Élections du 3 novembre 2013
Pourquoi me porter candidat à la Mairie de
Montréal?
Quelques
mises au point.
Je me fais demander (depuis plus de 2 ans que
j'annonce mon intention de me porter candidat à la Mairie de Montréal) qui suis-je?
À quel titre ''j'ose'' me présenter comme candidat
à cette Mairie? La première ville du Québec.
Ces interrogations-là sont légitimes.
Ces interrogations-là sont légitimes.
Mis à part leur ton qui me fait tiquer.
N'étant pas une personnalité connue, ceux qui
m'interrogent ont le réflexe (conditionné, donc irréfléchi) de me regarder de
travers, comme si mon intention était suffisante, arrogante, et pourquoi pas
indécente?
Genre: ''Qui donc êtes-vous pour oser
ainsi vous présenter à la Mairie de Montréal?'' Vous voyez un peu ?
-Je leur réponds que selon la loi électorale, qui
définit les qualités que doit avoir tout candidat à un poste public quelconque,
les parties de cette loi qui traitent des qualifications du Maire de Montréal
s'énoncent ainsi.
1) Être citoyen canadien.
2) Avoir 18 ans et plus.
3) Habiter Montréal depuis 12 mois.
Il y a d'autres qualités qui s'appliquent selon que vous soyez propriétaire d'un immeuble à Montréal et que vous habitiez ailleurs, ou que vous y ayez un commerce, bref il y a des cas d'exception.
Il y a d'autres qualités qui s'appliquent selon que vous soyez propriétaire d'un immeuble à Montréal et que vous habitiez ailleurs, ou que vous y ayez un commerce, bref il y a des cas d'exception.
Voilà pour les exigences légales de base. S'en
ajoutent d'autres plus subtiles, mais non moins importantes. Pour les connaître, communiquez avec Élections Montréal.
Ce qu'on ne vous demande pas.
Ce qu'on ne vous demande pas.
Maintenant, il n'est écrit nulle part que pour
devenir Maire de Montréal ou d'une autre municipalité ailleurs au Québec, que
vous devez posséder d'autres qualités plus ou moins extraordinaires. Nous
sommes en démocratie.
Vous pouvez être analphabète, illettré, handicapé,
membre d'une communauté visible. On ne vous demande pas d'être propriétaire ou
commerçant. Vous pouvez aussi être récipiendaire d'un prix Nobel, ce n'est pas
un empêchement.
On ne vous demande pas d'être marié, d'avoir des
enfants, d'être hétérosexuel ou homosexuel déclaré. Vos problèmes conjugaux,
vos dettes de crédit, vos factures en retard, vos goûts plus ou moins moraux,
ou éclectiques, votre fortune, votre religion, rien de cela n'entre en ligne de
compte.
N'en déplaise à ces curés nouveaux genre,
véritables fouille ruisseaux, qui veulent faire votre procès parce que vous n'êtes
pas selon leurs goûts à eux, et qui vous convoquent à leur confessionnal public (par exemple une émission de radio ou de télévision),
et vous mettent en demeure de vous expliquer, de vous justifier.
De quel droit?
Il n'y en a pas! Ils agissent ainsi de leur propre
initiative, pour des motifs de carriérisme médiatique. Parfaitement abusifs, donc
illégitimes.
Autre
temps, autres mœurs.
La loi n'exige pas que vous soyez connu, que vous ayez une reconnaissance
officielle comme celle que confère un diplôme quelconque.
Quelque soit le métier que vous exercez (et même
si vous n'en avez pas), du moment où vous remplissez les 3 premières exigences,
vous êtes éligible, et vous avez le droit de vous présenter aux élections,
municipales de Montréal.
Et d'y être
élu comme Maire, si la population qui vote le veut bien.
Pas besoin d'avoir à votre actif des réalisations
remarquables. D'être une vedette du cinéma, une personnalité des médias, ou
d'être un de ces gestionnaires fabuleux, bref, d'être une sorte de messie très
attendu.
Nous en avons eu de ces prétendus messies aux curriculums
très impressionnants. Depuis plus de 30
ans qu'ils défilent dans nos institutions, voyez comme nous nous sommes fait
rouler collectivement.
