mardi 11 novembre 2014

Les prochaines élections à Montréal prévues pour novembre 2017!!!



Les élections à Montréal en novembre 2017


Ce n’est pas loin, c’est tout proche. Il faut s’y mettre.

Lors des dernières élections, moins de la moitié des personnes habilitées à voter se sont prévalues de leur pouvoir de changer les choses. Sur le plus d’un million d’électeurs (trices) inscrit(e)s sur les liste de votants, à peine 500,000 se sont déplacé(e)s. Taux de participation, 43,32%.


Rien ne semble indiquer qu’aux prochaines élections, qui se tiendront à date fixe pour tout le Québec (sauf contretemps majeur) au début de novembre 2017, que les choses changeront. 

En 2013 le Directeur Général des Élections a mis le paquet afin de faire bouger les gens, et les inciter à aller voter. Comparé à l’élection précédente, les résultats attendus ont été plutôt décevants. Il faudra donc partir avec à l’esprit, que les prochaines élections mobiliseront des pourcentages de votants similaires.


Pour remporter l’élection il faut donc se situer dans une marge de plus de 150,000 votes à ramasser. C’est là le seuil critique à atteindre. En bas de cela on parle d’une démarche citoyenne d’estime. Ce n’est pas suffisant pour changer les choses, parlez-en à Richard Bergeron.


Il faut donc faire les choses autrement, sachant que nous ne pourrons pas compter sur les médias, lesquels ont totalement méprisé dans l’ensemble, les candidats indépendants. On voulait faire élire Denis Coderre, on a réussi à faire élire Denis Coderre. Ce ne sont pas les citoyens qui ont élu un maire, mais les médias. Il en sera de même aux prochaines élections si rien ne change.


Ce qui compte dans une élection c’est le vote. Bien plus que le ou les programmes suggérés. Une élection au Québec, au Canada et ailleurs dans le Monde Occidental, c’est d’abord et avant tout une question d’argent. Pas du tout une affaire d’idées, même s’il doit forcément y en avoir. 
Le vote se manipule non pas avec des idées claires ou novatrices, mais avec des slogans, de la publicité, des mensonges, de la calomnie, pas mal de fourberie, et surtout, oui surtout, cette sorte de ton politique qui se situe entre la langue de bois et l'emphase. La première pour ne rien dire qui vaille, et la seconde pour le dire avec un ton qui prétend faire de l'effet. En somme du très mauvais théâtre.

Pour le moment le Maire Denis Coderre administre la ville (sa ville comme il le dit) en autocrate bonhomme à l’aspect bienveillant. C’est un homme sympathique, aux idées convenues, capable de s’exprimer convenablement, qui sait que lui et sa troupe de conseillers sont surveillés comme du lait sur le feu. Étant donné les scandales dont Montréal a été affligé depuis plus de 30 ans, et dont on sort à peine. De plus il est minoritaire au Conseil de Ville.


Mais Denis Coderre demeure un type de politicien tout ce qu’il y a de conventionnel. Il voyage à l’extérieur pour vendre sa ville, fait des discours aux chambres de commerce, se prête à des exercices médiatiques calculés pour faire de l'effet, où bien il va faire le pitre en se déguisant, en soignant sa base médiatique, par des apparitions joviales. Alors que son ton politique se présente comme celui du gros bon sens comme il dit. Cela ne repose en somme sur rien de nouveau, rien d’original. On est dans le cliché et on y reste. 


Les taxes augmentent toujours, les relations avec les employés de la ville sont au plus bas. On rame une galère qui prend moins d'eau, et  qui ne va nulle part. Quant aux services aux citoyens, la mode est à l’austérité, le discours en est un de résignation dans la douleur, et on ferme des portes.


Depuis un an déjà que M. le Maire est à l’Hôtel de Ville, mis à part le déroulement du train-train habituel, au cours duquel on gère de façon ordinaire (très ordinaire) la métropole du Québec, rien de significatif n’est sortit de cette administration de notaire de province. La métaphore du bedeau des anciennes sacristies qui entretient les lieux, serait parfaitement appropriée dans son cas.


La ville intelligente, on se demande en quoi cela consiste ? Bien sur que l'on comprend qu'il s'agit là de la mise en place de moyens de communications plus modernes, plus en phase avec le monde de l'informatique entre autre. Le wi-fi pour tout le monde, l'enlèvement de la neige avec des infos en temps réel, des projets pour recouvrir l'autoroute du centre ville, le pacte fiscal avec Québec, et les investissements d’Ottawa dans les infrastructures. Mais bon tout cela est dans l'ordre des choses depuis belle lurette, et le gros du travail des infrastructures comme l'échangeur Turcot, la navette de l'aéroport, l'extension du métro c’est du réchauffé, et cela relève der la volonté de Québec et d'Ottawa, tout comme le pont Champlain. Pour le moment le gouvernement de Philippe Couillard  navigue à l’estime, et les emplois meurent au feuilleton par dizaines de milliers. Et bien évidemment c’est la faute de la ''conjoncture''. À la première reprise de l'emploi, qui sera essentiellement faite de temporaire, le gouvernement se pétera les bretelles comme si si cela était de son fait, alors qu'il n'en est rien du tout. L'emploi suit une courbe qui ne doit presque rien aux décisions des gouvernements.


