au Conseil de Ville.


Mais Denis Coderre demeure un type de politicien tout ce qu’il y a de conventionnel. Il voyage à l’extérieur pour vendre sa ville, fait des discours aux chambres de commerce, se prête à des exercices médiatiques calculés pour faire de l'effet, où bien il va faire le pitre en se déguisant, en soignant sa base médiatique, par des apparitions joviales. Alors que son ton politique se présente comme celui du gros bon sens comme il dit. Cela ne repose en somme sur rien de nouveau, rien d’original. On est dans le cliché et on y reste. 


Les taxes augmentent toujours, les relations avec les employés de la ville sont au plus bas. On rame une galère qui prend moins d'eau, et  qui ne va nulle part. Quant aux services aux citoyens, la mode est à l’austérité, le discours en est un de résignation dans la douleur, et on ferme des portes.


Depuis un an déjà que M. le Maire est à l’Hôtel de Ville, mis à part le déroulement du train-train habituel, au cours duquel on gère de façon ordinaire (très ordinaire) la métropole du Québec, rien de significatif n’est sortit de cette administration de notaire de province. La métaphore du bedeau des anciennes sacristies qui entretient les lieux, serait parfaitement appropriée dans son cas.


La ville intelligente, on se demande en quoi cela consiste ? Bien sur que l'on comprend qu'il s'agit là de la mise en place de moyens de communications plus modernes, plus en phase avec le monde de l'informatique entre autre. Le wi-fi pour tout le monde, l'enlèvement de la neige avec des infos en temps réel, des projets pour recouvrir l'autoroute du centre ville, le pacte fiscal avec Québec, et les investissements d’Ottawa dans les infrastructures. Mais bon tout cela est dans l'ordre des choses depuis belle lurette, et le gros du travail des infrastructures comme l'échangeur Turcot, la navette de l'aéroport, l'extension du métro c’est du réchauffé, et cela relève der la volonté de Québec et d'Ottawa, tout comme le pont Champlain. Pour le moment le gouvernement de Philippe Couillard  navigue à l’estime, et les emplois meurent au feuilleton par dizaines de milliers. Et bien évidemment c’est la faute de la ''conjoncture''. À la première reprise de l'emploi, qui sera essentiellement faite de temporaire, le gouvernement se pétera les bretelles comme si si cela était de son fait, alors qu'il n'en est rien du tout. L'emploi suit une courbe qui ne doit presque rien aux décisions des gouvernements.


Pendant ce temps à Montréal, on se dispute sur le nom d’un pont, son éventuel péage, la venue d’une équipe de baseball, et les taxes augmentent. Les relations merveilleuses de contentement réciproque, entre le Maire de Québec et celui de Montréal, sont commentées chaque fois que les deux hommes se rencontrent, pour se taper mutuellement la bedaine, et faire assaut de bons mots, dans de grands esclaffements.

Pas vraiment de commentaires sur la problématique des commissions scolaires. Rien que du déjà entendu. Les nids de poules sont toujours là, les rues craquelées sont abondantes,  la tuyauterie interne fuit à tire larigot, on ferme chaque jour des tronçons à cause d'une conduite qui éclate. La sécurité c’est couci-couça. On a bien essayé d’ouvrir les bars jusqu’au petit matin (problématique très importante n’est-ce pas s’il en est une… bon hein je passe) et ça n’a pas marché. Olé ! Et les taxes augmentent!


Cette première approche de ma part dans cette deuxième campagne civique que j’entreprends ici, n’’ira pas jusqu’à critiquer de manière acerbe les politiques de Denis Coderre. Il a été élu démocratiquement, les gens s’en contentent, bref qu’il s’arrange avec sa légitimité. Que personne ne lui conteste.


Dans un prochain article je commencerai à vous expliquer comment faire les choses autrement, en ayant à l’esprit que nous sommes au XXIe Siècle. Pas au XIXe, ni non plus au XXe.

