samedi 6 juillet 2013

Ah les nids de poules de Montréal!

Samedi le 6 juillet 2013
Problème insoluble? 
Mais non voyons. Problème à régler avec un peu de bonne volonté, du savoir faire ordinaire et de l'huile de bras.

Dans un précédent document j'ai utilisé l'image frappante de l'enlèvement de la neige comme modèle d'intervention à prendre, afin de réaliser rapidement, aux meilleurs coûts, de très grands travaux. 

Un travail titanesque qui passe pour ordinaire. 
Cela n'a l'air de rien tellement nous y sommes habitués, mais enlever une bordée de neige de plus de 30 centimètres en une dizaine de jours, sur un territoire grand comme le Québec carrossable, est un exploit qu'on peut classer dans les fameux.

Le modèle développé ici au Québec n'est pas unique, mais il est remarquablement performant, compte tenu que notre climat nous propose chaque année sept ou huit grosses interventions du même genre.

Ceux et celles qui pestent parfois contre la lenteur d'exécution d'une telle corvée, ne se rendent pas compte à quel point le seul fait d'y arriver (déblayer toutes les rues, les routes et les trottoirs de toutes nos villes et villages en plus ou moins dix jours) est un redoutable exploit.

Pour votre information sachez que pour y arriver la seule ville de Montréal y consacre un budget de 150 millions de dollars, et ce pour une seule année. Il faut recommencer cet exploit chaque année qui s'amène avec des hauts et des bas sans doute, mais quand même ce n'est pas une petite affaire.

Une bordée de neige c'est partout dans le Monde ou presque, une calamité à ranger parmi les catastrophes comme les inondations, les tremblements de terre, les glissements de terrains, les ouragans et ainsi de suite. Il se trouve qu'ici au Québec nous bâtissons en fonction de ce désagrément-là depuis plus de 100 ans. Et pourtant alors qu'on arrive à limiter la casse, il faut bien reconnaître que c'est parce qu'on y met le prix et quel prix!

Une armée de machines, grandes et petites, des troupes aguerries de cols bleus et de manœuvres, d'ouvriers spécialisés, de planificateurs, d'intervenants d'urgence pour dégager le terrain.

Imaginez maintenant que l'on applique la même médecine d'intervention à la réparation des nids de poules.

En procédant exactement comme pour une bordée de neige énorme, sans toutefois l'inconvénient d'avoir à charrier 20 ou 30,000 camions de neige à aller porter dans plus de 30 dépôts répartis aux quatre coins de la ville.

Ça prend la même armée pour réparer les rues que pour enlever la neige.

Parce que bien sur, en mobilisant une armée de travailleurs de la voirie, les mêmes en fait que ceux qui enlèvent la neige l'hiver, on arriverait en quelques semaines (le temps de roder la technique qu'il faudra ajuster aux circonstances) à réparer des centaines de kilomètres de chaussées abimées.

Parce que bien évidemment il n'y a pas des trous dans les rues à chaque pied de distance. Il y en a ici et là. Ce sont des trous sournois parce que pour l'essentiel, les rues, pour trouées qu'elles soient, ne sont pas à refaire dans leur totalité.

Il faut simplement décoller les morceaux brisés ici et là, lesquels seront refondus sur place si c'est faisable, ou retournés au plant d'asphalte pour y être immédiatement recyclés. Incidemment sachez que l'asphalte est le produit le plus recyclé en Amérique. Dans une proportion de plus de 80%.

Une première équipe avertit donc les citoyens 12 heures à l'avance, de ne pas stationner dans les rues visées, tout comme une action d'enlèvement de la neige.

Puis on procède avec une deuxième équipe qui prépare le terrain en vue de l'arrivée des machines. Il faut agrandir ceux-ci (les trous, les craques) et enlever tout ce qui est morcelé comme un casse-tête. Il est inutile, comme cela se fait trop souvent, de mettre de l'asphalte sur ces morceaux brisés. L'action des voitures qui passent remue les morceaux du dessous, et tout est à recommencer en quelques jours. Il faut que ce travail de patchwork soit bien fait. Ça prend un peu plus de temps, mais comme on n'a pas à y revenir aux quinze jours ça vaut la peine.