Pendant ce temps à Montréal, on se dispute sur le nom d’un pont, son éventuel péage, la venue d’une équipe de baseball, et les taxes augmentent. Les relations merveilleuses de contentement réciproque, entre le Maire de Québec et celui de Montréal, sont commentées chaque fois que les deux hommes se rencontrent, pour se taper mutuellement la bedaine, et faire assaut de bons mots, dans de grands esclaffements.

Pas vraiment de commentaires sur la problématique des commissions scolaires. Rien que du déjà entendu. Les nids de poules sont toujours là, les rues craquelées sont abondantes,  la tuyauterie interne fuit à tire larigot, on ferme chaque jour des tronçons à cause d'une conduite qui éclate. La sécurité c’est couci-couça. On a bien essayé d’ouvrir les bars jusqu’au petit matin (problématique très importante n’est-ce pas s’il en est une… bon hein je passe) et ça n’a pas marché. Olé ! Et les taxes augmentent!


Cette première approche de ma part dans cette deuxième campagne civique que j’entreprends ici, n’’ira pas jusqu’à critiquer de manière acerbe les politiques de Denis Coderre. Il a été élu démocratiquement, les gens s’en contentent, bref qu’il s’arrange avec sa légitimité. Que personne ne lui conteste.


Dans un prochain article je commencerai à vous expliquer comment faire les choses autrement, en ayant à l’esprit que nous sommes au XXIe Siècle. Pas au XIXe, ni non plus au XXe.

Affaire à suivre.
Clément Sauriol

dimanche 9 novembre 2014

Les élections municipales sont pour dans 3 ans!

Montréal le dimanche 9 novembre 2014

Les prochaines élections à Montréal

Il semblerait bien malgré leurs pétages de bretelles, que les libéraux de M. Couillard à Québec naviguent à l'estime, et foncent dans un brouillard rouge vers des récifs économiques, où l'emploi, sera la première victime de cette politique improvisée chaque jour. 

On cherche en vain, mis à part les coupures à la hache un peu partout, une quelconque vision éclairante. Ça ne fait pas même un an qu'ils sont au pouvoir, et ces libéraux, qui insistaient lourdement sur la performance de Mme Marois, ne lui arrivent même pas à la cheville pour ce qui est des décisions sociales et économiques.

Disons que ça faisait pas mal longtemps que nous n'avions vu un gouvernement si désemparé, et à la fois si arrogant, malgré des performances aussi médiocres. Il y en a qui regrettent maintenant le départ de Mme Marois, mais le mal est fait. Il aurait fallu lui donner sa chance. Probablement que sa qualité de femme aura joué contre elle, dans l'esprit de tous ces électeurs frileux, qui voyaient sans trop savoir pourquoi d'un mauvais œil, la présence d'une femme, aussi remarquable soit-elle, à la tête de leur pays. Une fois de plus le peuple aura eu tort. Mais baste... passons !

Nous sommes ici dans le pathétique, l'incohérence, et voilà que le Québec, qui depuis la crise de 2008 tirait son épingle du jeu économique, même mieux que l'Ontario, province de référence au Canada, se retrouve maintenant en queue de classe, et fait figure de cancre dans la famille canadienne.
Que restera-t-il dans un an des acquis socioéconomiques du Québec si les libéraux continuent de tout saccager ? Certes il fallait, et depuis longtemps, élaguer les fonctions publiques, remettre de l'ordre dans les chantiers de l'Éducation, de la Santé, des Transports, des Finances, mais en voilà une façon de sauvage de procéder ainsi sans discernement, en sabrant aveuglément ici et là, au seul prétexte de boucler un budget. Lequel budget de toute façon ne se bouclera pas, si les rentrées de fonds ne sont pas au rendez-vous.  

La menace du pétrole sur le Saint Laurent, du fait du dégringolage du prix du baril, semble momentanément écartée, mais il s'en faut de peu que ce cauchemar ne revienne, aussitôt que le pétrole remontera la pente. À moins qu'il  ne continue sa descente, au point que l'économie pourrait repartir de plus belle. Mais quelle pauvre politique que celle d'une reprise économique qui devrait son envol au pétrole.
On y reviendra, parce que bien évidemment rien de ce qui se passe partout dans le Québec ne peut laisser Montréal indifférent. 
On s'en reparlera bientôt. 
Suivez Facebook.
À bientôt,
Clément Sauriol

lundi 25 août 2014

La Loi (3) et l'Ordre !