Affaire à suivre.
Clément Sauriol

dimanche 9 novembre 2014

Les élections municipales sont pour dans 3 ans!

Montréal le dimanche 9 novembre 2014

Les prochaines élections à Montréal

Il semblerait bien malgré leurs pétages de bretelles, que les libéraux de M. Couillard à Québec naviguent à l'estime, et foncent dans un brouillard rouge vers des récifs économiques, où l'emploi, sera la première victime de cette politique improvisée chaque jour. 

On cherche en vain, mis à part les coupures à la hache un peu partout, une quelconque vision éclairante. Ça ne fait pas même un an qu'ils sont au pouvoir, et ces libéraux, qui insistaient lourdement sur la performance de Mme Marois, ne lui arrivent même pas à la cheville pour ce qui est des décisions sociales et économiques.

Disons que ça faisait pas mal longtemps que nous n'avions vu un gouvernement si désemparé, et à la fois si arrogant, malgré des performances aussi médiocres. Il y en a qui regrettent maintenant le départ de Mme Marois, mais le mal est fait. Il aurait fallu lui donner sa chance. Probablement que sa qualité de femme aura joué contre elle, dans l'esprit de tous ces électeurs frileux, qui voyaient sans trop savoir pourquoi d'un mauvais œil, la présence d'une femme, aussi remarquable soit-elle, à la tête de leur pays. Une fois de plus le peuple aura eu tort. Mais baste... passons !

Nous sommes ici dans le pathétique, l'incohérence, et voilà que le Québec, qui depuis la crise de 2008 tirait son épingle du jeu économique, même mieux que l'Ontario, province de référence au Canada, se retrouve maintenant en queue de classe, et fait figure de cancre dans la famille canadienne.
Que restera-t-il dans un an des acquis socioéconomiques du Québec si les libéraux continuent de tout saccager ? Certes il fallait, et depuis longtemps, élaguer les fonctions publiques, remettre de l'ordre dans les chantiers de l'Éducation, de la Santé, des Transports, des Finances, mais en voilà une façon de sauvage de procéder ainsi sans discernement, en sabrant aveuglément ici et là, au seul prétexte de boucler un budget. Lequel budget de toute façon ne se bouclera pas, si les rentrées de fonds ne sont pas au rendez-vous.  

La menace du pétrole sur le Saint Laurent, du fait du dégringolage du prix du baril, semble momentanément écartée, mais il s'en faut de peu que ce cauchemar ne revienne, aussitôt que le pétrole remontera la pente. À moins qu'il  ne continue sa descente, au point que l'économie pourrait repartir de plus belle. Mais quelle pauvre politique que celle d'une reprise économique qui devrait son envol au pétrole.
On y reviendra, parce que bien évidemment rien de ce qui se passe partout dans le Québec ne peut laisser Montréal indifférent. 
On s'en reparlera bientôt. 
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À bientôt,
Clément Sauriol

lundi 25 août 2014

La Loi (3) et l'Ordre !





Montréal le lundi 25 août 2014

La loi (3) et l’ordre.


On n’arrête pas ces jours-ci de nous abreuver, nous, pauvres et misérables contribuables de menaces de catastrophes qui nous pendouillent au nez, avec ces fichues retraites de fonctionnaires, cols blancs, cols bleus, pompiers et policiers, qui en plus de ça, par-dessus le marché, comme si les choses pouvaient encore aller plus mal, promettent ces derniers, de tout casser si on change quoi que ce soit à leurs sinécures.


Alors ils foutent le feu à la rue. Bousculent les élus avec un grand courage, puisqu’ils saccagent l’Hôtel de Ville le visage masqué, et portant des déguisements d'Halloween. 

''Céty pas un scandale ça monsieur, madame, qu’ils veulent ainsi nous dire...que ces foutus élus veuillent fourrager dans nos pensions, à nous, serviteurs publics si dévoués ? Hein que vous le savez tous vous autres bons citoyens, à quel point on est dévoués et qu’on adore vous servir ?

