vendredi 24 mai 2013

Quelques mises au point. Élections à Montréal le 3 Novembre 2013


                                   Élections du 3 novembre 2013
Pourquoi me porter candidat à la Mairie de Montréal?

Quelques mises au point.

Je me fais demander (depuis plus de 2 ans que j'annonce mon intention de me porter candidat à la Mairie de Montréal) qui suis-je?
À quel titre ''j'ose'' me présenter comme candidat à cette Mairie? La première ville du Québec. 
Ces interrogations-là sont légitimes.
Mis à part leur ton qui me fait tiquer.
N'étant pas une personnalité connue, ceux qui m'interrogent ont le réflexe (conditionné, donc irréfléchi) de me regarder de travers, comme si mon intention était suffisante, arrogante, et pourquoi pas indécente?
Genre: ''Qui donc êtes-vous pour oser ainsi vous présenter à la Mairie de Montréal?''  Vous voyez un peu ?
-Je leur réponds que selon la loi électorale, qui définit les qualités que doit avoir tout candidat à un poste public quelconque, les parties de cette loi qui traitent des qualifications du Maire de Montréal s'énoncent ainsi.

1) Être citoyen canadien.
2) Avoir 18 ans et plus.
3) Habiter Montréal depuis 12 mois.

Il y a d'autres qualités qui s'appliquent selon que vous soyez propriétaire d'un immeuble à Montréal et que vous habitiez ailleurs, ou que vous y ayez un commerce, bref il y a des cas d'exception. 

Voilà pour les exigences légales de base. S'en ajoutent d'autres plus subtiles, mais non moins importantes. Pour les connaître, communiquez avec Élections Montréal. 

Ce qu'on ne vous demande pas.
Maintenant, il n'est écrit nulle part que pour devenir Maire de Montréal ou d'une autre municipalité ailleurs au Québec, que vous devez posséder d'autres qualités plus ou moins extraordinaires. Nous sommes en démocratie.

Vous pouvez être analphabète, illettré, handicapé, membre d'une communauté visible. On ne vous demande pas d'être propriétaire ou commerçant. Vous pouvez aussi être récipiendaire d'un prix Nobel, ce n'est pas un empêchement. 
On ne vous demande pas d'être marié, d'avoir des enfants, d'être hétérosexuel ou homosexuel déclaré. Vos problèmes conjugaux, vos dettes de crédit, vos factures en retard, vos goûts plus ou moins moraux, ou éclectiques, votre fortune, votre religion, rien de cela n'entre en ligne de compte.  
N'en déplaise à ces curés nouveaux genre, véritables fouille ruisseaux, qui veulent faire votre procès parce que vous n'êtes pas selon leurs goûts à eux, et qui vous convoquent à leur confessionnal public (par exemple une émission de radio ou de télévision), et vous mettent en demeure de vous expliquer, de vous justifier.  
De quel droit?
Il n'y en a pas! Ils agissent ainsi de leur propre initiative, pour des motifs de carriérisme médiatique. Parfaitement abusifs, donc illégitimes.

Autre temps, autres mœurs.
La loi n'exige pas que vous soyez  connu, que vous ayez une reconnaissance officielle comme celle que confère un diplôme quelconque.
Quelque soit le métier que vous exercez (et même si vous n'en avez pas), du moment où vous remplissez les 3 premières exigences, vous êtes éligible, et vous avez le droit de vous présenter aux élections, municipales de Montréal.
Et d'y être élu comme Maire, si la population qui vote le veut bien.

Pas besoin d'avoir à votre actif des réalisations remarquables. D'être une vedette du cinéma, une personnalité des médias, ou d'être un de ces gestionnaires fabuleux, bref, d'être une sorte de messie très attendu. 
Nous en avons eu de ces prétendus messies aux curriculums très  impressionnants. Depuis plus de 30 ans qu'ils défilent dans nos institutions, voyez comme nous nous sommes fait rouler collectivement.

Les noms abondent. Je signalerai ici pour l'exemple celui d'Henri Paul Rousseau de sinistre mémoire. Véritable génie de la finance, il nous a fait perdre plus de 40 milliards de nos économies en jouant au casino (les bourses) avec. Quelque chose me dit que ces économies-là n'ont pas été perdues pour tout le monde.
Quant aux politiciens de carrière et leur bilan des 15 dernières années… je vous laisse juge!

