lundi 21 mars 2016

Les jeux Policiers et Pompiers. Événement international raté.

Montréal lundi le 21 mars 2016

Il y en a pas mal de ces groupes de mécontents qui parfois outrepassent, du seul fait qu'ils ont comme tout un chacun un droit de parole, les manifestations contestataires légitimes qui leurs sont dévolues, comme à n'importe quels autres citoyens. 
On en a encore un exemple avec ces fameux Jeux de Policiers et de Pompiers, que Denis Coderre vient d'annuler, parce que les policiers d'ici ainsi que les pompiers, ont décidé de boycotter ces jeux-là... et ont probablement clairement indiqué qu'ils allaient en plus les perturber. 
Nous n'avons alors plus affaire ici à des policiers et des pompiers (gens d'ordre s'il en est) mais à des voyous qui se conduisent comme des voyous, et devraient, si les autorités avait un tant soit peu d'échines, être traités comme tels ! 
Même chose pour ces syndiqués dévoyés du genre Rambo Gauthier, de stupide mémoire. Le syndicalisme est une grande institution démocratique essentielle, que ces imbéciles dénaturent par leurs comportements de petits malfrats.
Je trouve assez déplorable que les pompiers surtout, qui de tous temps ont eu une image de secouristes bienveillants et dévoués, au point qu'on ne compte plus les jeunes qui rêvaient d'embrasser ce remarquable métier qui est le leur, et qui a valeur exemplaire, donnent un si mauvais exemple. J'ose espérer que l'institution au complet n'est pas gangrenée par ces dérives, et qu'il ne s'agit que de débordements qui ne sont le fait que de petits agitateurs internes. Cela étant dit, m'interdit ici de mettre tous nos sapeurs-pompiers dans le même sac. 
Cependant leur image s'est considérablement ternie depuis pas loin de 10 ans maintenant. Sans doute que les confrontations aux tables de concertations, autour du renouvellement de leurs conventions collectives y sont pour quelque chose. Je comprends ça, et le fait que toute cette chamaillerie se perpétue, a comme effet secondaire de miner la confiance du public envers une institution hautement nécessaire, et dont la symbolique était comme une auréole plutôt resplendissante.
C'est dommage et il est grand temps que ces discussions prennent fin, de préférence avec l'intervention d'un médiateur. Les pompiers et le public n'ont rien à gagner dans la perpétuation d'une situation qui indispose tout le monde.

Clément Sauriol