Montréal le lundi 25 août 2014

La loi (3) et l’ordre.


On n’arrête pas ces jours-ci de nous abreuver, nous, pauvres et misérables contribuables de menaces de catastrophes qui nous pendouillent au nez, avec ces fichues retraites de fonctionnaires, cols blancs, cols bleus, pompiers et policiers, qui en plus de ça, par-dessus le marché, comme si les choses pouvaient encore aller plus mal, promettent ces derniers, de tout casser si on change quoi que ce soit à leurs sinécures.


Alors ils foutent le feu à la rue. Bousculent les élus avec un grand courage, puisqu’ils saccagent l’Hôtel de Ville le visage masqué, et portant des déguisements d'Halloween. 

''Céty pas un scandale ça monsieur, madame, qu’ils veulent ainsi nous dire...que ces foutus élus veuillent fourrager dans nos pensions, à nous, serviteurs publics si dévoués ? Hein que vous le savez tous vous autres bons citoyens, à quel point on est dévoués et qu’on adore vous servir ?

On veut nous obliger à payer 50% des cotisations de nos pensions futures.
Et pourtant hein ...nous aussi on a voté libéral."


Le Ministre Pierre Moreau qui tient tête au Président de la Fraternité des Policiers de Montréal et qui le rappelle à l’ordre. Du jamais vu ! Quelle audace ! Yves Francoeur est l’homme le plus puissant de la planète, et on ose le contredire, lui faire la leçon ? Hey garez-vous les gugusses, ça va barder, vous n'avez encore rien vu. Nous à la Police on est armés je vous signale. Faut pas nous faire c….


Ça donne une idée du ton qui sous-tend ces fameuses négociations qui n’en sont pas, alors que matamores et grandes gueules d’un coté comme de l’autre, s’affrontent au finish, dans une entreprise de démolition de la démocratie comme on en voit rarement.
Et le règlement P6 qui interdit les manifestations spontanées sans que les protestataires ne déposent leur itinéraire ?

L’ont-ils déposé leur itinéraire avant d’envahir l’Hôtel de Ville ? Et les masques, les foulards pour se cacher ? Et tout ça sous l’œil rigolard des policiers en service qui n’ont rien fait parait-il ?


Deux poids deux mesures me dites-vous ?

Mais voyons donc ! Depuis quand ? Il n’y a pas deux poids deux mesures, il y a la réalité, point à la ligne.

Et la réalité est que les étudiants sont des voyous en puissance qui manifestent (paisiblement) par dizaines de milliers et qu’il faut bien matraquer un peu, histoire de garder la forme. 
Alors que les policiers eux sont les gardiens de l’ordre ! Quel ordre me direz-vous ? Mais le leur ! Le reste c’est de la littérature pour les gogos.


Voulez-vous gager ici avec moi que Pierre Moreau va se déculotter lorsque cet automne les policiers, les pompiers, les cols blanc, les cols bleus et avec eux leurs marmailles, leurs femmes leurs maitresses et leurs amants, vont envahir les rues en vociférant des slogans vengeurs ?


Bien sur qu’il faut mettre de la raison dans le fouillis administratif. Mais c’est pas avec des parlottes plus ou moins intelligentes que ça se fait…ben non…c’est à grands coups d’éclats…avec des menaces, et éventuellement des coups bas. De la démolition de mobilier urbain, de désordre dans les rues, et de la perturbation économique que ça va se faire.
Le but poursuivit dans tout ça ?


‘’C’est ben simple si vous pensez économiser de l’argent en balisant nos fonds de pension, nous on va tout casser. On va niaiser au lieu de travailler, et ça va vous couter ben plus cher que ce que vous pensez économiser sur notre dos, qu’ils vont nous dire les fonctionnaires.’’

Mais allez-y que je leur réponds, moi le citoyen qu’on insulte par tant de fureur bravache. Au moins quand vous ferez la grève du zèle, on aura un semblant de paix, au lieu de se faire continuellement apostropher par des grossiers de bureaux, des tracassiers de la paperasse, des illuminés du ticket et des provocateurs qui nous menacent sans cesse des tribunaux pour des riens insignifiants.


Faites-la donc votre grève, et quelle dure assez longtemps qu’on ne s’aperçoive plus que vous existez. Il y en a plein d’autres, des plus jeunes, qui ne demandent qu’à prendre vos places. La roue tourne !


Je les regarde aller, je les écoute rager, et je me dis qu’ils font vraiment tout pour se faire aimer du public ces grands incompris. Continuez, continuez, on vous a parfaitement compris. Mais pour la compassion et la solidarité vous repasserez mes bougres.
Et moi je n'ai pas voté libéral. Quelque part ça me fait un petit quelque chose de vous voir tous vous entredéchirer. Les loups mangent les loups, et les hyènes en font tout autant !
.................................et puis zut !