Libre à vous de vous enticher de ces vedettes-là, je préférerais quant à moi que nous ayons à la Mairie de Montréal, une honnête mère de famille, pourquoi pas monoparentale si ça se trouve, ou un brave  citoyen. Avec leurs qualités et leurs défauts, mais qui soient d'honnêtes personnes, pleines de bonne volonté. Je me méfie des vedettes, de ces gens remplis de bonnes intentions, dont on dit que l'Enfer est pavé. Vous avez tous droit à l'erreur, vous sauf celle de flouer vos semblables.

Quant aux expérimentateurs qui veulent nous faire miroiter des lendemains fabuleux…passons! Le rôle du Maire n'est pas celui d'un comptable qui va passer son temps le nez dans des livres plein de chiffres, à examiner maniaquement les comptes de la ville. Il y a des employés qualifiés pour cela. Et d'autres, eux aussi qualifiés pour les surveiller.

Non! Le rôle du Maire de Montréal est celui de représenter les citoyens de Montréal et de parler en leur nom. C'est une sorte de Préfet de Discipline.
Maintenant un Maire qui va tout redresser en 6 mois après une génération de politiciens à l'éthique élastique, qui fera figure de sauveur, ''n'existe pas''

Vous devez comprendre que le Maire de votre ville n'est pas là pour régler vos affaires personnelles. Qu'elles soient de nature domestique ou commerciale. Le Maire n'est pas un juge, ni l'arbitre de vos conflits, encore moins l’analyste de vos goûts et de vos dépits. Il ne peut ni ne doit, se mêler de vos affaires de chicanes de voisins. 
Vous devez êtres responsables de vos existences et de tout ce qui orbite autour de votre vie privée ou publique. Vous n'êtes pas des enfants, et le Maire n'est pas votre père. J'aime assez cette fin de phrase qui sent son ironie à plein nez. On devrait toujours prendre la vie au sérieux, à la condition expresse de ne pas se prendre soi-même au sérieux.

Le Maire est lui aussi soumis aux règles de la démocratie, et il doit compter avec le Comité Exécutif qui est habilité à voter les règlements. Mais il peut se faire entendre. Sa voix se doit d'être forte et écoutée. On ne lui demande pas tant d'exercer du pouvoir, que d'avoir du jugement.
Pour cela il doit s'entourer de collaborateurs éclairés. 
Avant d'être le patron d'une grande entreprise ''non commerciale et sans buts lucratifs'' comme l'est une ville de la taille de Montréal, le Maire est d'abord et avant tout, le représentant de la population, des citoyens.
C'est à ce titre qu'il doit intervenir dans la Chose Publique. 

Le grand ménage à Montréal prendra des années. Il faut s'y faire!
Ceux qui vous promettent de tout régler en 6 mois ou un an vous abusent.
Si vous les écoutez, vous devrez vivre avec.
Ceci étant dit si vous pensez être capables de faire mieux, alors présentez-vous à un poste de conseiller, et pourquoi pas de Mairesse ou de Maire?

Clément Sauriol
Blogue:
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vendredi 17 mai 2013

Le programme simplifié pour le 3 Novembre 2013



Montréal le vendredi 17 mai 2013
Condensé du programme électoral proposé pour le 3 novembre 2013 

Aux citoyennes et citoyens de Montréal

Note: Le programme complet est aussi disponible ici: http://clementsauriol.org/fr/programme

1) Récupérer avec intérêts punitifs, les sommes volées à la Ville de Montréal.

2) Aucune augmentation de taxes foncières ni de services déjà existants,  pour 4 ans.

3) Régler le problème des nids de poule en s'inspirant du modèle de l'enlèvement de la neige.

4) Accélérer la restauration des réseaux d'aqueducs et d'égouts.

5) Faire toute la lumière sur les magouilles entourant la vente de terrains publics à des promoteurs véreux.

6) a- Investir massivement dans la politique sociale communautaire.

7) b- Faire échec à la pauvreté.

8) Simplifier l'administration. Épurer les organigrammes.

9) Responsabiliser tous les niveaux de fonctionnaires.

10) Favoriser la compétence et l'efficacité. Avec des primes à la performance.

11) Améliorer la fiscalité. Encourager les nouveaux venus. Ceux qui veulent vivre à Montréal.

12) Assainir l'atmosphère civique. Moins de dénonciations, plus de civisme. Combattre le cynisme. Augmenter la vigilance.