On veut nous obliger à payer 50% des cotisations de nos pensions futures.
Et pourtant hein ...nous aussi on a voté libéral."


Le Ministre Pierre Moreau qui tient tête au Président de la Fraternité des Policiers de Montréal et qui le rappelle à l’ordre. Du jamais vu ! Quelle audace ! Yves Francoeur est l’homme le plus puissant de la planète, et on ose le contredire, lui faire la leçon ? Hey garez-vous les gugusses, ça va barder, vous n'avez encore rien vu. Nous à la Police on est armés je vous signale. Faut pas nous faire c….


Ça donne une idée du ton qui sous-tend ces fameuses négociations qui n’en sont pas, alors que matamores et grandes gueules d’un coté comme de l’autre, s’affrontent au finish, dans une entreprise de démolition de la démocratie comme on en voit rarement.
Et le règlement P6 qui interdit les manifestations spontanées sans que les protestataires ne déposent leur itinéraire ?

L’ont-ils déposé leur itinéraire avant d’envahir l’Hôtel de Ville ? Et les masques, les foulards pour se cacher ? Et tout ça sous l’œil rigolard des policiers en service qui n’ont rien fait parait-il ?


Deux poids deux mesures me dites-vous ?

Mais voyons donc ! Depuis quand ? Il n’y a pas deux poids deux mesures, il y a la réalité, point à la ligne.

Et la réalité est que les étudiants sont des voyous en puissance qui manifestent (paisiblement) par dizaines de milliers et qu’il faut bien matraquer un peu, histoire de garder la forme. 
Alors que les policiers eux sont les gardiens de l’ordre ! Quel ordre me direz-vous ? Mais le leur ! Le reste c’est de la littérature pour les gogos.


Voulez-vous gager ici avec moi que Pierre Moreau va se déculotter lorsque cet automne les policiers, les pompiers, les cols blanc, les cols bleus et avec eux leurs marmailles, leurs femmes leurs maitresses et leurs amants, vont envahir les rues en vociférant des slogans vengeurs ?


Bien sur qu’il faut mettre de la raison dans le fouillis administratif. Mais c’est pas avec des parlottes plus ou moins intelligentes que ça se fait…ben non…c’est à grands coups d’éclats…avec des menaces, et éventuellement des coups bas. De la démolition de mobilier urbain, de désordre dans les rues, et de la perturbation économique que ça va se faire.
Le but poursuivit dans tout ça ?


‘’C’est ben simple si vous pensez économiser de l’argent en balisant nos fonds de pension, nous on va tout casser. On va niaiser au lieu de travailler, et ça va vous couter ben plus cher que ce que vous pensez économiser sur notre dos, qu’ils vont nous dire les fonctionnaires.’’

Mais allez-y que je leur réponds, moi le citoyen qu’on insulte par tant de fureur bravache. Au moins quand vous ferez la grève du zèle, on aura un semblant de paix, au lieu de se faire continuellement apostropher par des grossiers de bureaux, des tracassiers de la paperasse, des illuminés du ticket et des provocateurs qui nous menacent sans cesse des tribunaux pour des riens insignifiants.


Faites-la donc votre grève, et quelle dure assez longtemps qu’on ne s’aperçoive plus que vous existez. Il y en a plein d’autres, des plus jeunes, qui ne demandent qu’à prendre vos places. La roue tourne !


Je les regarde aller, je les écoute rager, et je me dis qu’ils font vraiment tout pour se faire aimer du public ces grands incompris. Continuez, continuez, on vous a parfaitement compris. Mais pour la compassion et la solidarité vous repasserez mes bougres.
Et moi je n'ai pas voté libéral. Quelque part ça me fait un petit quelque chose de vous voir tous vous entredéchirer. Les loups mangent les loups, et les hyènes en font tout autant !
.................................et puis zut !



