lundi 4 novembre 2013

Site officiel de Clément Sauriol, candidat Indépendant aux élections de Montréal, le 3 novembre 2013


Le possible a été fait, cela n'a évidemment pas fonctionné.
Fin de parcours annoncé.

Nous pouvons maintenant retourner à nos affaires quotidiennes. On retiendra de cette élection que 55% des électeurs de Montréal ne se sont pas déplacés pour voter. Et ce malgré les exhortations des gouvernements, tant celui de Québec que celui de Montréal, qui ont investi des millions pour démontrer aux gens l'importance d'aller voter. 
Rien n'y fait, le bon peuple ne se déplace pas pour une élection municipale. Doit-on interpréter cet absentéisme comme une protestation envers une classe politique discréditée, qui ainsi se voit stigmatisée d'un lourd déficit de légitimité? 

C'était la même chose aux précédentes élections, alors qu'Union Montréal, déjà empêtré dans les scandales est tout de même parvenu à se faire réélire et avec lui (le Parti Union Montréal) tant de petites crapules qu'on connaissait pourtant. Maintenant, au-delà de l'indignation de pacotille des citoyens qui ont chialé jusqu'à plus soif, mais n'ont rien fait pour changer les choses, nous reprenons la politique conventionnelle des partis magouilleurs, des politiciens retors, infantilisants,  et ma foi c'est ce que les gens veulent. 
''Vox Populi, vox populi''. La voix du peuple c'est la voix du peuple. Surtout quand elle ne dit rien.

Les médias (tous) ont perverti la démocratie. Et on s'interroge sur ce qui a pu pousser toute la classe journalistique, à faire élire un Denis Coderre à la mairie de Montréal? Pourquoi était-ce si nécessaire, et nécessaire à qui?

Étaient-ils tous aveugles au point de ne voir que ces quatre partis, dont ils n'ont cessé tout au long des deux dernières années, à nous exposer les travers, et les quelques contenus douteux de leurs programmes souvent squelettiques? 
Plus souvent inexistants ou complètement délirants? 
Aussi pourquoi avoir voulu à force de visibilité, donner tant et tant de crédibilité à Denis Coderre, toujours présenté comme le meneur incontestable, qu'il soit élu coûte que coûte? On ne le sait pas. 
À moins qu'ils n'aient tous reçus  des instructions sévères d'instances occultes, qui les ont mis en demeure de ne pas déroger à la ligne éditoriale prescrite? C'est possible. 
Quoi qu'il en soit ce qui devait arriver est arrivé, et nous sommes pris avec pour quelques années. Il reste à espérer contre tout pronostic, que ce politicien carriériste avant tout, pourra quand même faire quelque chose pour Montréal qui en a bien besoin. 
On ne peut pas toujours tabler sur le pire en espérant le meilleur. Donnons sa chance à ce coureur, si tant est, étant donnée sa prestance, qu'on puisse lui accoler une telle fonction athlétique.
Tout dépit mis à part, et j'en admet un certain degré ce qui est tout à fait naturel, tous sans exception, vont rapidement déchanter soyez-en certains. J'espère ici me tromper. Cependant le passé de cet homme qui sent le souffre, est garant de son avenir.  Et du nôtre! On n'y coupera  pas: '' Qui a bu, boira!''.

On doit cependant penser, espérer, souhaiter qu'avec l'étalage au grand jour des magouilles qui ont entaché la réputation de Montréal, et discrédité sa classe politique, que les dirigeants actuels vont comme on dit se garder une petite gène, et se sachant surveillés de près, vont réfréner pendant quelque temps leurs envies de fourrer encore une fois leurs doigts crochus dans la caisse. 
Cependant, ne vous faites pas d'illusions. Sans une surveillance de tous les instants, les mauvaises manières reviendront au galop comme le naturel que l'on chasse. À la première baisse de vigilance les magouilleurs reviendront en force, et ce ne sont pas quelques sparages autour de stratégies  antidérapantes, qui empêcheront les voleurs de revenir encore une fois puiser dans vos avoirs.  Les enjeux sont bien trop grands pour que ces messieurs-dames affamés de biens mal acquis, renoncent à un tel pactole. La guerre aux fraudeurs est une affaire interminable. C'est un combat permanent. 
L'idéal dans un monde imparfait est de maintenir ces détournements dans un pourcentage toujours inacceptable bien sur, mais inévitable compte tenu de la nature humaine. Des quelques 30 % de détournements dont nous avons été les victimes depuis plus de 20 ans, si on arrivait à en diminuer la fréquence jusqu'à 1% ce serait déjà fameux. Je table plutôt sur des détournements probables d'au moins 10%. Les rusés coquins qui rodent autour de l'Hôtel de Ville de Montréal ont plus d'un tour dans leur sac. Je suis pessimiste me  direz-vous, parce que se faire voler 10% du budget de la ville c'est déjà envisager des pertes de 500 millions par année, mais tout ce que je peux vous dire ici est que j'espère me tromper. Des fois qu'une vague formidable d'intégrité déferlerait sur notre ville. Pourquoi pas après tout? 
Mais bon hein...!