13) Consulter les citoyens, les mettre dans le coup, rue par rue, quartier par quartier. Encourager la participation à la propreté et l'embellissement de la ville.

14) Recyclage et récupération dans chaque quartier.

15) Investir dans les transports collectifs. Favoriser l'usage de la bicyclette en instaurant des routes réservées aux cyclistes. Avec des services adjoints.

16) Couper dans le budget de la Police, rapprocher les citoyens, favoriser les échanges, les initiatives culturelles de proximité. Responsabiliser les citoyens à la prudence et la sécurité.

17) Abolir la Taxe de bienvenue. La remplacer par un crédit de bienvenue. Ex: congé fiscal pour la première année aux nouveaux arrivants.

18)  Faire un sérieux ménage dans le stationnement, et encourager les automobilistes à immobiliser leur voiture. Combattre ainsi la circulation parasite.

19)  Accorder la priorité aux piétons, puis dans l'ordre aux cyclistes ensuite, et enfin aux automobilistes. Promouvoir le partage de la route.

20) Améliorer les loisirs. Les heures de bibliothèques. Favoriser l'usage des parcs, des arénas, des piscines, des auditoriums, des rues piétonnières, etc.

21) Valoriser le bénévolat. Pour combattre l'isolement.

22) Tabler sur Montréal ville des congrès. Volet touristique très important.

23) Contrer la criminalité en intervenant auprès des jeunes qu'il faut intégrer aux activités  culturelles, sportives et de loisirs.

24) Élaborer une vraie  politique de gestions des animaux de compagnie. Combattre les abandons, surveiller la vermine.

25) Alimentation de rue, popotes roulantes, nourriture saine pour contrer la malbouffe et l'obésité. Insister sur ce volet. Ne pas permettre n'importe quoi. La liberté n'est pas la licence.

26) Valoriser les bâtiments vides ou à l'abandon. Les recycler, les donner aux organismes, les louer à prix avantageux, les occuper comme entrepôts et/ou bureaux, etc.

27) Mettre à jour toute la politique de la salubrité des logements, appartements, et lieux d'habitation. Combattre la décrépitude, et les infestations.

28) Ouvrir un bureau de dépôt des baux. Ça urge!

29) Récupérer toutes les denrées périssables et les redistribuer de concert avec les organismes existants qu'il faudra bonifier.

30) Récupérer tout ce qui peut l'être en mobilier et le recycler, le donner, le redistribuer ailleurs dans le monde si possible. Fin de l'enfouissement des meubles et appareils électroniques et/ou ménagers. Améliorer les écoquartiers.

31) Surveiller les armes à feux et leurs munitions. Réglementer sur le territoire de la ville dans ce domaine.

32) Améliorer la gestion des festivals et grands événements culturels.
À suivre!
33) Élargir le mandat du Vérificateur Général.


34) Favoriser les échanges d’équipements et de matériaux avec les villes avoisinantes. Favoriser les achats en commun pour faire des économies d’échelle significatives.



35) Établir une politique rigoureuse des prix des matériaux, en tablant, sur le pouvoir d’achat considérable de la ville. Exemple l’asphalte dont la ville est le principal acheteur. Ça compte!


36) Toute la gestion de la circulation est à revoir de fond en comble. Il faut rapidement faire échec aux engorgements quotidiens. Un dossier complet sur le sujet existe déjà sous forme de mémoire, présenté aux anciens ministres libéraux.

37) Mettre un terme aux confrontations entre les forces policières et les manifestants. Établir de concert avec les associations étudiantes et les autres, une vraie politique des manifestations, sans violence ni confrontation. Dans le respect des droits de chacun.


38) Que la ville de concert avec les Universités, organise de grands concours d’architecture, de façon à donner aux quartiers autant de visages singuliers et reconnaissables.
 
Clément Sauriol
Candidat Indépendant à la Mairie de Montréal le 3 novembre 2013

jeudi 16 mai 2013

Un programme suggéré (2)



Pour communiquer avec moi

sauriolclement@gmail.com
                      Les élections à Montréal le 3 novembre 2013



Une ville, un vaste programme.

Il n’y aura pas de promesses électorales indues. Seulement des déclarations d’intentions tirées du programme que je propose et qui seront appliquées au mérite, avec l’aide du comité exécutif, et l’ensemble des élus des arrondissements. Cependant le bureau de consultation que je voudrais créer (à partir des structures déjà existantes) s’alimentera des suggestions qui seront faites par les citoyens, et qui seront également appréciées lors des prises de décisions, au mérite.

