samedi 13 janvier 2018

Faux pas!

Montréal le samedi 13 janvier 2017

Mme Valérie Plante...

Et voilà que par sa première prestation de pouvoir vraiment significative, soit le budget de la ville, la Mairesse de Montréal Mme Valérie Plante, se plante littéralement.
Lever de boucliers, arrogance d'un pouvoir nouveau genre, qui dans le fond selon des chroniqueurs vite à la détente, n'est rien d'autre que du pareil au même.

Les augmentations, les maudites augmentations inscrites au budget chaque année au fil de l'inflation. Cette façon de voir les choses fait qu'au finish, l'inflation justifie l'inflation et nourrit l'inflation.

On a raison de dire que ces augmentations, dans le contexte d'une promesse de faire les choses différemment, sont pour le moins agaçantes.
Cependant je trouve que dans la critique de cette nouvelle administration, qui n'a pas 100 jours, on y va pas mal fort.
Est-ce encore une fois parce que Valérie Plante est une femme qu'on lui tape dessus avec un tel consensus qui frise la hargne?

D'autant plus que devant cette charge généralisée, la pauvre se défend très mal. Manque d'expérience? Peut-être dans l'exercice du pouvoir, mais Mme Plante est une politicienne qui a fait ses classes dans l'opposition depuis bien des années. Elle en sait pas mal.

Pour le moment je la blâme d'avoir manqué de jugement. Je lui accorde un cinq sur dix avec son budget. Je souhaite et lui propose de revenir en arrière, de faire amende honorable, et en même temps je conseillerais aux chroniqueurs de ne pas tous se déchainer contre elle en même temps. Nous avons besoin à Montréal d'une période de saine gestion dans un climat de confiance et de respect réciproque.

Messieurs-dames de la critique, soyez vigilants mais mettez-y une sourdine quand vous vous indignez. Des fois le jupon de la prévention suspecte dépasse.

Clément Sauriol