Montréal le 24 août 2014


Bien entendu nous ne sommes ni pauvres ni misérables nous les citoyens. C'est une façon de parler qui veut se mettre au diapason de ces ''serviteurs'' publics qui s'ingénient très mal, à vouloir se faire prendre en pitié par la population. Manque de pudeur, de fierté, de décence...un peu tout ça. Quant au débat lui-même il ne m'en vient que des bribes, perdues dans la clameur des vociférations, des menaces, des grossièretés.

Et dans ce vacarme calamiteux, on cherche en vain un début de raison, un quelque chose qui ressemblerait à de la responsabilité sociale, civique.


''Une loi spéciale avec ça pour interdire aux policiers les manifestations ?''
Les obliger à remettre leurs uniformes ? Et leur interdire formellement, ainsi qu'aux pompiers, d'utiliser le matériel (autos, camions) tout ce qui appartient à la ville, pour intimider la population.


Avec aussi, bien évidemment, l'obligation pour le gouvernement de négocier de bonne foi, en y incluant des arbitres, des analystes qui ne seront pas partie prenante ni d'un bord ni de l'autre. Ce n'est pas trop demander, ça s'impose ! Mais pour cela il faut du courage. Mettons que ce n'est pas gagné !


Quant aux droits des policiers entre autres, laissez-moi vous dire que des droits ils en ont plus que tout le monde ! Y compris une capacité abusive de pouvoir et vouloir intimider les élus, quand les choses n'évoluent pas en leur faveur. Et ça ce n'est pas du droit, c'est de l'abus, de la désobéissance, de la nuisance.

À ne pas confondre avec cette autre forme de désobéissance civile qui est le fait de citoyens qui s'insurgent parfois avec raison, contre des lois illégitimes. Dans le cas des fonctionnaires, on a affaire à des groupes de pression puissants, qui ont une énorme capacité de nuire chaque fois qu'une loi les contrarient. Il est certain qu'il y a dans le projet de loi 3 des éléments choquant pour ces braves gens, mais cette loi ne contient rien d'illégitime. 
Nous sommes en face de constats financiers qui doivent êtres mis à jour. La loi n'est pas illégitime, sauf que la discussion qui l'entoure est empoisonnée par des abus de langage, et une mauvaise foi évidente caractérisée de part et d'autre.



D’ailleurs. Comme je l’ai écrit plus haut, je ne connais pas assez les données de la problématique de ces mises à jour de régimes de pensions. J’ai regardé ici et là, tenté de saisir un fil conducteur, ça ne marche pas. Il faudrait que je sois à la table des négociations et que j’aie en main toutes les données.

Comme tout le monde, je comprends que les villes ont d’énormes déficits actuaires à combler, et que dans ce bras de fer entre les gouvernements et les syndicats, il y a beaucoup plus de choses conflictuelles que de points de convergence.

De toute évidence les deux clans ne parlent pas la même langue. Ce qui frappe toutefois c’est l’argumentaire féroce d’un coté comme de l’autre, au sujet de transferts de sommes considérables sur des décennies. Si on veut que les parties s’entendent, il faut absolument que les uns comme les autres, mettent de coté leur rhétorique égoïste, et qu’ils considèrent le bien commun, en tenant compte du point de vu des citoyens qui à la fin vont payer la note.


C’est assez remarquable ça cette absence de sensibilité vis-à-vis du contribuable qui est considéré comme partie insignifiante. Quoi qu’il en soit, pour le moment les citoyens n’arrivent pas à saisir les enjeux réels qui sont en cause.

Autant on a l’impression que les fonctionnaires se conduisent en enfants gâtés, autant on a le sentiment que les autorités (entendre les gouvernements) se conduisent en potentats, qui tentent de s’imposer par la force plutôt que par la persuasion raisonnée. 
Avec un tel climat, je doute que l’on arrive à quoi que ce soit de probant. En définitive on accouchera d’un compromis boiteux, qui laissera les protagonistes sur leur faim, et le tout sera remis à une prochaine chicane, alors que pendant ce temps-là les rancœurs fermenteront jusqu’à la prochaine conflagration.

Clément Sauriol