Ce bureau, du moment qu’il suscitera une large et pertinente réflexion, faite de suggestions réfléchies et articulées, sera appelé à jouer un rôle essentiel dans les prises de décisions. 

Sans la participation des citoyens, la ville sera aux mains des fonctionnaires, des technocrates, des administrateurs-gestionnaires. Il restera toujours le maire que je me propose d’être pour tempérer les dérives extravagantes, lorsqu’il sera nécessaire d’intervenir au bénéfice des citoyens électeurs.

D'abord...voter!
Mais rien ne vaut dans une démocratie digne de ce nom l'implication des citoyens, à commencer par la nécessité d'aller voter massivement.


Le règlement P-6.
Il représente une nuisance, un abus de pouvoir, et même si de bonnes âmes pensent qu'il est normal que les manifestants soient tenus de donner leurs itinéraires, il y a dans ce règlement des irritants majeurs qui mettent en danger la démocratie et la liberté d'expression. 
Ces choses-là sont mille fois plus importantes pour notre santé sociale et économique, que le seul aspect ''loi et ordre'' qui sert de prétexte  aux forces rétrogrades à se défouler contre les contestataires. 
Ce règlement P-6 est une aberration démocratique et devra être abrogé.

Il y a d'autres façons de maintenir la paix dans nos rues que celles qui consistent à traquer, piéger, emprisonner et punir avec des amendes irrationnelles, des citoyens qui décident de s'exprimer démocratiquement en contestant, comme c'est leur droit. 
Les dégâts causés actuellement à la liberté et à la démocratie sont sans commune mesure avec les quelques vitres cassées et poubelles renversées qui sont le lot de toutes les manifestations, y compris celles des événements sportifs.

Quelques éléments du programme proposé. (2)
Outre qu’il faut être vigilant quant à la bonne marche de l’administration,  la Ville de Montréal doit rembourser aux citoyens les sommes volées lors des temps de magouilles dont nous commençons à sortir. Il faudra donc que les administrateurs de la ville s’opposent à toute augmentation de taxes foncières et de frais de services, à hauteur des sommes disparues, et qui ne pourront pas être recouvrées dans un premier temps.

Ce qui veut dire que pendant de longues années, les taxes foncières et les frais des services seront gelés. Seuls seront admis de nouveaux frais pour de nouveaux services, et après examen sévère. Dans la même logique, s'il y a lieu d'offrir de nouveaux services, il faudra envisager d'en faire disparaître d'autres qui n'ont plus leur raison d'être. On pourra donc, sans augmentation de frais, remplacer certains services devenus désuets par d'autres plus appropriés.

Ainsi l’administration devra au fil des ans à venir, épurer ses organigrammes, resserrer son administration, faire la chasse aux coulages, aux gaspillages, encourager les achats conjoints avec d’autres villes partout où cela sera possible, de manière a réaliser dans l’achat de matériel et de fournitures, des économies d’échelles significatives. Sans négliger de collecter les argents détournés, par une action judiciaire permanente contre les fraudeurs. Cette action judiciaire se financera à même les sommes recouvrées.

La performance examinée au mérite. 
Les employés de la ville seront appelés à participer à l’effort nécessaire au redressement des finances de la ville, en fournissant la quantité de travail pour lequel ils sont payés. Il n’y a dans cette exigence de rigueur rien qui puisse choquer qui que ce soit, sauf bien évidemment ceux et celles qui prennent leur emploi à la ville comme une sinécure exempte de responsabilités.

Responsabiliser. 
Afin de sensibiliser chacun et chacune à ses devoirs envers la population, je proposerai que soient mis en place des cours et des sessions d’informations, afin de mieux former tous les employés de la ville. Il y aura donc des examens à passer pour tous ceux et celles qui désirent progresser dans leur carrière. De plus un rapport de performance sera attaché à chaque employé, et pour chaque secteur. À même les ressources déjà engagées. Il n’y aura pas de budget supplémentaire pour ces actions. Les syndicats, soucieux de la bonne réputation de leurs membres, seront invités à participer dynamiquement à cette démarche de fierté.