Les noms abondent. Je signalerai ici pour
l'exemple celui d'Henri Paul Rousseau de sinistre mémoire. Véritable génie de la
finance, il nous a fait perdre plus de 40 milliards de nos économies en jouant au casino (les bourses) avec. Quelque
chose me dit que ces économies-là n'ont pas été perdues pour tout le monde.
Quant aux politiciens de carrière et leur bilan
des 15 dernières années… je vous laisse juge!
Libre à vous de vous enticher de ces vedettes-là,
je préférerais quant à moi que nous ayons à la Mairie de Montréal, une honnête
mère de famille, pourquoi pas monoparentale si ça se trouve, ou un brave citoyen. Avec leurs qualités et leurs défauts,
mais qui soient d'honnêtes personnes, pleines de bonne volonté. Je me méfie des
vedettes, de ces gens remplis de bonnes intentions, dont on dit que l'Enfer est
pavé. Vous avez tous droit à l'erreur, vous sauf celle de flouer vos
semblables.
Quant aux expérimentateurs qui veulent nous faire
miroiter des lendemains fabuleux…passons! Le rôle du Maire n'est pas celui d'un
comptable qui va passer son temps le nez dans des livres plein de chiffres, à
examiner maniaquement les comptes de la ville. Il y a des employés qualifiés
pour cela. Et d'autres, eux aussi qualifiés pour les surveiller.
Non! Le rôle du Maire de Montréal est celui de
représenter les citoyens de Montréal et de parler en leur nom. C'est une sorte
de Préfet de Discipline.
Maintenant un Maire qui va tout redresser en 6
mois après une génération de politiciens à l'éthique élastique, qui fera figure
de sauveur, ''n'existe pas''.
Vous devez comprendre que le Maire de votre ville n'est pas là pour régler vos affaires personnelles. Qu'elles soient de nature domestique ou commerciale. Le Maire n'est pas un juge, ni l'arbitre de vos conflits, encore moins l’analyste de vos goûts et de vos dépits. Il ne peut ni ne doit, se mêler de vos affaires de chicanes de voisins.
Vous devez êtres responsables de vos existences et de tout ce qui orbite autour de votre vie privée ou publique. Vous n'êtes pas des enfants, et le Maire n'est pas votre père. J'aime assez cette fin de phrase qui sent son ironie à plein nez. On devrait toujours prendre la vie au sérieux, à la condition expresse de ne pas se prendre soi-même au sérieux.
Vous devez comprendre que le Maire de votre ville n'est pas là pour régler vos affaires personnelles. Qu'elles soient de nature domestique ou commerciale. Le Maire n'est pas un juge, ni l'arbitre de vos conflits, encore moins l’analyste de vos goûts et de vos dépits. Il ne peut ni ne doit, se mêler de vos affaires de chicanes de voisins.
Vous devez êtres responsables de vos existences et de tout ce qui orbite autour de votre vie privée ou publique. Vous n'êtes pas des enfants, et le Maire n'est pas votre père. J'aime assez cette fin de phrase qui sent son ironie à plein nez. On devrait toujours prendre la vie au sérieux, à la condition expresse de ne pas se prendre soi-même au sérieux.
Le Maire est lui aussi soumis aux règles de la
démocratie, et il doit compter avec le Comité Exécutif qui est habilité à
voter les règlements. Mais il peut se faire entendre. Sa voix se doit d'être
forte et écoutée. On ne lui demande pas tant d'exercer du pouvoir, que d'avoir
du jugement.
Pour cela il doit s'entourer de collaborateurs
éclairés.
Avant d'être le patron d'une grande entreprise ''non commerciale et sans buts lucratifs''
comme l'est une ville de la taille de Montréal, le Maire est d'abord et avant
tout, le représentant de la population, des citoyens.
C'est à ce titre qu'il doit intervenir dans la
Chose Publique.
Le grand ménage à Montréal prendra des années. Il
faut s'y faire!
Ceux qui vous promettent de tout régler en 6 mois
ou un an vous abusent.
Si vous les écoutez, vous devrez vivre avec.
Ceci étant dit si vous pensez être capables de
faire mieux, alors présentez-vous à un poste de conseiller, et pourquoi pas de
Mairesse ou de Maire?
Clément Sauriol
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