dimanche 4 novembre 2012

Que les citoyens prennent les choses en main à Montréal


Pour communiquer avec moi.

Je me présente à la mairie de Montréal comme candidat indépendant aux élections du 3 novembre 2013.

 La déclaration d'intention qui précède est sujette a l'approbation du Directeur Général des Élections de Montréal dont la décision viendra après le dépôt de ma candidature en septembre 2013.

     Le stationnement, du mécontentement généralisé.

Un ménage s’impose dans les parcomètres gobes-sous, la signalisation qui induit en erreur. Arrêter la prolifération des amendes antiéconomiques qui découragent les gens de faire leurs affaires, toujours sur leurs gardes à cause d’un donneur de tickets. Ce rançonnage public doit cesser.

Signalisation cauchemardesque.

Qui n'a pas eu affaire à Montréal à l'effroyable signalisation du stationnement? En certains endroits vraiment trop nombreux, la prolifération des panneaux contradictoires jette l'automobiliste dans la consternation. Il peut y avoir plus de 6 ou 7 panneaux au même endroit et en comprendre le sens est une tâche impossible. Vous pouvez être certain que ceux qui ont planifié au fil des décennies ce cauchemar, savaient ce qu'ils faisaient. Autant de pièges élaborés pour confondre le citoyen et lui arracher une amende. Bien sur qu'il faut réglementer l'usage de l'automobile et assurer le partage équitable des places de stationnement, tout le monde comprend ça.

Tromper l’usager pour le faire payer???

De là à embrouiller sciemment les usagers au point qu'ils se sentent traqués et qu'ils vivent dans l'angoisse perpétuelle de se voir voler quelques 50 ou 100 dollars durement acquis au moindre écart de stationnement, il y a une marge. D'autant plus que de forcer les automobilistes à déplacer constamment leurs voitures aux 2 heures, ou 4 heures ou quelques jours, sous des prétextes variés, engendre une circulation parasite faite de toutes ces autos qui se cherchent un stationnement et qui tournent en rond. Quel encombrement...! Quelle pollution...! Quelle perte d'énergie, de temps...! Quel gaspillage...! Quelle consommation inutile!

La ville va perdre de l'argent!

Puis l'argument massue que l'élimination de la majorité des parcomètres va priver la ville de revenus substantiels. Non mais ça va pas? La ville de Montréal n'est pas une entreprise qui doit générer des profits, c'est un O.S.B.L.! Un Organisme Sans But Lucratif. 
Les interdictions de stationnement déclinées sous tous les genres provoquent plus de désordres qu'elles n'en résolvent. À commencer par cette circulation parasite faite de toutes ces voitures qui tournent en rond à la recherche d'un trou pour se garer, et qui selon certaines études représente plus de 20% de la circulation. Véritable nuisance qui encombre les rues, et pollue l'atmosphère en plus. Quelque chose me dit que la gestion actuelle du stationnement à Montréal coute plus cher qu'il ne rapporte.

l'Enfer est pavé de bonnes intentions.

Certains édiles ont une vision bien intentionnée à l'effet de réduire l'usage de l'automobile. Ils peuvent multiplier à l'infini les tracasseries et les empêchements de circuler, au mérite douteux qu'à force d’écœurer l'automobiliste ils vont le décourager d'utiliser sa voiture. Et ainsi le pousser vers la marche à pied plus saine, ou la bicyclette plus efficace et moins encombrante, en plus d'être non polluante et plus sécuritaire que l'auto.  L'intention est louable, c'est la façon de faire qui est blâmable. Les transports en commun oui certes, mais pas n'importe comment et au prix d'injustices graves.

Il y a là quelque chose de profondément malsain quant aux droits des citoyens. Certes la conduite automobile n'est pas un droit mais un privilège, qui se paye fort cher. Il confère à son détenteur des responsabilités. Raison de plus pour respecter ces milliers de citoyens qui ont des voitures, et qui payent l'usage qu'ils en font. Il s'agit là d'un choix de société. La voiture fait partie de nos mœurs. Avec beaucoup d'éducation on devrait arriver à en réduire les effets pervers. Il ne faut pas pour cela enrager l'usager, au point qu'il en devienne frustré et dangereux. C'est ce qui se passe actuellement. De plus empêcher les automobilistes de stationner nuit au commerce, tout le monde vous le dira.