Un maigre 45% de participation citoyenne. 
Cette indifférence généralisée aura de lourdes conséquences.
Le Gouvernement  du Québec, à force de publicités songées, a fait son possible afin d'inciter les gens à aller voter... en vain. 
Le score est semblable à celui  d'il y a 4 ans. C'est désespérant et c'est aussi une grande leçon. 
Les gens détestent cette démocratie artificielle, ce miroir aux alouettes. Ils savent qu'ils n'ont rien à faire dans ces rendez-vous électoraux, où tout est décidé dans des lieux secrets, que tout le monde devine, mais qu'on ne peut pas nommer, tant les fausseurs de démocratie sont bien organisés. 
Il y a aussi ce sentiment d'impuissance qui accompagne le geste de voter. Chacun, pris individuellement, se rend compte qu'une seule voix, la sienne, est dérisoire face à l'énorme machine qui est celle du pouvoir. Les gens ont probablement le sentiment que quelque part dans le processus électoral, les choses sont ainsi faites que leur vote n'aura pas de poids, ne comptera pas, que tout est truqué, qu'il s'agit d'abord et avant tout d'une affaire d'organisation partisane, et que le citoyen votant, qui n'est affilié à aucun parti, ne sera pas pris en compte. 
Et les gens, qu'ils pensent cela ou simplement le suppose, se désaffilient massivement d'un processus qui ne les concerne pas. Du moins au premier degré, qui est précisément celui du vote. Parce qu'au deuxième degré, qui est celui du pouvoir, du pouvoir de taxation, alors là oui, ils vont le sentir passer.

Entre aussi en ligne de compte dans cette abstention massive, cette autre réalité qui fait que la majorité des gens ne comprennent absolument pas le processus électoral, qu'ils s'en fichent, parce que tout simplement ça ne les intéresse pas. N'étant pas politisés, il ne se doutent même pas de ce que peut représenter pour leurs propres intérêts, le fait de voter. 
S'ils ''écoutaient'' (donc avec un esprit critique) les nouvelles du Monde Entier, au lieu de les ''entendre'' (passivement) parfois à la radio ou à la télévision, ils prendraient conscience de l’importance majeure du vote populaire, alors que dans tant de pays, on s'entretue pour simplement l'acquérir ce droit si précieux. Mais dans les démocraties occidentales, les citoyens repus, ne se préoccupent plus d'aller participer à la chose publique. Ils s'occupent de jouir de leurs existences de consommateurs, et du moment qu'on ne les embêtent pas avec des choses compliquées ils ne réagissent pas. Ils subissent béatement et s'en trouvent satisfaits. 
Il faut dire cependant à la décharge de l'électeur moyen en Occident, que les partis politiques, qu'ils soient d'une tendance ou d'une autre, se ressemblent tous. Leurs différences tiennent à des façons de faire la politique gestionnaire, et en somme ces partis ne s'adressent pas à l'humain en particulier ou en général, mais visent une clientèle choisie.

Pourtant cette fois-ci l'électorat abstentionniste (55%) a eu tort. Une élection municipale n'a pas l'effet d'une élection provinciale ou fédérale. Mais c'est pourtant là l'élection la plus proche des citoyens, puisqu'elle implique le quotidien de chacun.
Il fallait voter en masse, même pour annuler, et contrer civiquement cette dérive anti-démocratique. Les gens, écrasés par la pression médiatique, n'ont pas eu ce sursaut de participation qui aurait fait toute la différence, comme lors des dernières élections fédérales, où une certaine vague orange a confondu tout le monde, y compris les sondeurs. 
Ceci étant dit, on constate que cette vague orange n'était, du moins pour le Québec où elle s'est produite, qu'une manifestation d'humeur frustrée de la part des électeurs. Depuis cette élection, où là aussi l’abstentionnisme a établit des records, le N.P.D. n'a rien fait de significatif, et n'a rien proposé aux québécois qui lui ont pourtant donné l'opposition officielle. 
Depuis plus d'un an cette opposition s'est acharnée à déconsidérer le gouvernement conservateur de Stephen Harper autour de questions éthiques empoisonnées, sur une thématique insignifiante à l'échelle des finances publiques, de l'ordre de quelques centaines de milliers de $ de dépenses sottes de la part de sénateurs paresseux et bêtifiants. 
Pendant ce temps-là le reste du budget du gouvernement fédéral est resté dans l'ombre, et ses dépenses à coups de dizaines de milliards ont été occulté par cette dérive idiote au sujet des frasques de quelques sénateurs véreux.