Une ville saine et agréable. 
Une ville n’est pas qu’un lieu où on offre des services d’infrastructures, c’est un endroit où il doit faire bon, agréable, divertissant de vivre ensemble. Trop souvent dans le passé, des règlements municipaux ont servi de repoussoirs à des initiatives aptes à favoriser la vie en commun. Il faudra donc amender tous ces règlements nuisibles, ou archaïques, et encourager par une fiscalité originale les initiatives locales. Voici quelques exemples, quelques secteurs où il faut qu’il y ait des progrès significatifs.

Les nids de poules 
Irritants majeurs, ces sempiternels trous dans la chaussée indisposent tous les Montréalais. Le problème semble insoluble depuis des décennies. Considérons l'enlèvement de la neige qui est une opération formidable, laquelle se répète six ou sept fois par année. La ville est ainsi quadrillée en importance, et les rues sont nettoyées en moins d'une semaine. C'est de cette façon qu'il convient d'aborder le problème des nids de poules. 
Faire de vastes opérations de réparation des rues, de préférence la nuit, en interdisant le stationnement le temps de ces interventions. Cette machinerie ne fera pas plus de bruit la nuit que celle qui enlève la neige, et que tout le monde supporte avec compréhension et patience.  
Les machines pour faire ce travail avec rigueur existent, et la ville peut emprunter aux autres villes cet outillage lorsqu'il n'est pas en usage. Une concertation régionale peut venir à bout de ce problème, et ainsi en améliorant les rues, les rendre plus sécuritaires, et partant, moins couteuses sur le long terme. 
Il faudra donner au départ un fameux coup de collier, après quoi un entretien régulier sera largement suffisant pour qu'on n'entende plus parler de ce problème. Affaire classée, les techniques s'affineront avec l'expérience. 

Quant aux coûts, je ne vous dis pas ce qu'il en coûte actuellement aux usagers, de devoir slalomer entre les trous qui vous démolissent prématurément des voitures déjà très cher à entretenir. Grosses économies en vue, plutôt que grosse dépenses. Et baisse généralisée de la grogne populaire.

Le recyclage. 
Il devra être mené à ses ultimes aboutissements en visant selon l'échéancier le plus court possible, un taux de 100% de récupération des déchets, des vidanges, du recyclage de tout ce qui peut et doit l’être. La ville s’inspirera de toutes les initiatives qu’elle pourra glaner partout dans les villes du Monde, où on a trouvé des solutions originales pour faire face au problème de l’enfouissement des déchets.
Il faut viser l’enfouissement zéro. Du moment que la ville se charge de ramasser les vidanges, les ordures et le recyclage, tout ce qui en découlera sera sa propriété qu’elle pourra revendre et/ou partager avec d’autres entreprises, selon ses nécessités. Les gains ainsi produits iront au fonds consolidé de la ville. Il faut aussi considérer une forme achevée d'éducation visant à prévenir le recyclage, en encourageant les gens à ne pas générer de déchets là où c'est faisable. Certaines émissions de télévision remplissent déjà ce rôle d'éducation qu'il faudra bonifier.

La consignation. 
Dans ce domaine il faudra que la ville use de ses pouvoirs et de ses ressources, et ce de la manière la plus étendue possible et la plus créative, pour favoriser la consignation, et inciter (sinon forcer) les entreprises et les individus, à faire preuve de civisme et d’initiatives. Un dossier complet sera publié sur ce sujet stratégique.

La production d’énergies vertes. 
La ville devra se mettre à l’heure de tous les progrès, en favorisant l’établissement sur ses bâtiments partout où cela sera possible, de toits verts, couplés à des mécanismes de production d’électricité (panneaux voltaïques, éoliennes, chauffage passif etc.…) de murs verts pour assainir l’air de ses lieux de travail, et combattre les îlots de chaleur.
Économies de climatisation et de chauffage partout où cela est possible. Dans ce domaine la ville encouragera les initiatives exportables qui serviront de modèles ailleurs dans le Monde, et feront de Montréal un exemple à suivre dans ces domaines. Création d'emplois? certainement!
Ces initiatives doivent obligatoirement se traduire en diminutions de frais pour la ville, et en améliorations des conditions d’existences générales. L’idée perverse selon laquelle les structures vertes et écologiques sont plus coûteuses que celles qui polluent, est une aberration qu’il faudra combattre et démystifier. Dans cette optique la ville repensera sur plusieurs années, de manière à rentabiliser ses investissements antérieurs, sa façon d’éclairer la ville et ainsi de combattre la pollution lumineuse. Cet éclairage doit servir à rendre le domaine public plus sécuritaire, plus attrayant et moins cher.