Le commerce source d’enrichissement collectif.

Le commerce dans une grande ville c'est le vecteur numéro 1 de sa richesse. Multiplier les bornes de stationnement au prétexte d'engranger des revenus douteux pour les coffres de la ville c'est se tirer dans le pied. Il faut alors engager une armée de fonctionnaires tracassiers qui donnent des tickets, lesquels doivent être imprimés et gérés jusque dans les tribunaux, qui n'en peuvent plus de l'encombrement que toute cette sottise provoque. Et quels coûts que ces tribunaux....! Lents...! Inefficaces...! Lieux de séjour pour autant d'amis de régimes passés qui y vivent des sinécures dorées.

Le remède est pire que le mal.

La gestion du stationnement mobilise on ne sait plus combien de policiers qui ont des quotas de contraventions à donner. Un policier qui s'occupe de stationnement est carrément un reliquat d'un autre âge, qui pourrait être occupé à des tâches autrement plus utiles que celles de traquer le délinquant mineur du stationnement. 

Passe encore qu'on ait besoin de ses services pour surveiller les chauffards. Les voitures stationnées ne menacent personne ou si peu, que cela ne vaut pas la peine de constamment les surveiller à coups de millions, pour voir si elles respectent ou nom quelque platitude réglementaire. Alors qu'au fond on sait tous que cette affaire-là en est une de pillage, de brigandage légalisé.

Il faut que cela cesse et le plus tôt sera le mieux. Plus on facilitera à l'automobiliste la possibilité de s'arrêter quelque part en toute quiétude le temps qu'il voudra, moins on aura de circulation parasite, plus la pollution baissera, moins on aura de fonctionnaires préposés au stationnement, et on fera des économies d'échelle. On provoquera une épuration de l'air et la baisse du bruit, tout en améliorant la fluidité de la circulation et la diminution des accidents.
 

vendredi 2 novembre 2012

Montréal, ville surtaxée et sous gouvernée!


Pour communiquer avec moi:
sauriolclement@gmail.com

La déclaration d'intention qui précède est sujette a l'approbation du Directeur Général des Élections de Montréal dont la décision viendra après le dépôt de ma candidature en septembre 2013.

Abolir l’horrible ‘’taxe de bienvenue’’. 

La taxe de bienvenue porte le nom de son initiateur Jean Bienvenue, autrefois ministre dans le cabinet de Robert Bourassa en 1976, avant la venue du premier gouvernement de René Lévesque, qui l'a fait adopter. 
Son nom est ''Droits de mutation immobilière''. 
Ce qui veut dire que lorsqu'une propriété change de propriétaire, il faut payer cette nouvelle taxe-là. Cela ressemble aux taxes de vente que vous devez payer, lorsque vous achetez une voiture de seconde main. 
À cause de son caractère rétrograde et cynique, le nom de son parrain lui est resté accolé.  
Tiré d'un article paru dans 24 heures, jeudi le 28 mars 2013.

C’est à se demander sur quelle planète vivent les  gens qui accouchent de telles âneries? Une taxe de bienvenue n’est pas autre chose qu’une injure à un nouvel arrivant à qui on a serré la main pour le mettre en confiance, après quoi on la lui flanque à la figure. 

Le voilà mis en confiance n’est-ce pas? Est-ce assez bête ça? Et dire que maintenant partout dans toutes les municipalités du Québec, on fait pareil, au prétexte encore plus idiot que tout le monde le fait.

Décidément quand il s’agit de mal faire, de nuire à la collectivité c’est fou les ressources que les malfaisants arrivent à déployer. Montréal se vide de sa population depuis plus de 30 ans, et tout ce que ces gestionnaires hallucinés ont trouvé pour ne pas perdre trop d’argent du fait de la défection des familles qui s’en vont porter leurs taxes ailleurs, c’est de taxer encore plus les nouveaux arrivants.