Il faut maintenant tourner cette page, et tâcher de faire notre possible. Le quotidien nous attend. Cette aventure est terminée. Peut-être y reviendrons-nous une autre fois. Pour le moment, c'est fini!

Au revoir!

Clément Sauriol


dimanche 3 novembre 2013

vendredi 1 novembre 2013

Il y a un peu de visibilité médiatique. Presque pas mais un peu.

L'émission de mercredi soir sur Matv s'est ma foi très bien déroulée. Elle aura duré quelques 20 minutes, ce qui est une performance de la part de Matv, dans le désert aride de visibilité que nous ont offert (en fait ils ne nous ont absolument rien offert) les médias, tant écrits que télévisuels ou électroniques. Et ce depuis plus d'un an qu'il n'en ont que pour ''On sait qui''.

Suite à cette émission que je mets en ligne, ici même sur ce blogue, il me semble qu'elle plaira aux internautes, d'autant plus qu'on la rediffuse plus de 6 fois, ce qui est très bien.
Voici donc ce lien précieux:
http://matv.ca/montreal/mes-emissions/mise-a-jour-montreal/videos

Allez. votez quand même, sait-on jamais ?

Et puis tiens je vais vous faire une autre suggestion, que vous examinerez au mérite.
Vous pensez qu'il y a tellement de candidats, de candidates, que dans ce fouillis vous n'arrivez pas à vous faire une idée, quant à ce vote qui vous appartient?

Et bien allez voter et annulez tous vos bulletins en votant pour tout le monde. Vous allez voir que s'il y en a des milliers qui font ça, que ça va compter dans la valeur future de ce vote. Que pourront dire les élus lorsqu'ils se vanteront d'avoir eu une quelconque majorité, si dans l'ensemble, le vote de protestation fait de tous ces bulletins annulés, est plus élevé que tous les autres?

Ils devront se taire au lieu de se vanter, et sauront qu'ils sont sous haute surveillance, devant une population qui vote, même si c'est pour désapprouver.

Ou bien votez pour moi.

Vous n'avez rien à perdre et tout à gagner. Je ne promets rien d'autre que de faire mon possible, et mon possible vaut toutes les promesses de tous ces partis politiques, rompus aux expédients, aux raccourcis, aux miroitements de promesses qu'ils ne tiendront pas.

Un miracle???
Je ne suis pas croyant!
C'est à vous les citoyens de décider, et je compterai sur vous tous pour me donner un coup de main.

Clément Sauriol

mercredi 30 octobre 2013

Élections à Montréal: la parole aux indépendants



Une rare émission de télévision à Matv : Canal 09, ou 609 HD.

C’est ce soir à 20 heures mercredi le 30 octobre que j’aurai quelques minutes en compagnie d’autres candidats indépendants. On nous donne l’occasion, quelque peu tardive malheureusement, d’exposer certains aspects de nos programmes respectifs, et faire connaître nos personnes.

Vous êtes donc invités à suivre ce débat qui durera une heure m’a-t-on dit. C’est l’animatrice Karima Brikh qui nous reçoit.
http://matv.ca/montreal/mes-emissions/mise-a-jour-montreal/videos


Rediffusions multiples.

L’émission a ceci de particulier qu’elle sera ensuite rediffusée  jeudi le 31 octobre, à 8 heures du matin et à 14 heures la même journée.

Puis encore vendredi le 1er novembre, à midi et à 19 heures.

Ainsi que le dimanche jour du vote, à 8 heures du matin et aussi à 17 heures.


Ça pourrait servir. On vous y attend.

Clément Sauriol

Candidat indépendant à la mairie de Montréal le 3 nov 2013

mardi 29 octobre 2013

Élections Montréal: de choses et d'autres!



De choses et d’autres :

J’ai eu un début de semaine bien rempli.
Plusieurs rencontres avec des gens polis, intéressés, ouverts, qui se sont donnés la peine de lire le programme que je propose aux montréalais (es) depuis plus de six mois maintenant.
Il faut dire que je l’ai élaboré à partir de rencontres qui remontent à plus de 2 ans, alors que je ne savais pas encore si j’allais me lancer dans cette campagne électorale.
Mon entourage a tellement insisté que je me suis laissé convaincre. Comme je l’ai expliqué au Journal de Montréal, j’ai voulu investir le $1,000.00 permis par la loi sur les élections, dans une campagne de sensibilisation citoyenne. 