Congrès 
Montréal est déjà une ville dynamique dans le domaine des congrès. Ces rassemblements d'experts venus de tous les horizons, ont une grande importance dans l'image mondiale de Montréal, et représentent de fortes rentrées d'argent au niveau du tourisme. De plus ils permettent à nos propres experts de s'informer sur ce qui se fait de mieux dans les domaines de pointe comme la recherche scientifique. À encourager.

Contrer la criminalité. 
On est ici dans le domaine des évidences. La ville encouragera les initiatives visant à améliorer les conditions d’existence de sa jeunesse, trop souvent laissée à elle-même, alors qu’elle devient la proie des gangs de rues et des organisations criminelles.
Pour ce faire il faudra multiplier les activités sportives, dégager des aires pour favoriser le plus tard possible (jusqu'à 24 heures par jour quand ce sera faisable) les activités de loisirs comme les bibliothèques, les piscines, les gymnases, les patinoires, les arénas, et encourager les initiatives culturelles comme le théâtre, les ligues d'improvisation, la décoration des murs, des expositions thématiques, des clubs vidéos, et pourquoi pas du cinéma de répertoire abordable pour tous? La plupart des bibliothèques (ou à défaut des quartiers) ont des auditoriums dans lesquels on peut et on doit projeter au plus petit prix possible (voire gratuits) des films sur tous les sujets. Mettons une formule d'abonnement saisonnier ou annuel.


Gestion des animaux de compagnie. 
Mettre sur pied des centres de zoothérapie. Je pense plus particulièrement ici à favoriser le retour en ville du cheval d’exercice, et d’encadrer son utilité en évitant de souiller la ville de ses déjections. Il y a beaucoup à faire dans la promotion du cheval, particulièrement le cheval canadien, résistant et docile, qui est menacé d’extinction. La ville commandera également une étude sur la possibilité d’élevages de petits animaux en ville destinés à l’alimentation. Volailles, lapins, etc.…

Le Québec semble avoir la réputation d’être la province où les animaux de compagnie sont les plus négligés. Les centres de réhabilitation débordent d’animaux jetés à la rue, qu’il faut trop souvent euthanasier. La ville pourra contrer ce problème, en mettant sur pied des campagnes de stérilisation à très bas prix, de vaccination  (gratuits dans des cas spécifiques, là où par exemple l’animal de compagnie sert à des gens défavorisés, et remplit un rôle d’accompagnement critique) et un meilleur encadrement des animaux qui devront être identifiés avec leurs propriétaires. Il y a beaucoup à faire, et les technologies avant-gardistes existent dans ce domaine (tatouage des animaux, puces électroniques, marquage à l’oreille par exemple comme le bétail, colliers et licences, etc.)

Avec des amendes sévères pour ceux qui abandonnent leurs animaux et les maltraitent. Dans ce domaine, en plus de la S.P.C.A. qu’il faudra doter de locaux adéquats avec services de vétérinaire, la ville développera en partenariat avec des O.S.B.L., des techniques de contrôle d'animaux de compagnie. 
Dans tous ces domaines il faudra faire appel à la bonne volonté populaire, établir des tableaux d’honneur pour les arrondissements qui afficheront des résultats significatifs, encourager les levées de fonds publics et privés, pour les O.S.B.L. qui voudront se charger de ces tâches, et les encadrer pour éviter les magouilles, les dérapages criminels, et la maltraitance.

Les popotes roulantes.
Outre le fait, que la bouffe roulante doit être moins chère et de bonne qualité tout en étant très saine, cette façon d'aborder la nourriture favorise le rapprochement entre les citoyens, et améliore l'atmosphère de convivialité de la ville. C'est beaucoup plus important que la bouffe elle-même.

Longtemps la ville s’est opposée et s’oppose encore aux initiatives de popotes roulantes, comme il en existe par exemple dans la ville de Portland en Oregon, qui semble être un chef de file dans ce domaine. Un récent documentaire faisait état de l’atmosphère particulièrement empathique qui surgit de ces initiatives pour combattre la malbouffe, et faciliter les contacts humains.
Ce sont là des avenues prometteuses. Du moment que les services d’inspections sont efficaces, les moins bureaucratisés possible. 
Il y a là de larges espaces d’initiatives, susceptibles de créer de jolis emplois, et de combattre la morosité, source de détresse et de repli sur soi. Permettre certes les initiatives, mais responsabiliser les petits entrepreneurs aux nécessités de recycler tous les déchets en triant sur place tout ce qui doit l'être.