Plus bête que ça tu meurs! Finie la taxe de bienvenue! Remplacée par un ''crédit fiscal de bienvenue'' genre congé de taxes pour la première année, susceptible d’encourager les familles à venir s’installer à Montréal, et ainsi aider un peu à désengorger les ponts le matin, et faire baisser le taux de pollution. Si on abaisse aussi les tarifs des transports en commun au lieu de les augmenter comme on le fait chaque année, on s’inscrit dans la mouvance du progrès collectif.

Si les taxes sont nécessaires, les augmentations elles, ne le sont pas automatiquement.

Pour le moment je m'en tiendrai à cet exemple, parce que vous et moi savons qu'en matière de taxation il y aurait des volumes à écrire sur la chose.
La pire taxe que nous ayons eue à subir depuis au moins vingt ans, aura été cette portion que des malfaiteurs ont puisé dans nos poches.    

Ces sempiternelles augmentations annuelles qui reviennent constamment comme une malédiction, alors que les services diminuent, que la qualité de vie communautaire est battue en brèche. Comptez sur moi pour revenir sur ce sujet-là lorsque la nécessité s'en fera sentir, et ça, c'est tout le temps.
Clément Sauriol
Montréal

mercredi 31 octobre 2012

Pas de démission devant les faits!


Je me présente aux élections municipales à Montréal le 3 novembre 2013.
  
Pour communiquer avec moi
 sauriolclement@gmail.com      
   
Pas de démission devant les faits.
    
Récupérer les sommes affolantes que Montréal s’est fait voler depuis plus de 15 ans. Au cours des 4 dernières années nous avons subi des augmentations qui dépassent 17% du fait de ces détournements. Il faut récupérer ces argents donnés à des crapules. Il ne faut plus augmenter les taxes mais les diminuer, et aller chercher l’argent nécessaire là où il est. Dans les acquis et les investissements des entrepreneurs fraudeurs, ainsi que dans les comptes de banques et possessions des fonctionnaires corrompus.

L'inadmissible légèreté de l'être.

Ce n'est pas la première fois que les Québécois sont victimes de ces pilleurs d'acquis. Personne à moins d'être volontairement aveugle et sourd, n'a oublié l'effroyable saga des détournements fait à la Caisse de Dépôts et Placements du Québec entre l'an 2000 et 2008.

On a établit que les sommes évaporées se chiffraient à plus de 40 milliards de dollars. Ce montant est tellement énorme qu'il est quasiment impossible de s'en faire une représentation. Jamais depuis cette arnaque abominable n'y a-t-il eu la moindre enquête digne de ce nom, pour tenter de découvrir ce qui s'était passé.

Prenant exemple sur la Commission Charbonneau qui a le mandat de retourner en arrière jusqu'à 15 ans, il sera toujours possible (et nécessaire) de la faire cette enquête, et de faire rendre des comptes aux voleurs qui ont ainsi pillé l'avoir collectif des Québécois.

Pourquoi pas du courage?
La tendance actuelle en fait de prise de décisions étant à la démission et à la lâcheté devant des situations qu'on dit inévitables, il est évident qu'on va encore une fois nous dire que les sommes volées, au seul niveau de la construction à Montréal, ne pourront malheureusement pas être récupérées.
C'est inexact. Non seulement ces montants peuvent être récupérés et avec usure encore, mais ils doivent l'être. Il faudrait pour cela qu’il y ait une agence, voir un Ministère de l'Anticorruption dont la tâche serait de vérifier maniaquement tous les contrats publics dans tous les domaines; d'établir les normes de transparence et d'équité, et de traquer sans pitié les malfrats qui osent, sous couvert de gestion tordue, se servir sans vergogne dans nos escarcelles.