Bien évidemment face aux grosses machines des partis politiques (exception faite de celle de Mélanie Joly qui demeure assez modeste compte tenu du succès qu’elle obtient), je ne pense pas remporter cette élection, question de lucidité.
On a assez glosé sur la proximité regrettable des grands médias autour des candidats les plus controversés, depuis maintenant plus d’une décennie. Ce qui est encore plus navrant, est de constater que l’électeur moyen va être encore une fois berné par ces accointances redoutables, et suspectes démocratiquement.
Je ne sais pas dans quelle mesure nos journalistes les plus en vue, sont conscients du dommage qu’ils font à cette démocratie, et de la piètre opinion d’eux qu’ils véhiculent ainsi? Ce qui est tout de même curieux, qu’à part quelques individus plus éclairés mais rarissimes, il n’y en ait pas plus qui aient songé à donner de la visibilité aux indépendants. Et de surcroit se faire une réputation enviable de démocrate éclairé.

Au hockey, lors des repêchages on offre les meilleurs joueurs d’abord aux équipes les moins performantes, histoire d’équilibrer le jeu général. En effet si seulement les quelques quatre ou cinq premiers clubs étaient toujours favorisés, c’en serait fait de l’intérêt pour le hockey en très peu de temps.

Les gens se diraient que c’est toujours les mêmes qui gagnent, et se désintéresseraient du sport. Ceux qui veillent au bon fonctionnement de leur sport favori, ont décidément plus de jugeote que nos pauvres journalistes, quand il s’agit d’élections. Pourtant la politique, si discréditée soit-elle (et pour cause) est elle aussi un très grand sport, aux conséquences autrement plus significatives.
J’ai eu maille à partir avec une radio médiocre, qui m’a piégé dans une entrevue immonde, alors que je m’étais offert d’y participer dans un but pédagogique. En fait de pédagogie je suis tombé sur un animateur insignifiant, qui m’a demandé si j’étais parent avec les Sauriol magouilleurs de la société Dessau (pour Desjardins-Sauriol).
Bien sur que non! 
Et encore, si c’eut été le cas, en quoi cela aurait-il eu la moindre signification quant à mon engagement politique à Montréal? On imagine mal qu’à partir d’un nom de famille, on puisse faire des amalgames aussi indigents. Et ma foi, tellement bêtes, que je lui ai fermé la ligne au nez. 
Vraiment trop bas pour moi.

Est-ce que tous les Tremblay du Lac Saint Jean sont apparentés intellectuellement avec le quelconque Tremblay qui voulait empêcher sa blonde de se faire avorter il y a quelques années? Céty assez bête comme approche. J’en suis resté estomaqué. Je devais accorder à cet individu, 6 minutes d’entrevue. Je lui en ai donné 45 secondes, et c’est 44 de trop. Il n’y a pas grand mal, le pauvre bougre est pris avec lui-même pour le restant de ses jours. Il l’a son enfer.

D’autres me disent presque avec hargne, que mon programme, qui voudrait que Montréal soit la première ville française des 2 Amériques, et qu’on y respecte le piéton, ne pourrait jamais me faire élire.
Je n’en suis pas sur du tout. Je ne serai probablement pas élu, mais ce n’est pas à cause de mon programme qui lui a le mérite d’exister. D’autant plus que comme j’ai pu le constater, presque tous les autres candidats ne se sont pas gênés pour en plagier des éléments.

Ce qui est assez flatteur, soit dit en passant. À moins évidemment que nous soyons tous de si grands esprits, que nous nous sommes tous rencontrés intellectuellement autour des mêmes solutions aux mêmes problèmes. Permettez-moi d’en douter.

Non, si je ne suis pas élu, c’est surtout parce que les médias n’ont pas fait consciencieusement leur travail, qui était d’informer la population qu’il y avait 8 candidats indépendants, à coté des 4 porteurs des bannières des vieux partis politiques de Montréal. Comme on dit, les jeux sont faits, et mal faits.

On en reparlera dans un an.
Il reste 5 jours avant la fin du scrutin. Dormez en paix, Radio Canada,  Vidéotron, et Québécor veillent sur vous.

Clément Sauriol

dimanche 27 octobre 2013

Un peu plus de visibilité pour l'indépendant que je suis.

