mercredi 9 octobre 2013

Une émission pour les élections municipales: Le Mégaphone.


Au départ c'est une bonne idée (Le Mégaphone, vendredi le 11 octobre à 7heures du soir au coin de Jeanne Mance et Président Kennedy; Place des festivals), et comme toutes les bonnes idées, il a fallu que quelque part un quelconque metteur en scène, soucieux de minuter son temps, change les règles à la dernière minute.

Je ne suis pas contre cette idée de s'adresser en plein air au public montréalais. Au contraire je trouve cette initiative séduisante. Mais moi, que voulez-vous j'aime la liberté conjuguée aux idées et aux mouvements libres. Une liberté encadrée, minutée et limitée dans le  temps, même si je peux admettre que sans cela on aurait affaire à d'interminables bavardages qui nous  feraient bailler d'ennui, a tout de même quelque chose d'irritant. 
Mais bon on va se contenter de ce que l'on nous offre. Soit 10 minutes de micro. C'est peu, mais je vais m'organiser.

Mais voilà qu'à la toute dernière minute les organisateurs changent les règles. Au départ on nous offrait ce pauvre 10 minutes, mais il se trouve que c'est trop. Alors on en rogne 3. Il faut maintenant à la toute dernière journée se reprogrammer, reconstruire notre intervention. J'ai moi aussi mes contraintes, et j'aurais bien aimé qu'on en tienne compte. 

Qu'à cela ne tienne je vais non seulement m'ajuster, (je suis assez bonne pomme) mais demander moi aussi, étant donné les nouvelles règles de dernières minutes, de modifier ma prestation pour pouvoir m'adresser au public à ma manière, en choisissant ma thématique. Vous pensez qu'ayant unilatéralement changés leurs règles, ils vont tout naturellement m'accorder avec générosité ce qu'ils s'accordent à eux-mêmes ? 
Attendons pour voir s'ils on le sens du Fair Play.

J'ai demandé un changement, et j'attends la réponse.

Viendra ? Viendra pas ?

Attendons !

Clément Sauriol

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