Le mauvais exemple vient de haut.
C'est vrai pour les achats de matériel militaire au niveau fédéral (exemple les F35), ces sous-marins pourris qui gisent en cale sèche depuis des années à coups de millions, et c'est encore vrai pour les détournements de fonds à Montréal, à Laval ou ailleurs. Il n'y a pas à en sortir ces sommes détournées doivent et seront tous récupérées, et les voleurs, fraudeurs, incompétents et autres satrapes, punis sévèrement.

Pouvoir agir.

Le problème avec ce genre de suggestion est qu'elle ne peut devenir manifeste que si elle est présentée, débattue et adoptée par l'Assemblée Nationale, ce qui n'est pas de la compétence de la mairie de Montréal. Cependant si la ville en fait la suggestion, son poids politique, du fait qu'elle représente une part très significative de la population du Québec, prend toute son importance. Évidemment un maire qui ne se prononce pas, qui n'est au courant de rien, n'a pas d'influence. C'est clair!

Clément Sauriol
Montréal

jeudi 25 octobre 2012

Les Élections à Montréal le 3 novembre 2013


Avec l'intention de me présenter à la mairie aux prochaines élections à Montréal.

Pour communiquer avec moi:
sauriolclement@gmail.com

Cette démarche est sujette à l'approbation du Directeur Général des Élections de Montréal en septembre 2013
Comme candidat indépendant, mes partisans seront les électeurs de Montréal.

Programme politique suggéré. (1)


À Montréal les citoyens votent peu aux élections municipales, avec les conséquences que l’on sait. Tutelle des gangsters, politiciens corrompus, fonctionnaires véreux. Assez c’est assez! Gardez ce texte, collez-le sur votre réfrigérateur, faites-en des copies, distribuez-les dans votre entourage. Je vais me présenter aux élections municipales du 3 novembre 2013 comme indépendant au poste de Maire. Ensemble nous ferons les réformes qui s’imposent.

Espace public positif ?

Depuis des années nous écoutons, presque impuissants, les élus de l'Hôtel de Ville, nous abreuver de considérations budgétaires négatives aux prétextes variés, comme si en somme à Montréal, si les choses vont mal, c'est à cause de la ''Crise'', de l'augmentation des coûts de la vie, ou bien parce qu'à Québec le gouvernement ne se préoccupe pas de son unique grande ville. Il n'y a jamais rien ou presque de positif qui nous arrive à nous les Montréalais, sauf quand des créateurs allumés ont mis en place le système Bixi, que tout le monde a salué comme étant une remarquable entreprise, tout à fait branchée sur son époque. 

Pourquoi pas une bonne gestion des projets?

Jusqu'à ce qu'on apprenne que la gestion du Bixi cafouillait, que sa rentabilité était compromise, que finalement cette extraordinaire réussite se changeait en maladie administrative, et ce n'est pas fini. Certaines voix plus rassurantes et vraisemblablement dignes de foi, affirment au contraire que les problèmes liés au Bixi sont passagers, qu'ils sont tributaires de sa récente mise en place, et que tout ira mieux bientôt. Il faut le souhaiter.

La fin des magouilles... histoire d'eau.

Autre exemple: L'affaire des compteurs d'eau. C'était une affaire de quelques 356 millions de dollars sur 20 ans. Au dire de M. Tremblay qui en faisait la promotion, c'était une entente remarquable, une extraordinaire réussite qui allait corriger les gaspillages, permettre de colmater les fuites du réseau, bref une sorte de miracle gestionnaire. 

Jusqu'à ce qu'on apprenne (si ma mémoire est bonne c'est M. Richard Bergeron qui avait à l'époque attaché le grelot et dénoncé ce projet mirobolant) que c'était une misérable arnaque. Qu'il a fallu annuler les contrats avec la firme GÉNIeau, et lui payer plus de 11 millions de dollars en dédommagements pour bris de contrat. La Ville de Québec de son coté a posé ses compteurs d'eau à des prix ridicules comparés à ce qu'on prétendait faire à Montréal.
On retrouvait à la tête de GÉNIeau ni plus ni moins que les mêmes têtes dirigeantes compromises dans les magouilles de la construction,dont celles de la Cie Simard et Beaudry.

