mardi 29 octobre 2013

Élections Montréal: de choses et d'autres!



De choses et d’autres :

J’ai eu un début de semaine bien rempli.
Plusieurs rencontres avec des gens polis, intéressés, ouverts, qui se sont donnés la peine de lire le programme que je propose aux montréalais (es) depuis plus de six mois maintenant.
Il faut dire que je l’ai élaboré à partir de rencontres qui remontent à plus de 2 ans, alors que je ne savais pas encore si j’allais me lancer dans cette campagne électorale.
Mon entourage a tellement insisté que je me suis laissé convaincre. Comme je l’ai expliqué au Journal de Montréal, j’ai voulu investir le $1,000.00 permis par la loi sur les élections, dans une campagne de sensibilisation citoyenne. 

Bien évidemment face aux grosses machines des partis politiques (exception faite de celle de Mélanie Joly qui demeure assez modeste compte tenu du succès qu’elle obtient), je ne pense pas remporter cette élection, question de lucidité.
On a assez glosé sur la proximité regrettable des grands médias autour des candidats les plus controversés, depuis maintenant plus d’une décennie. Ce qui est encore plus navrant, est de constater que l’électeur moyen va être encore une fois berné par ces accointances redoutables, et suspectes démocratiquement.
Je ne sais pas dans quelle mesure nos journalistes les plus en vue, sont conscients du dommage qu’ils font à cette démocratie, et de la piètre opinion d’eux qu’ils véhiculent ainsi? Ce qui est tout de même curieux, qu’à part quelques individus plus éclairés mais rarissimes, il n’y en ait pas plus qui aient songé à donner de la visibilité aux indépendants. Et de surcroit se faire une réputation enviable de démocrate éclairé.

Au hockey, lors des repêchages on offre les meilleurs joueurs d’abord aux équipes les moins performantes, histoire d’équilibrer le jeu général. En effet si seulement les quelques quatre ou cinq premiers clubs étaient toujours favorisés, c’en serait fait de l’intérêt pour le hockey en très peu de temps.

Les gens se diraient que c’est toujours les mêmes qui gagnent, et se désintéresseraient du sport. Ceux qui veillent au bon fonctionnement de leur sport favori, ont décidément plus de jugeote que nos pauvres journalistes, quand il s’agit d’élections. Pourtant la politique, si discréditée soit-elle (et pour cause) est elle aussi un très grand sport, aux conséquences autrement plus significatives.
J’ai eu maille à partir avec une radio médiocre, qui m’a piégé dans une entrevue immonde, alors que je m’étais offert d’y participer dans un but pédagogique. En fait de pédagogie je suis tombé sur un animateur insignifiant, qui m’a demandé si j’étais parent avec les Sauriol magouilleurs de la société Dessau (pour Desjardins-Sauriol).
Bien sur que non! 
Et encore, si c’eut été le cas, en quoi cela aurait-il eu la moindre signification quant à mon engagement politique à Montréal? On imagine mal qu’à partir d’un nom de famille, on puisse faire des amalgames aussi indigents. Et ma foi, tellement bêtes, que je lui ai fermé la ligne au nez. 
Vraiment trop bas pour moi.

Est-ce que tous les Tremblay du Lac Saint Jean sont apparentés intellectuellement avec le quelconque Tremblay qui voulait empêcher sa blonde de se faire avorter il y a quelques années? Céty assez bête comme approche. J’en suis resté estomaqué. Je devais accorder à cet individu, 6 minutes d’entrevue. Je lui en ai donné 45 secondes, et c’est 44 de trop. Il n’y a pas grand mal, le pauvre bougre est pris avec lui-même pour le restant de ses jours. Il l’a son enfer.

D’autres me disent presque avec hargne, que mon programme, qui voudrait que Montréal soit la première ville française des 2 Amériques, et qu’on y respecte le piéton, ne pourrait jamais me faire élire.
Je n’en suis pas sur du tout. Je ne serai probablement pas élu, mais ce n’est pas à cause de mon programme qui lui a le mérite d’exister. D’autant plus que comme j’ai pu le constater, presque tous les autres candidats ne se sont pas gênés pour en plagier des éléments.

Ce qui est assez flatteur, soit dit en passant. À moins évidemment que nous soyons tous de si grands esprits, que nous nous sommes tous rencontrés intellectuellement autour des mêmes solutions aux mêmes problèmes. Permettez-moi d’en douter.

Non, si je ne suis pas élu, c’est surtout parce que les médias n’ont pas fait consciencieusement leur travail, qui était d’informer la population qu’il y avait 8 candidats indépendants, à coté des 4 porteurs des bannières des vieux partis politiques de Montréal. Comme on dit, les jeux sont faits, et mal faits.

On en reparlera dans un an.
Il reste 5 jours avant la fin du scrutin. Dormez en paix, Radio Canada,  Vidéotron, et Québécor veillent sur vous.

Clément Sauriol

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