Montréal le 24 août 2014


Bien entendu nous ne sommes ni pauvres ni misérables nous les citoyens. C'est une façon de parler qui veut se mettre au diapason de ces ''serviteurs'' publics qui s'ingénient très mal, à vouloir se faire prendre en pitié par la population. Manque de pudeur, de fierté, de décence...un peu tout ça. Quant au débat lui-même il ne m'en vient que des bribes, perdues dans la clameur des vociférations, des menaces, des grossièretés.

Et dans ce vacarme calamiteux, on cherche en vain un début de raison, un quelque chose qui ressemblerait à de la responsabilité sociale, civique.


''Une loi spéciale avec ça pour interdire aux policiers les manifestations ?''
Les obliger à remettre leurs uniformes ? Et leur interdire formellement, ainsi qu'aux pompiers, d'utiliser le matériel (autos, camions) tout ce qui appartient à la ville, pour intimider la population.


Avec aussi, bien évidemment, l'obligation pour le gouvernement de négocier de bonne foi, en y incluant des arbitres, des analystes qui ne seront pas partie prenante ni d'un bord ni de l'autre. Ce n'est pas trop demander, ça s'impose ! Mais pour cela il faut du courage. Mettons que ce n'est pas gagné !


Quant aux droits des policiers entre autres, laissez-moi vous dire que des droits ils en ont plus que tout le monde ! Y compris une capacité abusive de pouvoir et vouloir intimider les élus, quand les choses n'évoluent pas en leur faveur. Et ça ce n'est pas du droit, c'est de l'abus, de la désobéissance, de la nuisance.

À ne pas confondre avec cette autre forme de désobéissance civile qui est le fait de citoyens qui s'insurgent parfois avec raison, contre des lois illégitimes. Dans le cas des fonctionnaires, on a affaire à des groupes de pression puissants, qui ont une énorme capacité de nuire chaque fois qu'une loi les contrarient. Il est certain qu'il y a dans le projet de loi 3 des éléments choquant pour ces braves gens, mais cette loi ne contient rien d'illégitime. 
Nous sommes en face de constats financiers qui doivent êtres mis à jour. La loi n'est pas illégitime, sauf que la discussion qui l'entoure est empoisonnée par des abus de langage, et une mauvaise foi évidente caractérisée de part et d'autre.



D’ailleurs. Comme je l’ai écrit plus haut, je ne connais pas assez les données de la problématique de ces mises à jour de régimes de pensions. J’ai regardé ici et là, tenté de saisir un fil conducteur, ça ne marche pas. Il faudrait que je sois à la table des négociations et que j’aie en main toutes les données.

Comme tout le monde, je comprends que les villes ont d’énormes déficits actuaires à combler, et que dans ce bras de fer entre les gouvernements et les syndicats, il y a beaucoup plus de choses conflictuelles que de points de convergence.

De toute évidence les deux clans ne parlent pas la même langue. Ce qui frappe toutefois c’est l’argumentaire féroce d’un coté comme de l’autre, au sujet de transferts de sommes considérables sur des décennies. Si on veut que les parties s’entendent, il faut absolument que les uns comme les autres, mettent de coté leur rhétorique égoïste, et qu’ils considèrent le bien commun, en tenant compte du point de vu des citoyens qui à la fin vont payer la note.


C’est assez remarquable ça cette absence de sensibilité vis-à-vis du contribuable qui est considéré comme partie insignifiante. Quoi qu’il en soit, pour le moment les citoyens n’arrivent pas à saisir les enjeux réels qui sont en cause.

Autant on a l’impression que les fonctionnaires se conduisent en enfants gâtés, autant on a le sentiment que les autorités (entendre les gouvernements) se conduisent en potentats, qui tentent de s’imposer par la force plutôt que par la persuasion raisonnée. 
Avec un tel climat, je doute que l’on arrive à quoi que ce soit de probant. En définitive on accouchera d’un compromis boiteux, qui laissera les protagonistes sur leur faim, et le tout sera remis à une prochaine chicane, alors que pendant ce temps-là les rancœurs fermenteront jusqu’à la prochaine conflagration.

Clément Sauriol

mercredi 18 juin 2014

Propagande anti Québec? Ce n'est pas la première fois ! Ni la dernière !