Les nids de poules 

Autre exemple: Il ne se passe pas une journée sans que l'on ne déplore à Montréal le dossier calamiteux des nids de poules, l'état lamentable de la chaussée, les ruptures d’aqueduc, qui parait-il depuis 30 ans perd 33% de ses eaux, malgré qu'on y ait investit des milliards depuis ces 30 ans. Bref plus on y travaille plus ça foire, moins ça marche, et plus ça coûte cher.

D'autant plus on l'aura compris qu'avant de refaire le pavage brisé, et boucher les trous de la chaussée, il faut déterrer les vieux tuyaux et réparer les égouts. Sinon on s'expose à devoir creuser dans le pavage neuf à la première rupture, et ce sera encore une fois du gaspillage.
 
Mieux gérer le patrimoine immobilier de la ville.

Autre exemple: Il faudra revenir sur les abominables tricheries de terrains vendus à perte à des promoteurs véreux avec la complicité des responsables des offices d'habitations de  Montréal. Là, des affairistes sans scrupules ont profité de la complaisance des plus hautes instances municipales, pour s'en mettre plein les poches avec leurs tractations criminelles.

Chaque jour la Commission Charboneau nous présente des crapules plus ou moins repenties, qui viennent (en se faisant passer pour des héros alors que ce sont des voleurs) nous raconter leurs exploits de magouilleurs, en disant presque la larme à l’œil, que s'ils ont été corrompus c'est parce que le système l'était et qu'ils n'avaient pas le choix.

N'importe quoi! N'importe comment!

Et le bon peuple qui écoute, médusé devant tant d'effronterie, ces misérables, alors qu'il se trouve des individus pour les féliciter pour leur courage. Ils s'en tirent à très bon compte parce qu'en venant confesser leurs crimes devant la commission Charbonneau, ils obtiennent l'immunité, et probablement aussi l'impunité. Gageons qu'ils ont pris leurs précautions, et que pour panser leurs blessures d'amour-propre, ils ont mis de coté quelques millions, histoire de pouvoir couler ailleurs en se faisant oublier, des jours heureux.

Montréal n'est pas la chasse gardée des voleurs.

La liste est tellement longue de toutes ces tromperies, qu'on a le sentiment que l'Hôtel de Ville de Montréal est un bordel, la maison-mère du crime organisé. Nous sommes nous les citoyens, littéralement rançonnés par toute cette canaille qui grouille dans les couloirs de notre administration. Que faire? Et quelques bons apôtres du coté de l'Ontario ont eu l'effronterie de nous pointer du doigt, comme étant la province la plus corrompue du Canada. Jusqu'à ce qu'on apprenne que les associations de malfaiteurs qui nous volent, ont leurs sièges sociaux à Toronto.

Pas d'augmentation de taxes ou de frais.

  Assainir les finances publiques. Qu’il n’y ait aucune augmentation de taxes ou de frais pour les 4 prochaines années, et cela sans finasseries administratives ou trucs fiscaux. Un répit aux citoyens d’ici, locataires ou propriétaires. Je défendrai les meilleures suggestions des citoyens. 

De l'argent il y en a  

 La Ville de Montréal n'est ni en faillite ni ne manque d'argent (budget pour 2013: plus de 4 milliards 800 millions de dollars). C'est plutôt le contraire qui est vrai. Si tant de voleurs et de détourneurs de fonds ont su et on pu pendant tant d'années se remplir les poches avec vos impôts et vos taxes, c'est bien parce que de l'argent il y en avait et qu'il y en a encore.

Il faut donc commencer par cesser toutes les augmentations à répétitions qui viennent chaque année empoisonner les citoyens en nourrissant le cynisme ambiant. Au cours des 4 dernières années soit depuis 2008-9, les Montréalais ont subi des hausses de 17% de l'impôt foncier (La Presse Canadienne le 30 octobre 2012) et le maire actuel par intérim, depuis le départ de Gérald Tremblay, Michael Applebaum, en pleine tourmente de la commission Charbonneau dont les révélations horrifient chaque jour les citoyens, vient nous annoncer que les taxes vont encore augmenter l'an prochain de plus de 2%. 
Bref, nous pouvons nous compter chanceux parce qu'avant le départ du Maire Tremblay on nous annonçait une augmentation de plus de 3%. Au lieu de s'en faire voler 3% on s'en fait voler 2%. Bonne affaire!

