vendredi 2 novembre 2012

Montréal, ville surtaxée et sous gouvernée!


Pour communiquer avec moi:
sauriolclement@gmail.com

La déclaration d'intention qui précède est sujette a l'approbation du Directeur Général des Élections de Montréal dont la décision viendra après le dépôt de ma candidature en septembre 2013.

Abolir l’horrible ‘’taxe de bienvenue’’. 

La taxe de bienvenue porte le nom de son initiateur Jean Bienvenue, autrefois ministre dans le cabinet de Robert Bourassa en 1976, avant la venue du premier gouvernement de René Lévesque, qui l'a fait adopter. 
Son nom est ''Droits de mutation immobilière''. 
Ce qui veut dire que lorsqu'une propriété change de propriétaire, il faut payer cette nouvelle taxe-là. Cela ressemble aux taxes de vente que vous devez payer, lorsque vous achetez une voiture de seconde main. 
À cause de son caractère rétrograde et cynique, le nom de son parrain lui est resté accolé.  
Tiré d'un article paru dans 24 heures, jeudi le 28 mars 2013.

C’est à se demander sur quelle planète vivent les  gens qui accouchent de telles âneries? Une taxe de bienvenue n’est pas autre chose qu’une injure à un nouvel arrivant à qui on a serré la main pour le mettre en confiance, après quoi on la lui flanque à la figure. 

Le voilà mis en confiance n’est-ce pas? Est-ce assez bête ça? Et dire que maintenant partout dans toutes les municipalités du Québec, on fait pareil, au prétexte encore plus idiot que tout le monde le fait.

Décidément quand il s’agit de mal faire, de nuire à la collectivité c’est fou les ressources que les malfaisants arrivent à déployer. Montréal se vide de sa population depuis plus de 30 ans, et tout ce que ces gestionnaires hallucinés ont trouvé pour ne pas perdre trop d’argent du fait de la défection des familles qui s’en vont porter leurs taxes ailleurs, c’est de taxer encore plus les nouveaux arrivants.

Plus bête que ça tu meurs! Finie la taxe de bienvenue! Remplacée par un ''crédit fiscal de bienvenue'' genre congé de taxes pour la première année, susceptible d’encourager les familles à venir s’installer à Montréal, et ainsi aider un peu à désengorger les ponts le matin, et faire baisser le taux de pollution. Si on abaisse aussi les tarifs des transports en commun au lieu de les augmenter comme on le fait chaque année, on s’inscrit dans la mouvance du progrès collectif.

Si les taxes sont nécessaires, les augmentations elles, ne le sont pas automatiquement.

Pour le moment je m'en tiendrai à cet exemple, parce que vous et moi savons qu'en matière de taxation il y aurait des volumes à écrire sur la chose.
La pire taxe que nous ayons eue à subir depuis au moins vingt ans, aura été cette portion que des malfaiteurs ont puisé dans nos poches.    

Ces sempiternelles augmentations annuelles qui reviennent constamment comme une malédiction, alors que les services diminuent, que la qualité de vie communautaire est battue en brèche. Comptez sur moi pour revenir sur ce sujet-là lorsque la nécessité s'en fera sentir, et ça, c'est tout le temps.
Clément Sauriol
Montréal