Au poste radio 98,5 FM, l'équipe de l'animateur Benoit Dutrisac invite quelques indépendants dont moi, lundi après midi vers une heure. 
http://www.985fm.ca/audioplayer.php?mp3=196653

Je vais y débattre avec les autres candidats, de quelques éléments de nos programmes respectifs. 
Une bonne occasion pour les incertains et autres indécis, soucieux de participer, et anxieux d'aller voter, de se faire une idée autre que celle qui relève des images des quatre candidats de partis que l'on voit partout. 
Ne manquez pas cela. 
On essaiera de faire de notre mieux.

Clément Sauriol
Candidat Indépendant à la mairie de Montréal le 3 nov 2013.

Note importante
N'oubliez pas qu'aujourd'hui est jour de vote par anticipation. Évitez les foules du 3 nov, et allez voter maintenant.Ça commence à midi ! Jusqu'à 20 heures!

vendredi 25 octobre 2013

Des nouvelles de la communauté reddit.

Avis aux intéressés.
Il y aura aujourd'hui samedi le 26 octobre à 13 heures, un débat ouvert sur le site de la communauté reddit.com/r/iama, sur le sujet brulant de l'heure, c'est à dire les élections à Montréal le 3 nov prochain.
Venez tous y participer, vous êtes les bienvenus.
reddit.com/r/Montreal

C'est un lieu d'échange sur tout et sur rien. On pose des questions en direct à l'intéressé, soit l'invité, et celui-ci vous répond (ou non si les questions sont sottes). Cette conversation sous forme de dialogues se répand ensuite dans la communauté reddit qui ainsi peut s'informer sur un sujet plus ou moins actuel.

Dans ce cas-ci ce seront les Élections Municipales à Montréal  le 3 novembre prochain, qui seront le sujet du jour.

Clément Sauriol 
Candidat indépendant à la mairie de Montréal le 3 nov 2013.

dimanche 20 octobre 2013

L'Itinéraire: une revue engagée.

Montréal le 20 octobre 2013

Dans le numéro de cette semaine, il y a quelques pages consacrées aux candidats à la mairie, dont moi, à qui on a fait l'aumône d'un encart, où j'exprime en six ou sept lignes, mon point de vue sur la problématique de la pauvreté à Montréal. 
Par ailleurs les autres candidats sont traités pareils. 
Un petit résumé sur quelques lignes, à coté des photos des candidats.
Sur la page suivante, il y a un article qui déplore que tous les candidats n'aient en somme pas grand chose à dire sur le problème de la pauvreté. 
Bref nous sommes tous mis dans le bain mousseux des bonnes intentions, enrobées dans des paroles insignifiantes.

Le problème, parce qu'il y en a un, c'est que pour ce qui est de la pauvreté et des façons de combattre la misère à Montréal, j'ai bien dû, sur tous les sites que j'utilise, en mettre des pages et des pages entières. 
Il se trouve que la personne à l'Itinéraire qui a fait les articles, n'a très certainement rien lu de ce que j'ai écris, pas plus qu'elle n'a dû lire ce que les autres avaient à dire sur le sujet.

 Moi je les ai tous lus, et en y regardant de plus près, je remarque qu'il y a en effet une sorte de consensus entre tous les candidats, pour dire qu'il faut faire plus. 

Sauf que je suis un des rares à expliquer en long en large et en travers, ce qu'il faut faire. J'y mets plein de détails. 
Dans ces articles encadrés de l'Itinéraire, ce qu'on y lit n'est pas l'expression de la volonté des candidats, dont moi, mais l'absence de recul de la journaliste qui a fait ces encadrés, sans se donner la peine de lire les programmes des candidats. 
Elle a tout réduit en six lignes plus ou moins pareilles pour tous les candidats, et elle se désole de constater que nous n'ayons rien à dire. Ce n'est pas nous les candidats qui n'avons rien à dire, c'est la journaliste qui n'a rien à communiquer, et n'a rien à écrire, parce qu'elle ne lit pas.

C'est pauvre tout ça!

Clément Sauriol

vendredi 18 octobre 2013

Il reste 16 jours avant les élections à Montréal, le 3 novembre prochain!





Il reste quoi…16 jours avant l’élection pour la mairie de Montréal.
Hey!...Les belles grandes affiches! 



Soucieux de me faire élire, j’ai parcouru la ville aujourd’hui, afin d’y poser mes 12 affiches électorales. J’en ai mis une au Patro Le Prevost sur un kiosque de vente de sapins de Noël, dans l’enclos dit: du ‘’Jeu de Fers’’ sur Christophe-Colomb.Un peu plus haut que Jean-Talon, pas loin de la rue Everett.

Puis j’en ai posé une Place Gérald Godin, face à l’entrée du Métro, au Métro Mont Royal.

On en trouve une également au coin de Papineau et Mont Royal.

On en retrouve une autre dans Le Village au coin de Sainte Catherine et Panet.