Quelques heures plus tard ce sont les camions avec de l'asphalte (de qualité bien évidemment) les bouilloires de goudron, les aspirateurs pour bien vider les trous. On badigeonne de goudron liquide. On peut poser dans les grandes surfaces un treillis  (en plastique qui ne va pas se contraindre au froid) lequel va assurer la cohésion de l'ensemble, puis on passe le rouleau compresseur en mouillant légèrement l'asphalte pour ne pas qu'elle attache, et ainsi de suite. Après quoi on signale le travail en le balisant jusqu'à ce qu'il refroidisse, et ainsi empêcher les voitures de passer dessus prématurément. Ce n'est pas sorcier.  Bien sur un tronçon de rue trop abimé peut requérir une intervention plus musclée. Comme de tout enlever la vieille asphalte et repaver la section trop endommagée.

Pour votre gouverne sachez qu'il ne saurait être question que la ville acquière à coups de millions, une lourde machinerie qui ne servira que ponctuellement une fois le gros du travail de reprise accomplit. 

Solidarité entre les municipalités
Il y a tout autour de Montréal d'autres municipalités qui ont un tel équipement qu'il faudra emprunter ou réquisitionner, moyennant compensation financière. Tout en sachant qu'éventuellement c'est Montréal qui prêtera ses équipements. On appelle cela des échanges de bons procédés. De la machinerie qui dort dans des entrepôts à ne rien faire c'est de la mauvaise gestion du bien public. Cet équipement-là n'appartient pas aux municipalités mais aux citoyens, et ceux-ci circulent partout au Québec. Affaire de bon sens.

D'autant plus qu'après une première grosse corvée, visant à boucher professionnellement tous les trous en quelques semaines, les nouveaux trous ne demanderont plus que des interventions ponctuelles et régulières. Il est donc inutile d'investir massivement dans de l'équipement qui ne doit servir que lorsque c'est nécessaire. et qu'on peut emprunter.
Les citoyens seront invités à  dénombrer et signaler les nids de poules lorsqu'il réapparaitront. 
Pourquoi pas des corvées de citoyens aidants? 
Maintenant, chaque fois qu'il tombe une bordée de neige, vous avez en quelques heures et quelques jours, une armée de citoyens bénévoles qui se chargent de nettoyer leur trottoir et aussi leur morceau de rue, histoire d'y garer leur voiture avant que la ville ne ramasse le tout.

Il doit en aller de même avec les grosses corvées. Il faudra demander dans chaque quartier, une armée de ces bénévoles qui seront encadrés par les cols bleus, et qui leur prêteront main forte. Cela se fait à chaque inondation, à chaque tornade, à chaque tempête de neige, quitte à leur fournir bottines, casques, et vêtements de travail. Cela doit se faire pour réparer les nids de poules. L'argument qui m'est parfois servi que les cols bleu vont s'indigner d'une telle pratique n'est pas à retenir. Primo parce que ce n'est pas vrai, et deuxièmement parce que la ville n'appartient pas aux cols bleus mais aux citoyens. Et puis cessez de taper sur les cols bleus, ils accomplissent quotidiennement un travail énorme dont vous n'avez pas la moindre idée.

Dégager les trous les plus faciles de leurs morceaux brisés, de leurs débris. Mettre tout cela en tas d'abord, puis ensuite dans les camions, assurer la sécurité des chantiers comme  personnes ressources pour dévier le trafic, poser des barrières, de la signalisation. 
Il y a une multitude de petites tâches que les citoyens peuvent faire en collaboration avec les cols bleus,  ou les employés des firmes privées, sans que cela ne cause de préjudice à qui que ce soit.  D'autant plus que cette ville comme je l'ai dit plus haut et je le répète ici, appartient aux citoyen qui ont non seulement le droit de l'entretenir, mais en ont aussi le devoir.

Il y a énormément de citoyens qui sont familiers avec des  travaux de rénovation, et ce n'est pas un quelconque pelletage de débris qui va les indisposer. Vous n'êtes pas des enfants à qui on doit tout dire.