Il faut immédiatement récupérer tout ce qui nous a été volé (dans la seule construction on a avancé le chiffre de ''500 millions de dollars'' en détournements de fonds entre 2001 et 2011) et remettre ces sommes aux contribuables lésés. Nous ne saurons l'ampleur des détournements que lorsque la commission Charbonneau rendra son rapport dans un an ou deux.

Faire agir le contentieux de la ville. Les avocats!

Il y a plusieurs façon de procéder. Bien évidemment les tribunaux pour poursuivre les voleurs et leur faire rendre gorge. Mais ça ne suffira pas. La Ville avec ses avocats n'est pas sans défense. 
D'autant plus qu'à titre d'administration publique elle est protégée par des lois sévères, et a des pouvoirs qu'elle peut, qu'elle doit, utiliser.
Elle peut, suite à des jugements appropriés, saisir tous les actifs des compagnies de construction qui l'ont volé, au motif que ces actifs-là ayant été acquis avec de l'argent volé aux contribuables appartiennent aux contribuables, donc à la ville. 
Comment-fait-on cela? 
En utilisant à son avantage toutes les ressources de la loi et il y en a. C'est l'affaire d'un contentieux libre, dévoué, et pugnace. La notion de saisie avant jugement existe pour les citoyens, elle doit exister quelque part pour la ville.
Le contentieux d'une ville comme Montréal, avec l'aide des instances judiciaires provinciales et fédérales, peut traquer partout sur la planète les fautifs et les faire payer. Il y a des ententes internationales qui permettent de telles actions. Sinon on en mettra en place.

Cela prendra le temps qu'il faudra, mais l'aspect positif de telles mesures est que cela ne donne aucun répit aux fraudeurs qui ne connaissent plus la paix nulle part sur Terre.
Puis la ville de Montréal avec le gouvernement du Québec, tout en saisissant les actifs des compagnies fautives, peut choisir de ne pas les démanteler. Premièrement parce que dans ces grandes entreprises il faut tenir compte des milliers de travailleurs honnêtes qui y font leur boulot, et deuxièmement parce qu'elles détiennent une expertise réelle en matière de grands travaux.
Une fois saisies, ces compagnies peuvent être gérées par la ville, qui peut certainement avec de la bonne volonté, faire intervenir ses cols bleus, ses syndicats, et ainsi encadrer la compagnie saisie, laquelle peut alors continuer à faire de grands travaux, sauf qu'il n'y aura aucun profit d'actionnaires. Après quoi la dite compagnie pourrait être remise en vente, et ainsi la ville récupérerait ses investissements.

Les actionnaires seront les citoyens de Montréal qui y gagneront en travaux effectués aux moindres coûts, et au profit de la collectivité. Cela jusqu'à ce que les citoyens aient été intégralement remboursés des sommes détournées, avec les intérêts. Cette cuisine gestionnaire est l'affaire de spécialistes, et pour la cause Québec peut décréter des lois qui feront ensuite jurisprudence. J'y reviendrai plus tard. 

Imposer une tutelle à de grands ensembles, peut durer des années. De telles sanctions auraient pour effet de dissuader d'autres entrepreneurs de se lancer dans des magouilles de collusion et/ou de corruption. Quant à la surveillance des uns et des autres c'est l'affaire du vérificateur général, à qui il faut donner les moyens de son mandat.

Vigilance de tous les instants.

Certes les magouilleurs trouveront de nouveaux trucs, mais la ville devra s'adapter aux circonstances. Le principe ici étant qu'à partir du moment où les travaux à exécuter doivent être fait avec de l'argent public, les gouvernements ont le devoir de surveiller de près la manière dont les entreprises contractuelles dépensent l'argent du contribuable.