Montréal le 17 juin 2014
LE PROJET D’INDÉPENDANCE SERAIT FAIBLE ?
Pauvre ? Dépassé ? Moribond ?
Et quoi encore ?
Quand de telles platitudes, qui ne sont que de la propagande anti Québec, sont véhiculées par La Presse, Le Soleil et consorts…ou encore quand ces niaiseries-là sont répétées et commentées par des fédéralistes plus ou moins notoires, on comprend qu’il y a là une volonté de saper le moral des troupes indépendantistes. 
Cependant il faut bien admettre que les fédéralistes étant de toute évidence opposés au projet d'indépendance du Québec, il va de soi qu'ils vont tout faire pour le discréditer ce projet.

Mais alors on peut et on doit se poser la question au sujet de ces indépendantistes plus ou moins notoires, plus ou moins mous et/ou engagés, qui se laissent subjuguer par une telle propagande, et qui s’aplatissent en répondant mollement à ces provocations ? Au lieu de faire une vigoureuse contre-attaque envers un fédéralisme envahissant, qui viole depuis toujours sa propre constitution, piétine sans vergogne les champs de responsabilités provinciales, et entretient un climat débilitant de peurs inventées, à coups de mensonges chroniques, et de politiques aberrantes?

Ce n’est pas seulement le propos débilitant qui fait fausse note dans le discours politique ambiant…mais bel et bien l’intention sournoise de discréditer constamment une approche politique absolument et parfaitement légitime. Et ce à coups de mensonges si énormes (‘’un’’ sondage insignifiant de 500 personnes commandé par La Presse, et 3 douzaines de commentaires affligeants), qu’on se demande comment il se fait que malgré tout, le mouvement indépendantiste, prend de l’ampleur ? Il y a 35 ans il n’y avait qu’un seul parti indépendantiste, le Parti Québécois. Il y en avait 3 dix ans avant, en y ajoutant le R.I.N. de Pierre Bourgault, ainsi que le Rassemblement National de Gilles Grégoire. Les indépendantistes ne représentaient alors que quelques 6 ou 8 % de l'électorat.


Aujourd’hui il y a au moins 4 partis indépendantistes à l'Assemblée Nationale et à Ottawa. Sur la scène provinciale ils colligent ensemble plus de 56% des votes exprimés (71% de l’électorat) lors de la dernière élection. Les Libéraux de Philippe Couillard en ont récolté 42%. 
Je l’ai dit, tout le monde le constate, c’est l’éparpillement du vote souverainiste qui a favorisé les Libéraux, et par ricochet un fédéralisme dont l'agonie s'étire au point de lasser la patience des honnêtes gens, qui n'en peuvent plus des sempiternelles chicanes et magouilles de ce panier de crabes qu'est la Chambre des Communes. 
Il n’y a pas une province qui ne souhaite sa disparition prochaine, et qui ne travaille dans ce sens. Avec ses projets d'oléoducs trans-canadiens, ses abominables coupures dans l'Assurance Chômage, ses gaspillages à coups de milliards dans l'achat et la construction de navires de guerre et d'hélicoptères, son Sénat de vieux bouffons séniles qui trichent et qui magouillent, il est certain que le gouvernement Conservateur d'Ottawa va enfoncer quelques clous de plus dans son propre cercueil.


Il faut compter aussi avec ces indépendantistes mous, geignards, pathétiques, qui reprennent les arguments de leurs adversaires, pour ainsi venir sur la place publique nous abreuver de constats démoralisants, du genre de…oui, les fédéralistes sont les plus forts…les jeunes ne s’intéressent pas à l’indépendance…c'est un projet de vieux...de baby-boomers...et patati et patata… n’importe quoi ! Puis quelques arrivistes qui se prennent pour des messies, et ne sont que de ridicules matamores, viennent en plus nous proférer des slogans nono, semer le doute dans le mouvement…bref je ne nomme personne ici, mais vous m'avez tous compris.


Vous pensez s’ils sont une aubaine pour les fédéralistes désespérés, qui retransmettent alors leurs commentaires démobilisants et désobligeants, et les réimpriment à grands titres, les amplifient jusqu'à la nausée. Radio-Canada entre autres médias de mauvaise foi, se fait une spécialité de commenter les ragots anti indépendance, coltinés par le Groupe Gesca (La Presse et le Soleil). Le tout sur le ton de l'évidence condescendante. Tout ça est petit, mesquin, retors, et en somme on nous crache dessus avec l'argent de nos impôts...que c'est donc laid ce Canada-là!

Au Québec le fédéralisme perd des plumes à chaque élection, et pas seulement au Québec. La dernière élection fédérale n’a fait se déplacer que 62% d’électeurs partout au Canada. Le score au Québec était anémique, et seul le N.P.D. , parti notoirement absent de la scène politique, a profité de l’écœurement général. Est-il seulement nécessaire ici d'insister sur le fait que cet épiphénomène N.P.D. a surpris tout le monde, et encore aujourd'hui demeure un mystère inexpliqué. On a parlé vaguement d'un possible effet Jack Layton...mais encore ?