Et la sécurité? 
Elle commence avec des rues dans lesquelles on ne risque pas de briser sa voiture en tombant dans un trou, et en causant des accidents dont on peut se passer. Les cyclistes ne me contrediront pas. Et les automobilistes pousseront des soupirs de soulagement en ne maltraitant pas constamment leurs amortisseurs, ou en perdant leurs enjoliveurs. Ils seront moins enclins à vitupérer contre le mauvais état de la route, et tout le monde s'en trouvera mieux.
Il faudra être prudent, mais en fin de compte le nombre de bénévoles servira à alléger le travail général. Puis au cours des pauses les citoyens se rapprocheront de leurs cols bleus (on leur fournira le café le thé et l'eau) et ils apprendront ainsi à mieux les apprécier. 
On entre ici dans le domaine du civisme le plus franc qui soit. Sans doute qu'il y aura quelques accrochages, et aussi quelques accidents, on ne peut pas tout éviter, mais dans l'ensemble, l'amélioration générale des rues profitera à la sécurité générale grandement améliorée. La ville trouvera bien aussi le moyen de mettre ses citoyens bénévoles à l'honneur.
Ça vous plait ça comme approche?

Très bien!

On va s'y mettre tous ensemble. Les suggestions d'amélioration du savoir faire seront les bienvenues.

Clément Sauriol

mercredi 3 juillet 2013

La Mairie de Montréal au 3 novembre 2013

Clement Sauriol
Mercredi le 3 juillet 2013

Les Élections à Montréal le 3 novembre prochain.


Alors voilà c'est fait. je suis maintenant autorisé par le Directeur Général des Élections du Québec, le D.G.E., à commencer ma campagne pour la mairie de Montréal.
Je serai donc candidat (indépendant bien sur) à partir du 20 septembre prochain. Selon le site du D.G.E., j'ai cette autorisation depuis le 28 juin, ce qui fait de moi le 4e candidat déclaré, avant M.Marcel Coté qui ne se déclare qu'aujourd'hui, alors qu'hier Mme. Louise Harel s'est désistée en sa faveur. Je vous signale ici en passant que j'ai annoncé mes intentions l'automne dernier soit en 2012.

Notons ici 5 postulants accrédités parmi les plus visibles au poste de Maire de Montréal.
Richard Bergeron de Projet Montréal, Denis Coderre de l'Équipe Coderre, qui vient de changer ce nom pour reprendre l'ancien nom du parti de Gérald Tremblay ''Union Montréal'', alors qu'il a recruté tous les anciens du même parti. Puis Mélanie Joly qui fera la course en solitaire. Et depuis ce matin  Marcel Coté, un ancien du Groupe Secor dont faisait aussi partie Raymond Bachand Ministre des Finances du Parti Libéral du Québec sous Jean Charest, et qui vient d'annoncer sa retraite de la politique (27 août 2013).

Ainsi que moi-même Clément Sauriol, qui propose ses services aux citoyens qu'il va falloir maintenant convaincre d'aller voter.  Il y en aura d'autres au moment du déclenchement de la campagne le 20 septembre prochain.
 

Ce sera le plus difficile. J'ai obtenu de M. Michel Labrecque, P.D.G. de la S.T.M. (de son bureau en fait) la permission de m'adresser aux montréalais (es) dans le Métro et sur les terrains de la Société des Transports de Montréal.
Vous m'y verrez tout au cours de l'été.


Dites-vous bien qu'aux prochaines élections à Montréal, vous aurez à choisir entre des candidats qui ont l'aval des grandes entreprises ou qui ont retenus les services d'agences de publicité (comme MM. Coté et Coderre) si c'est cela que vous voulez. Ou encore une jeune personne charmante (Mme Mélanie Joly). Ou même pourquoi pas, un homme comme M.Richard Bergeron de Projet Montréal, qui a des idées de grandeur plein la tête.
À moins que vous ne préfériez en bout de ligne un citoyen de Montréal aux talents multiples, à l'expérience de vie enrichie par des travaux pratiques durant plus d'une génération, c'est à dire votre serviteur...
Ah oui, en passant... je souhaiterais être élu avec une forte majorité, sans devoir dépenser d'argent en campagnes d'image, histoire de mousser ma candidature.
Mme André Boucher avait réussi cela lorsqu'elle s'est présentée à la Mairie de Québec. Elle avait devant elle des candidats qui ont dépensé de centaines de milliers de dollars, alors que de son coté elle n'avait que $5,000.00. 
Ça c'est de la démocratie participative qu'on se le dise !


Clément Sauriol

Candidat autorisé à la Maire de Montréal