Puis une autre au Carré Saint Louis par-dessus celle de Mélanie.



La prochaine se trouve juste en face du Café Dépôt Saint Denis et Maisonneuve, en face de l’entrée de l’UQAM, coin opposé. Là où est l’O.N.F. en fait.

La suivante se trouve dans Notre Dame de Grâce, sur la rue Sherbrooke ouest, entre les rues Wilson et Melrose.

Après quoi il faut en trouver une autre, juste en face du restaurant Di Lallo au coin d’Allard et Hurteau à Ville Émard.


On continue vers la rue Verdun, dans Verdun, entre la 3e et 4e avenue. Il y en a deux là, mises dos à dos.



J’en poserai deux autres au Marché Jean Talon et ce sera tout. Des affiches il y en a suffisamment comme cela.



Suivez-moi aussi sur Tweeter et Facebook, où je place des capsules qui vont vous intéresser. C’est sur le blogue ici que se trouve le programme le plus élaboré, mais j’en donne des extraits sur les médias sociaux.
***

Bien évidemment si on veut que les choses changent, il faudra bien aller voter.

Il y a un million cent mille personnes d’inscrites, et il n’est plus possible de s’inscrire depuis jeudi le 17 octobre à 20 heures. Les listes sont maintenant fermées. Je vous signale aussi que vous ne pouvez pas vous inscrire le jour du vote au bureau de vote.

Si vous n’êtes pas inscrit, c’est trop tard!
***

Il vous reste toutefois la possibilité d’encourager votre entourage à aller voter. Faites cela, ça compensera. Et puis vote ou pas, la ville demeure votre affaire.

Les sondages donnent le même comme gagnant, mais les sondages ne votent pas. Ce sont les citoyens qui votent. 


Pour ma part il me faut quelque chose comme 60,000 votes et plus, pour emporter pour vous cette mairie, avec laquelle si vous le voulez, nous ferons ensuite de grandes choses.

Si ça ne vous intéresse pas, ce sont les mêmes partis, les mêmes politiciens de la vieille garde, qui s’occuperont de la ville, et voguera la galère.



Mais que vous vous en occupiez ou non, c’est vous et vous seuls qui aller payer la facture… hé oui… c’est comme ça!



Bonne nuit les petits!



Clément Sauriol

Candidat Indépendant à la mairie de Montréal le 3 novembre qui s’en vient.

dimanche 13 octobre 2013

À qui se fier ?

 Les Élection municipales à Montréal le 3 novembre prochain!
Je ne vous en dit pas plus. Je vous donne le lien.
Ne manquez pas ça il y va de votre portefeuille, de votre compte en banque, de vos économies et de celles de vos enfants pour les prochain 30 ans.

http://julienmarechaldit.blogspot.ca/2013/10/a-qui-se-fier-les-elections-du-3.html

Clément Sauriol
Candidat Indépendant à la mairie de Montréal le 3 nov prochain.

samedi 12 octobre 2013

Le Mégaphone: La Parole aux Citoyens

C'était hier soir vendredi le 11 octobre, que les candidats à la mairie de Montréal, prenaient la parole en plein air sur la Place des Festivals, au coin de Jeanne Mance et l'avenue du Président Kennedy.

Le sort m'ayant été favorable, j'ai été choisi le premier pour ouvrir le bal. J'avais préparé un texte minuté, mais les organisateurs voulaient que les orateurs s'adressent à l'auditoire (à peu près 200 personnes) d'une parole spontanée. Le tout relayé sur le web.

Mais bon je pouvais tout de même lire mon texte. Sauf que (j'en ris encore) je devais tenir le microphone d'une main et en actionner le bouton d'émission tout en tenant mes feuilles, debout, sans lutrin. J'avais 7 minutes.

Une sorte d'acrobatie qui faisait que j'avais de la difficulté à maitriser mes feuillets. Quoi qu'il en soit, j'ai réussi à placer mon laïus en totalité, sauf la dernière phrase. 
Expérience éprouvante, mais formatrice et très amusante. Notre ami Michel Désautels, égal à lui-même, a fait un excellent travail de présentation, et ma foi la plupart des orateurs s'en sont bien tirés. Pas mal moins bien que moi évidemment, mais ils ont fait leur possible (rires). On a hué Denis Coderre soit dit en passant. Chose qu'il a pris avec bonhommie.

Je vais vous donner ici l'intégral de cet aperçu, sur le thème proposé de ce qu'était la vison des candidats, au sujet de Montréal pour dans 10 ans. 

''Que sera devenue Montréal sous votre gouverne dans 10 ans ?''