Quant aux Conservateurs, qui n’ont récolté que 39% de ces pauvres suffrages, vous pensez qu’à l’échelle de l’électorat canadien cela ne fait même pas 25 % des gens aptes à voter, qui les appuient plutôt mollement. 

Au Québec les Conservateurs ont fait élire 5 députés. Un de plus que le Bloc Québécois, qui a récolté plus de suffrages que les Conservateurs. Quant aux Libéraux ils en ont fait élire 8. 
On ne peut pas dire que l'électeur moyen du Québec se bouscule au  portillon lorsqu'il est question du Canada et de son parlement. Les gens n'ont pas voté pour le N.P.D. parce qu'ils sont fédéralistes, mais parce que c'était à leurs yeux une façon de donner la chance à un autre parti. Vraisemblablement moins corrompu par le pouvoir, et susceptible avec son idéologie sociale-démocrate de favoriser des politiques moins débiles que la course aux armements et l'économie du pétrole. Après plus de 3 ans de cette triste expérience on constate une fois de plus qu'il n'y a rien à espérer du coté d'Ottawa, tous partis canadiens confondus.

La majorité des québécois s’en sacre complètement. Les Libéraux fédéraux ne font pas mieux que les Conservateurs, et il faut toute la mauvaise foi ponctuelle de sondages approximatifs et biaisés, concoctés pour abasourdir le citoyen, pour tenter d’y intéresser le badaud préoccupé par ses problèmes personnels.

Chiffres ? 
Une fois n’est pas coutume !
Aux dernières élections du Québec (7 avril 2014) 56,7% des québécois ont voté pour l’un ou l’autre parti indépendantiste, soit 2,404,999 électeurs.
Le Parti Libéral de Philippe Couillard a ramassé 41,52% des votes exprimés avec 1,757,071 votants.
1,78% ont voté pour les Verts, les Communistes, le Bloc Pot, et quelques autres groupuscules.

Source : Le Directeur Général des Élections du Québec.


C’est ça que vous appelez un mouvement indépendantiste qui intéresse de moins en moins les québécois ?
Parlez-moi d'une jeunesse qui s'intéresse à l'Écologie et l'Environnement hein ! Les commentateurs peu lucides qui colportent ces âneries-là, le font à partir d'une quelconque visite planifiée dans un non moins quelconque C.E.G.E.P. ou Université. Où on a interrogé 4 ou 5 étudiants apparemment plus articulés que la moyenne. À partir de quoi, avec des questions sournoises et alambiquées, on en déduit l'humeur sociopolitique de toute la jeunesse québécoise. 
Et les gogos de gober ces sornettes-là. PARCE QUE CELA A ÉTÉ DIT À LA TÉLÉVISION. Oh Là là!

Dites-moi donc ma bande de ‘’vous ôtres’’ sur quelle planète vivez-vous  ?
À moins que vous n’en fumiez que du bien mauvais ? Ou plutôt que vous ne lisez pas les bons journaux ?
Vous devriez vous purger chacun de vous avec 4 grains d’ellébore (mettez-en 8). 
À faire descendre avec une bonne tisane d’eucalyptus.

Non mais…hein !
Le 24 Juin prochain, ce n’est plus la Saint Jean.
C’est la FÊTE NATIONALE… nuance !
Clément Sauriol

jeudi 12 juin 2014

Gouverneur du Québec? Pourquoi pas!

  Suite de Facebook
Montréal le jeudi 12 juin 2014

Voici encore une fois, tous les liens qui vous aideront à mieux me connaître au cas où éventuellement il vous plairait d'appuyer un porte parole comme moi, qui s'implique depuis qu'il existe.
Je me suis présenté à la Mairie de Montréal, je pourrais me présenter comme député indépendantiste et/ou indépendant. Même si un parti politique arrivait à me recruter, je resterais indépendant (surtout au sein d'un parti) mais certainement pas le Parti Libéral du Québec ou du Canada, pas plus que les Conservateurs.

Le NPD ne m'inspire vraiment pas. Pas plus que la scène fédérale.

Reste Québec Solidaire et la C.A.Q. 
Quelque part je comprend la sympathie que ce parti-là inspire. Sa conception toute de gauche de la politique, annonce un parti-pris évident pour une nette amélioration de la Condition Humaine. Sauf qu'être de gauche et uniquement de gauche, dans une sphère politique comme le Québec, où toutes les options, sauf celles qui se targuent d'extrémisme sont présentent, condamne ce parti à la part congrue de l'opposition. 