Ce dossier est particulièrement chargé de potentialités régénératrices de l’atmosphère de la ville. Il faudra regarder tout cela au mérite, éviter de généraliser les effets négatifs des dérapages, entretenir une table permanente de concertation, et veiller à ce que ces activités ne tombent sous la coupe de milieux criminels. Comme cela fut le cas avec les cantines mobiles qui servaient et qui servent encore une cuisine médiocre, et qui ont été souvent l’objet de guerres de secteurs, de violences. Tout comme le remorquage.

En Europe cette organisation de la bouffe qui se déplace au fil des événements est très répandue. On voit apparaître dans les quartiers à l’heure des repas ou des événements culturels, de petits restaurants roulants d’alimentation rapide, qui offrent des plats variés toujours frais et fort courus, à un prix défiant toute concurrence.
La raison en est qu’il n’y a pas de service aux tables, pas de couverts à laver, pas de personnel pour entretenir un restaurant. Je doute fort que de telles initiatives nuisent à la restauration conventionnelle. Particulièrement en hiver où il se fera un ralentissement de ce genre de bouffe. Mais en favorisant les projets pilotes sur tout le territoire, on arrivera à dégager rapidement les initiatives valables, des aventures sans lendemains. De plus, de telles initiatives forceront les restaurateurs conventionnels à des mises à jour qui leur seront avantageuses.

Les bâtiments laissés pour compte. 
La réhabilitation de bâtiments laissés à l’abandon, ou entretenus à grands frais sans qu’ils soient utilisés. J’en ai deux à l’esprit pour l’exemple.

L’ancien hôpital Chinois dans Villeray, et l’incinérateur municipal de la Rue des Carrières. Combien y-a-t-il à Montréal de ces structures qui pourrissent dans l’inutilité, alors qu’il y a des milliers de sans-abris à Montréal? Beaucoup de ces endroits peuvent servir de lieux de passage pour des tas de malheureux, et d’autres peuvent être utilisés par des organismes qui en ont besoin pour toute sorte de projets communautaires, ou des entreprises nouvelles créatrices d’emplois.
La ville veillera à réhabiliter ces bâtiments, de préférence en partenariats, et ce dans les plus brefs délais, au mérite des suggestions.

Ne pas réinventer la roue. 
D’autant plus qu’il doit déjà y avoir des études qui ont été faites au sujet de ces endroits délaissés. Il est inutile de refaire encore une fois des études qui dorment sur des tablettes. Il faut les mettre à jour et les compléter.

Combattre la pauvreté sur son territoire.
Il est parfaitement déplorable qu’il y ait au XXIe Siècle dans notre ville un seul enfant, un seul vieillard, qui ne mange pas à sa faim. La persistance des soupes populaires et leur foisonnement depuis une décennie, est un symptôme de cette honte nationale qu’est cette pauvreté persistante.

Ces entreprises charitables remplissent un rôle exemplaire, il faut les encourager dans leur œuvre de bienfaisance. Mais il ne faut pas que ces entreprises de charité deviennent au fil des ans une sorte de cataplasme sur une jambe de bois. Le mal doit être soigné à la source.

Le logement décent, priorité incontournable. 
De meilleurs logements à des prix décents adaptés aux revenus les plus bas. Des magasins d’alimentation communautaire, où les énergies collectives et locales sont mises à contribution. La collecte des surplus de tous les magasins d’alimentation, et la distribution des denrées périssables et non périssables, avec un réseau modernisé, informatisé, efficace. Sans que les usagers ne soient contraints à des enregistrements qui les stigmatisent.
C’est très bien de faire une guignolée au temps des fêtes, et sans doute faudra-t-il garder cette pratique qui ajoutera au bien-être du temps des fêtes, mais ce genre de collecte ne règle rien. C’est à l’année qu’il faut prévenir et soigner ce mal qu’est la pauvreté. On s’étonne de devoir année après année, répéter ces mêmes antiennes, sans que jamais ne recule cette pauvreté endémique.
Dans ce domaine je serais hautement favorable à l’enregistrement sur le territoire de Montréal de tous les baux de logements, afin de prévenir la gentrification de quartiers entiers, et voir ainsi disparaître au profit de propriétaires cupides, des logements décents, capables d’assurer le bien-être de leurs occupants à des prix abordables. Quitte à faire en sorte que les maisons à logements bénéficient d’un traitement fiscal approprié à leurs situations respectives. 
Bien entendu dans cette optique, la ville se doit de donner l’exemple, et être en mesure d’offrir par le biais de ses offices d’habitations, des logements peu couteux, accessibles aux grosses familles, et aux couples avec enfants, ayants des revenus modestes. Il faut donc impérativement construire en grand nombre ces logements, et les entretenir dans les meilleures conditions. Il va de soi que les célibataires eux aussi ont besoin de logements décents et peu couteux.