Il fallait y mettre du rêve, beaucoup de réalisme, et aussi pas mal d'humour. Le seul qui n'avait vraiment aucun humour, et qui n'a absolument pas respecté le thème, était le candidat communiste. En somme conforme à sa religion.

Voilà donc  ma prestation oratoire:

 Bonsoir tout le Monde !


Vous donner une vision de ce pourrait être  Montréal, dans 10 ans.

Il me faudrait  songer à être élu 3 fois pour arriver à planifier une action qui portera sur 10 ans. Mais bon, mettons qu’au cours d’un mandat, j’arrive à initier des changements qui amélioreront les choses.

Il faudra se résigner dans la première année, à ce qu’il n’y ait pas de changements physiques spectaculaires. Nous avons un grand ménage à faire, dans le seul domaine de l’assainissement de nos finances.
Ce ne sont pas des dossiers qui vont vous mettre la joie dans l’âme. Ce sera plutôt dans le registre des nécessités qui s’imposent, dans le silence constructif et patient.
Sauf qu’au fil des jours, les citoyens vont mieux respirer.
Essayez de vous représenter votre ville dans quelques années, avec des quartiers revampés. Des rues agréables bien lisses, où la circulation y sera de moitié moins dense. Où le partage se fera entre voitures cyclistes et piétons, séparés les uns des autres par un marquage sur le pavé.
 Rien qui coûte une fortune en aménagements. Alors que la population elle, aura augmenté dans 10 ans, mettons pour rester réaliste, de 200,000 personnes.
Essayez de vous représenter votre ville avec son caractère Français, celui de la première grande ville Française des 2 Amériques. Et que ce fait-là soit affirmé, comme une caractéristique formidable.
Je sais qu’il y a des esprits chagrins qui voudraient que Montréal soit une ville bilingue. Sauf que Montréal n’est pas, et ne doit pas être une ville bilingue.
Un Montréal bilingue c’est une ville qui devient anglaise en 10 ans, et où le fait français y est folklorisé.
Il ne faut donc pas écouter les  protestations  des grincheux qui sont toujours les mêmes.
Et calmement, en peuple sur de lui, affirmer  dans ses habits et sa culture,  que Montréal est au Québec, et que le Québec c’est Français, fin de la discussion.
Parmi la presque centaine d’états des 2 Amériques, il n’y a qu’une seule enclave de taille, ayant une nation originale, qui soit d’expression française. Hormis quelques départements français.
Et c’est le Québec.
Comme toutes les grandes villes du Monde,   à Montréal aujourd’hui comme dans 10 ans, les autres langues s’y exprimeront en toute liberté. Du moment que chacun reconnait que le fond sonore commun est, et doit être français…
Parlons maintenant du décor.
C’est bien joli les nouveaux édifices, et ma foi tant qu’à en faire, de préférence de très beaux, il faut se donner la peine de redécorer tous les quartiers de l’ile de Montréal.
De Pointe-aux-Trembles jusqu’à l’Aéroport.
De Sainte Geneviève jusqu’à Hochelaga Maisonneuve.
 De Montréal Nord jusqu’au Vieux Port. 
De donner à l’aide de concours à chaque quartier, un caractère physique qui le distingue  des autres. Cela doit se voir dans son mobilier urbain, l’aménagement de ses avenues, de ses parcs, de ses façades, et des aires de magasinage, de loisirs, de jeux, d’écoles, et ainsi de suite.
On arrive dans un quartier, et on y reconnait comme lorsque l’on arpente un immense paysage, chaque tournant qui nous ménage une surprise, un enchantement.
Cela se fait en décorant. Et il n’est pas nécessaire d’y investir des milliards de fonds publics. La ville fournira une aide certes, un encadrement comme on dit, mais le gros doit venir des citoyens eux-mêmes.  C’est un travail de fourmis patientes, qui doit provenir des citoyens, regroupés en associations, et qui s’entendent entre eux pour se forger une identité locale particulière, dont ils seront à la fois fiers et jaloux.
Ainsi nous aurons la sensation en nous promenant dans nos quartiers, qui sont autant de gros villages typés, de nous déplacer dans un vaste domaine, bordée de belles rues, dotées d’un mobilier  changeant de lieu en lieu.
Avec des parcs aux bosquets multicolores, tout en admirant ici et là des terrasses vertes qui dégoulinent de verdure.
De murs couverts de lierres variés. Ici une construction audacieuse, là une aire de repos où le calme est roi. En Hiver on s’adapte, et l’Art prend le dessus sur la Nature.
Ici et là de petits commerces de proximité, des toits verts, des lieux d’agriculture urbaine avec de petits marchés, qui offrent en saison leurs primeurs aux chalands.