Il y a autre chose aussi qui me chiffonne chez Québec Solidaire. C'est leur propension à se croire porteurs d'une vérité humaniste qui sent carrément l'idéologie du ''crois ou meurt''. 
Bien au-delà des prises de positions parfois courageuses de ses membres, alors que ses porte-paroles sont très articulés et vraisemblablement sincères. 
Il n'en demeure pas moins que pour ce qui est de la solidarité on a vu mieux. Si le Gouvernement de Mme Marois est tombé le 7 avril, c'est en grande partie parce que Québec Solidaire et aussi la C.A.Q. ont annoncé (tout comme les Libéraux) qu'ils allaient voter contre le budget de Nicolas Marceau. 

Ainsi Mme Marois n'a eu d'autre choix que de déclencher des élections et on connait la suite. 
La C.A.Q. a légèrement augmenté sa présence à l'Assemblée Nationale, ainsi que Québec Solidaire. Sauf qu'ils n'ont plus le moindre pouvoir. Les libéraux étant majoritaires et le P.Q. l'opposition officielle, la C.A.Q. et Québec Solidaire sont réduits à faire de la figuration. 

Comme flair politique ils sont nuls. Leurs petits calculs électoraux se sont transformés en autant de pelures de bananes. S'ils avaient été plus accommodants avec Le P.Q., pourtant leur allié idéologique, nous aurions fait l'économie d'une période infernale de 4 ans avec les libéraux.

Option Nationale  
C'est mieux comme approche idéologique, parce que plus réaliste. Ils ne sont pas plus de gauche que de droite. Ils prônent un Québec politiquement pluraliste et ils ont raison. Mais là encore leur présence à cette élection, sans planification stratégique avec Québec Solidaire, la C.A.Q. et le P.Q. aura finalement pavé la voie aux Libéraux. Les indépendantistes sont gâtés en fait de maladroits politiques. 

Au Parti Québécois 
Ils auraient bien besoin d'un homme comme moi, mais sauraient-ils écouter ce que les citoyens ont à dire ? Pas évident!

Un autre parti indépendantiste? 
Non encore, mais pourquoi pas un regroupement de tous les partis indépendantistes avec une stratégie commune? Alors là je pourrais m'impliquer.
Je vous le dis ici mi-figue mi-raisin, je me verrais assez bien comme premier Gouverneur du Québec, une fois que les Québécois auront fait leur indépendance et choisi leur mode de gouvernement. 
République ?
Parlementarisme Constitutionnel ?
Coopérative Parlementaire ?
Commune Parlementaire ?
Association de Régions Interdépendantes. (Modèle Suisse?)
Quoi d'autre ?
On y pense.
Je vous reviens sur ces passionnants sujets dans une autre chronique.
Clément Sauriol 


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lundi 26 mai 2014

Montréal le lundi 26 mai 2014

C'est avec grande surprise et une tristesse réelle que je viens saluer ici la contribution citoyenne de M. Marcel Coté. Nous étions tous deux candidats à la dernière élection de Montréal. Nous avions bien évidemment quelque chose en commun. Disparaitre ainsi à peine quelques mois après ces élections, où comme nouveau venu en politique active M.Coté n'a laissé personne d'indifférent, alors que sa prestation fut des plus honorable, est presque choquant. Il pouvait encore espérer se reprendre dans 4 ans, mais le sort en a décidé autrement.
Souhaitons que son courage, alors qu'il affrontait un électorat difficile, servira d'exemple à d'autres qui voudront eux aussi éventuellement offrir leurs services et leurs talents à leurs concitoyens. Il n'y a pas d'âge pour bien faire.
Je vous salue M.Coté et j'offre mes condoléances à vos proches.
R.I.P.
Clément Sauriol

dimanche 13 avril 2014

Questions au candidat à la mairie de Montréal du 3 novembre 2013

Montréal le 13 avril 2014

En faisant le ménage dans mes paperasses, j'ai retrouvé ce questionnaire qui m'avait été soumis par une journaliste du Huffington-Post Québec.

Je connaissais ce questionnaire de Marcel Proust, qui jouit ici et là d'une estime bizarre, parce que des questionnaires je peux vous en faire et de bien meilleurs. Mais je me suis quand même prêté au jeu, pour ne pas désobliger cette brave journaliste, qui faisait au moins l'effort de me contacter. Je n'allais pas bouder simplement parce que les œuvres de ce génie de Marcel Proust, (l'écrivain le plus ennuyeux qui soit au Monde) me tombent littéralement sur la rate. J'ai compris que cette brave dame considérait, qu'à défaut de pouvoir se faire son propre questionnaire, que celui-ci ferait l'affaire. 

Dans le fond pour ordinaire qu'il soit, il peut faire l'affaire. Le voici donc dans son intégralité. J'ai pensé que le reproduire ici pourrait être amusant, alors amusez-vous.