Il faudra aussi donner des outils efficaces aux offices déjà existants, qui ont pour tâche de combattre l’insalubrité et l’insécurité de bâtiments, loués sans souci du bien être des occupants. La pose et l’entretien d’alarmes d’incendies avec inspection obligatoire, devra être la norme sur tout le territoire.

Écoles. 
Celles-ci doivent être l’objet d’attentions particulières. Les petits déjeuners sont un exemple à suivre et à encourager. Des élèves bien nourris sont plus attentifs et partant, mieux disposés pour performer. Il faut qu’il y ait dans chaque quartier des comités de parents et de bénévoles, qui se chargent de l’encadrement de ces activités.  En amont, afin de repérer les familles qui sont déficientes sur le plan de l’alimentation, et en aval là où il faut nourrir les enfants qui souffrent de carences alimentaires.

Ces comités sont plus efficaces que les lourdes structures fonctionnarisées, et pas mal moins couteux. Il faut multiplier les campagnes d’information, et réglementer la vente des produits d’alimentation qui sont source d’obésité et de diabète. Sans états d’âmes particuliers face aux commerçants qui abusent de leur pouvoir de vendre n’importe quoi, sans souci des conséquences. S’il faut taxer la malbouffe comme on taxe le tabac et l’alcool, alors soit! Principale aberration à corriger, la vente dans les écoles, tant au primaire qu’au secondaire, dans les C.E.G.E.P. et les universités, de produits distribués automatiquement, et qui nuisent à la santé. Campagnes d'éducation bien évidemment.

Armes à feu. 
Le gouvernement fédéral ayant abdiqué ses responsabilités dans le domaine du contrôle des armes à feu, je verrais d’un très bon œil que sur le territoire de la ville, toutes les armes à feu sans distinction de calibre, soient répertoriées et dument enregistrées. Il faudra aussi interdire par des règlements sévères la possession d’armes d’assaut et autres objets de morts. Et contrôler la vente des munitions.

Les grands événements. 
Montréal est la ville de tous les festivals et c’est tant mieux. Les festivals ajoutent à l’ambiance culturelle. Ils font la réputation de Montréal. 
Affluence touristique, occupation des hôtels, dépenses prestigieuses dans les grands magasins, d’accord!

Choix politiques. 
Mais est-ce le rôle d’une administration civique que de se changer en promoteur d’événements touristiques si payants soient-ils? On ne comptabilise pas toujours au mérite les frais afférents de ces événements. Comme l’encadrement policier aux fins de sécurité, qui prive la ville de ses policiers ailleurs.
Ce n’est qu’un exemple. Il faut aussi mobiliser une armée de cols bleus, afin d’entretenir ces lieux particuliers d’événements, qui exigent une intervention permanente de très haute qualité, laquelle doit couter très cher à la ville.
Tant mieux si la ville fait ses frais et dégage des profits. Mais est-ce là l’application du  principe du bien commun qui doit s'appliquer au plus grand nombre? 
Plutôt qu’à une clientèle passagère comme l’est le tourisme, et qui n’est là que le temps d’une manifestation? Il faudra réexaminer tout cela au mérite. Je soupçonne qu’il y a là un ménage à faire. Je parle ici d’améliorations, pas de confrontations avec les promoteurs.

De toute évidence lorsque l’on scrute les politiques de la ville, on se rend compte que les événements festifs jouissent d’un traitement de faveur, là où l‘itinérance, le problème de la prostitution et de sa gestion, la pauvreté, la salubrité des logements, l’entretien des chaussées avec leurs perpétuels nids de poule, les égouts qui éclatent à tous propos, les aqueducs qui fuient. Bref ces dossiers-là moins prestigieux mais beaucoup plus importants, souffrent d'attentes constamment reportées. Question de priorités quoi!

Clément Sauriol
Montréal