La moitié moins de voitures, dont beaucoup ne pénétreront plus dans certains quartiers, et qui trouveront en périphérie, des stationnements en hauteur et en profondeur, où ils seront à l’abri des intempéries et des déprédations.
Stationnement sans frais directs s’entend.
Il faut donc insister, sans s’attarder aux éclats des revanchards, ennemis de tous les progrès, aux aménagements qui sont les reflets des temps nouveaux. Écologie, recyclage, éclairage sécuritaire la nuit, vie nocturne envoutante, enrichie de tous les apports qui nous viennent du Monde Entier.
La sécurité avant d’être une affaire policière, en est une d’acceptation des autres. De vie courtoise, dominée par le souci constant de s’entre-respecter. Cela se fait en commençant à la petite école, et en continuant l’effort pendant aussi longtemps qu’il le faudra, à l’aide de campagnes de civisme.
Il faut que les élus donnent l’exemple. Je  déplore ici dans cette campagne ces accusations, dénonciations, venant de la part de mes opposants, qui ne craignent pas pour se tailler une place dans l’administration, de tenter par tous les moyens, souvent les plus infantiles, de discréditer leurs adversaires.
Qu’en sera-t-il s’ils accèdent au pouvoir?
Quant à moi je ne vois dans cet aréopage ni adversaires ni concurrents. Je suis ici afin d’offrir mes services aux citoyens, pas pour gagner un concours, ou me trouver une job payante. Dans ma soixantaine la notion de carrière ne m’ayant jamais sollicitée depuis  40 ans, il est impensable que j’y succombe maintenant.
J’aimerais avoir plus de temps afin d’aborder avec vous les problèmes de l’itinérance, des sans-logis, de la solitude dans la détresse. De toute cette pauvreté qui nous déshonore au XXIe Siècle. Que je voudrais voir éradiquée d’année en année comme un banc de neige qui fond et disparait progressivement.
Il faudrait songer à mieux utiliser ces vastes cours d’eau qui nous baignent. Alors des navettes entre la Rive Sud et Montréal, pour désengorger les ponts, avec des liens d’autobus et de voitures électriques en usage libre comme le Bixi vers le Centre Ville.
Des parcs de bicyclettes pour favoriser le déplacement de cette visite qui nous vient chaque matin, et s’en retourne chaque soir comme une marée bienfaisante.
Des berges accessibles, des plages, et quoi d’autre?
Même chose sur la Rivière des Prairies, où je verrais d’un bon œil qu’on y favorise les activités de canotage, de pêche, de promenades, bref de loisirs aquatiques.
On fait quoi, l’hiver ? On sort les patins, les skis, les raquettes. J’ai même songé à glacer l’Estacade pour permettre aux gens de traverser le fleuve en patins. Du moment qu’il y a aux deux bouts, des édicules bien propres, où ils pourront se chausser une fois la traversée faite.
C’est une idée qui ma foi en vaut bien d’autres, et elle couterait bien moins cher qu’un nouveau Pont Champlain. Quant aux effets que cela aurait sur l’humeur des gens et leur santé, je vous demande simplement avant d’en rire, de considérer cela sous l’angle du progrès.
Bien évidemment il faut varier nos patinoires, dont j’en verrais qui s’allongeraient dans les quartiers. Des circuits réfrigérés à cause du réchauffement n’est-ce pas.
Montréal a une vie souterraine qui est une distinction. Il faut l’améliorer, la rendre d’un usage permanent, comme d’encourager des entreprises à travailler la nuit plutôt que le jour, et ainsi d’étaler la mobilité des gens sur toute la journée, plutôt que simplement le jour.
C’est d’autant plus faisable que beaucoup d’entreprises, grâce à l’Internet, travaillent avec une clientèle planétaire, et on le sait, quand la moitié de la planète dort, l’autre veille.
Cela soulagerait d’autant les transports en communs, qui ainsi seraient utilisés jours et nuits. La même machinerie serait utilisée avec moins d’effort, et pendant plus longtemps.
Je n’ai que 7 minutes et je pourrais vous charmer ainsi pendant des heures. Ce sera pour après les élections si vous faites preuve de sagesse et de vision.
Maintenant allez voter et soyez heureux.
Merci de votre attention.
Bonne fin de soirée.

Clément Sauriol.
Applaudissement nourris à droite, au centre et à gauche.

Je salue et je me retire.
Lorsque Michel Desautels m'a demandé ce que je ferais avec la problématique du réchauffement climatique ?
Je lui ai répondu que j'envisageais de recouvrir Montréal d'un dôme. J'ai eu droit encore là à des applaudissements.
Somme toute une excellente soirée sous un ciel serein.