Le questionnaire de Proust de Clément Sauriol
Publication: 1/Nov/2013 à 14:45

Clément Sauriol est (fut) candidat indépendant à la mairie de Montréal. Il est un travailleur autonome polyvalent et il travaille présentement comme secrétaire-recherchiste pour La Corporation des Premières Assises Mondiales sur la Condition Humaine (Rallye 2000). Pour le connaître davantage, je lui ai proposé de répondre à cette version adaptée du questionnaire de Proust.

Quelle est votre vertu préférée? La patience.

Quelle est votre qualité préférée chez un homme? Qu'il soit polyvalent, c'est-à-dire qu'il soit curieux et qu'il multiplie l'acquisition de connaissances, tant intellectuelles que pratiques, tout au long de son existence. En d'autres mots, qu'il soit à la fois capable de comprendre, d'expliquer et de démontrer.

Quelle est votre qualité préférée chez une femme? L'indépendance. Une femme dominée par une idée ou une passion ressemble à s'y méprendre à un homme. Elle doit être différente. Mais bon, qui suis-je pour parler des femmes? Je peux parler d'une femme que j'ai connue, voire de deux, trois, ou dix, mais généraliser, non, ça ne colle pas.

Quelles sont vos priorités pour Montréal? Je le demanderai à autant de citoyens qu'il me sera possible de rencontrer et je ferai une synthèse de ce qu'ils souhaitent. Je suppose que je serai obligé d'élaguer les idées sottes et égoïstes, de celles qui représentent de véritables progrès. Par ailleurs, je vous engage à lire intégralement tout ce que j'ai écrit à ce sujet depuis 2 ans. Une ville ne se définit pas en deux mots. Surtout pas une agglomération de type mondiale, avec un bassin de population de plus de 3 millions d'âmes.

Quel est votre rêve pour Montréal? Que les gens s'y sentent à l'aise comme on l'est dans une demeure, disons familiale, où règne la joie et où l'on se parle en même temps que l'on s'écoute. C'est mon petit côté fleur bleue.

Quelle est votre opinion sur le projet de Charte des valeurs québécoises? Cette charte, qui fait dire beaucoup de sottises, n'existe pas. C'est un projet. On en reparlera lorsque ce projet, devenu loi, aura été voté, après discussions. Pour le moment, ce n'est qu'un sujet de conversation. Cette question, tout particulièrement, sent le piège à candidat et l'épreuve à politicien. Pourtant, il n'y en a pas de charte. Cherchez l'erreur!

Quelle ville trouvez-vous inspirante pour Montréal? L'Atlantide! Mais non, c'est une farce. On va dire Montréal, dans dix ans.

Quel serait un grand malheur pour Montréal? Que l'on se retrouve encore une fois avec les mêmes partis politiques, à faire les mêmes choses. Ce qui risque, au train où vont les choses, de nous arriver. Ainsi en ont décidé les médias. Misère!

Quelle réforme admirez-vous? Celle qui a permis aux noirs américains, dans les années 60, de se libérer de leur condition abjecte et d'être reconnus comme citoyens à part entière. Il y a encore beaucoup à faire. Cette libération, cette émancipation des individus et des peuples, on la doit au Siècle des Lumières et plus particulièrement à la France du XVIIIe Siècle. Vive la France!

Quels sont vos héros dans la vie? L'ingénieur Cyrus Smith, le journaliste Gédéon Spilett, le géographe Jacques Paganel, tous des personnages de l'œuvre de Jules Verne. Le photographe Nadar. Louis Pasteur, Enrico Fermi, Jules Vanier et des centaines d'autres, dont la famille Joliot-Curie et l'écrivain Blaise Cendrars. J'avais la plus profonde estime pour Neil Armstrong, homme d'un courage extraordinaire, ainsi que ses deux compagnons Aldrin et Collins. Quant aux réformateurs sociaux, pour qui j'ai également beaucoup d'estime, leur liste exigerait un bottin passablement long.

Quel est votre mot préféré? Quoi! Comme dans quoi donc? Ou de quoi est-il question?

Quel mot détestez-vous? ''Précédent''. Comme dans ''sans précédent''. Sotte expression que l'on entend partout et qui dénote l'immensité de la sottise, de l'ignorance, de ceux et celles qui l'emploient.

Qui choisiriez-vous pour illustrer un nouveau billet de banque? Un bébé qui suce son pouce!

Quel don de la nature aimeriez-vous avoir? Celui d'ubiquité. Ah pardon, ce n'est pas un don naturel. Dommage.

Quelle est votre devise? ''Ma grandeur se passe de l'abaissement des autres.''

Quel est votre auteur préféré? San Antonio.

Quel est votre compositeur chouchou? Pour le moment, Richard Desjardins.

Quel est votre peintre favori? Miro, comme dans mirobolant! 

Pour en apprendre un peu plus sur ce candidat à la mairie de Montréal et sur ses idées, je vous invite à consulter son blogue.
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Merci Stéphanie

Clément Sauriol